lundi 15 août 2005

En passant par la rue de la Chouette, à Dijon, on croise des hurluberlus qui frottent de la main gauche une forme sculptée sur le contrefort ouest de la chapelle Notre-Dame : il paraît que ça porte bonheur et que la « chouette » exauce les vœux et ce depuis près de 700 ans !

Les Dijonnais semblent très fiers de leur chouette puisque le chemin qui y mène est balisé de flèches en métal doré, gravées d’une chouette et encastrées dans le bitume. On vend dans les échoppes de la cité médiévale des chouettes de toutes tailles et de tout « poil » qui attirent les touristes.

En janvier 2001 un inconnu a brisé la moitié de la face de la chouette déjà bien usée à coups de marteau. Grâce à un moulage fait en 1988, la statue a pu être restaurée. Aujourd'hui, la sculpture est sous surveillance vidéo. Beaucoup de choses ont été dites sur l’origine de la chouette mais rien ne permet d'affirmer avec certitude sa naissance, qui serait tout de même située au Moyen Age. L’historien dijonnais Eugène Fyot, au siècle dernier, pensait plus simplement que l'un des maîtres d'oeuvre de Notre-Dame s’appelait peut-être Chouet et qu'il s'agissait de sa signature. Quoi qu’il en soit, la petite chouette de Notre-Dame, patinée par les milliers de mains qui la caressent depuis des siècles, reste la preuve émouvante de la vivacité des rites et de l’attachement des habitants d'une ville et d'un quartier à ses symboles.


Un soir on a dîné sur la Place Emile Zola où certains restaurants aiment jouer avec les mots : entre Les Moules Zola, L’Emile brochettes et la Pizz’Zola, on avait le choix. On a opté pour les brochettes, excellentes, mais certaines serveuses auraient peut-être été plus appréciées au bar d’à côté, l’Assommoir… 45 minutes d’attente, c’était limite !

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