mercredi 28 septembre 2005

On trouve la définition de l’"émir" (contrainte oulipienne créée par Jacques Roubaud en juillet 2004) avec des exemples sur http://www.oulipo.net/contraintes/docs/emir . Grosso modo, un mot (ex : rime/emir) est un émir direct d’un autre si les dernières lettres de l’un contient un palindrome (total ou partiel) de ce mot dans l’autre. L’émir oculaire rime en quelque sorte à l’œil (par exemple avec une anagramme) et l’émir oral rime au son émis à la lecture des pieds des vers. En rapport avec l’image, voici ma proposition d’émir. J'adore ces exercices qui font travailler les méninges et l'imagination (d'où parfois mes migraines !)

LA GALOCHE CACHEE ..
























Pieds nus à l’orée d’un bois marchait un Russe
Il était à la recherche, depuis des lustres, de sa chaussure.
Nombre de promeneurs ici perdaient leur sabot,
Et l’infortuné Russe était nabot. Pauvre zigito bas,

Il lui était donc pénible de retrouver une sandale
Dans la mesure où petits étaient ses pas : il se rappela
Soudain où se faisait sa lilliputienne godasse :
Sa mémoire le ramena à sa ville natale, Odessa

Où l’on fabriquait un patin à nul autre pareil
Le tapin du talon accroché solidement au soulier
Apaisait la fatigue d’une errance spartiate
Pour sûr le nabot russe souvent chaussé en était

Il avait parcouru des kilomètres de Népal
Sans même une seule fois changer sa clape
Et quant, au détour d’un lacet monotone,
Un muletier lui proposa son propre croquenot

Il lui fit signe qu’il avait usé plus d’une savate
Puis remerciant l’homme et sa mule, haleta : vas !
Il n’en resta pas moins que sa manquante espadrille
Jurait cruellement sur son pied sans l’embellir.

lundi 26 septembre 2005


Une migraine, c'est comme une graine qui migre. Bigre, avec ses griffes de haine elle vous dénigre, entre simagrées de grenouilles grinçantes et grabuge d’araignées, agrippant de leurs maigres cigares des fibres à grelots…tigres malingres, ces pingres briguent d’agrestes grillons ou des mouches au vinaigre, alors que leur pedigree de brigandes les relègue au rang de greluches empattées, des ogres aux grumeleux poils négrides. Oh aigre allégresse ! Oh mon grade régresse ! Grabataire gribouillée, je bois de l’onagre, mais ma matière grise s’agglutine, son gras s’aggrave, ses globules s’agglomèrent, et je suis glabre de gorge.

samedi 24 septembre 2005

S C A T...A U...L O G I S...P A R T...I
(monde de merde)

LA VALEUR NUMERIQUE DE LA MERDE EST EGALE A CINQ :
              • M = 13
              • E = 5
              • R = 18
              • D = 4
              • E = 5
              • ______________________
              • Total = 4 + 1 = 5
Le mot de 5 lettres, l'étoile à 5 branches, les 5 continents, les 5 doigts de la main, les 5 sens, Le Club des 5, Les 5 dernières minutes, les 5 piliers de l'Islam, la 5ème roue du carosse...tant de choses en commun ! Mais cela va plus loin. Dans la cosmogonie, il y a quatre éléments. La réunion de ces éléments permet d'accéder à la quinte essence : la matrice. Mais on s'aperçoit bien vite qu'un seul de ces éléments est indestructible, irréductible, inextinguible : la terre, autrement dit la merde. L'eau s'évapore, l'air se vicie, volatile, le feu finit par s'éteindre mais la terre, quelles que soient les transformations qu'elle subit, ne disparaît jamais complètement matériellement. Mêlée à l'eau elle devient boue, au feu elle devient cendre, à l'air elle se dessèche et devient roc. La merde, c'est le Cinquième Elément.


Et la place de la merde dans le dictionnaire ? Juste avant « mère ». Matière fait pendant à mater, mot latin désignant « la femme qui a mis un enfant au monde ». Madre / Medre, autres dérivés latin, en sont des anagrammes.

mercredi 21 septembre 2005

A BLEIZDU

« Deux porcs nus qui s’enlassent (sic lol),
Tu sens le frisson de l’érotisme »

Ces vers ne sont pas très classe
Mais comprenez, c’est de l’héro(t)ïsme
Car Bleizdu parfois tu te surpasses
Quand c’est pour croquer tes amis
Toujours un mot bien salace
Graveleux, anal, porcin et cru

Tu resteras dans notre mémoire
Avec une pareille gouaille
Ce goût pour la cochonnaille
Ah ! camarade, au blog opératoire

C’est toi qui tiens le bon bout
Et c’est bon quand tu tiens quelque chose
Ouais, la vie n’est pas qu’un cochon rose
Couilles, verges et culs ne font pas tout

Car tu aimes bien te faire tirer (le porc très)
Qu’à cela ne tienne, à toi je voue
Ce modeste poème, pas très léché je l’avoue
Mais qui reprend certains de tes traits.

Bleizdu, au plus profond de toi
L'artiste a tous les droits.
Etre ou ne pas être, sans détours
Impossibles : car tu n'es qu'amour :
Zélé et fidèle à tes arrières
D'abord, à un cochon, tu préfères
Un frisson.

Pornokratès. J’ai tout de suite pensé à ce tableau de Félicien Rops (un peintre - caricaturiste belge, 1833-1898) quand j’ai vu le dessin de Zombi promenant son cochon dessiné par Bleizdu. J’adore cet artiste.

Je découvre avec stupeur cet après-midi que Bleizdu lance un Spécial Concours Cochon, donc on considérera que ceci est ma contribution ! Grâce à BLOCHE, j'en sais un peu plus maintenant sur la Knaki, merci Zombi...

H o m m a g e à A l p h o n s e A l l a i s


En illustration à cette image du début du siècle où le jeu consiste à trouver une tête cachée, voici un poème homophone, exercice cher à l'humoriste et écrivain Alphonse Allais.

Un homme au faux nœud s’émeut, affable
Aux bas de sa femme qui s’amuse, a eu ri,
Un homophone, sème à fables,
Aubade s’affame : qui ça, muse ahurie ?

Un quidam se dissimule, haut et ras, de sa patte
Affûtée, à son collier de basset ses faces apparaissant
Un qui, dame ! se dit : six mulots et rattes s’appâtent,
Ah ! Futé à son col lié de basse haie, s’efface, à part, et sent…

Cent témoins s’y trompent, leur indice posé
Aux griffes de l’animal, se trouve l’amant caché
Sentez moins, six trompes l’heure, indisposé
Ô gris feu de l’anis mâle, ce trou veut l’âme en cachet

La femme et lui s’ajustent, fins d’étouffer des soupçons
Et s’efforçant de tromper la vigilance de l’époux ringard
L’affamé, lui, sa juste faim des touffes et des soupes au son
Hait ses forces, en deux trompes et l’avis gît, lance de lait pour un gars.

C.J., 20/09/05.

lundi 19 septembre 2005

LE CHAT ET MOI, ON EST FELIN POUR L'AUTRE...


SAUF QUE J'EN AI PAS, DOMMAGE >ô-ô<
ALORS JE VAIS LE CHERCHER AU CIMETIERE DE MONTMARTRE...VOILA. DEUX TACHES NOIRES.




En parlant de tache noire (hé hé), Dark2, ce grand farceur, m'a dépeinte dans son dessin d'aujourd'hui en intervieweuse sans scrupules, suite à un de mes commentaires sur son blog. Ah ! il m'a bien eue sur ce coup-là ! Mais quand c'est fait avec autant de talent, on ne peut que s'incliner et avaler sa langue (au chat ???) :D

samedi 17 septembre 2005

TROP BELLES LES PUBS 1664 !!! Trouvez l'intruse...¨^o-o^¨


jeudi 15 septembre 2005

FIGURES DE STYLE CANIN


Attention, pièges ! Tous les mots bizarres ne sont pas forcément des figures de style !

Deux pimbêches, Lola et Loulou, avaient pour intention concomitante d’enrouler la laisse de leurs dogues à taches, en vérité leurs godes à chattes – puisque dog = god -, au même panneau. Les deux greluches refusaient d’en démordre : c’était à savoir qui, du dalmatien ou du barzoï, coifferait l’autre au poteau. Elles en vinrent très vite vers les insultes et sur le vif du sujet.

- Mais enfin, espèc’ de connasse anacoluthée, t’es pas finie ou quoi, de te fout’ de ma gueule ? apocopa Loulou. En cet instant éphémère ses lèvres carnassières semblaient vomir des molaires : son clapet de six dents était en scie et dissident.

- ‘Coute bien, et arrête ton hypallage, sale carne, de « bons sentiments ». Où tu vires ta cucurbitacée de mon chemin, où tu prends une antonomase et je te ratiboise, fit Lola en guise d’aphérèse.

- Sale tmèse, t’as de l’emphase mais ta métalepse manque d’assonances, grinça Loulou.

- Assonance, assonance, je vais t’en sonner moi, et pi dans ta face en plus !

- Alors là, tu métonymies, petite raclure de pelle à chiotte !

- Hystéron permanenté ! éructa Lola.

- Oxymore ! c’est le nom de mon chien et quand je l’appelle y mord ! aboya Loulou.

De fait, le complètement barzoï de l’hystérique Loulou s’empara de la cheville molle de Lola la raclure et lui dévora l’astragale dans un véritable croc-en-jambe. C’était pas l’hyperbole… Lola hurla, trépigna, gesticula, s’offusqua comme une coquecigrue neurasthénique. L’autre arborait une litote en guise de moue. Une fois son souffle à peu près repris la mordue ahana, furibarde :

- Synecdoque ! Araignée au plafond ! Petit vélo ! Gros cul ! Tautologie de mes fesses !

- Ah ben là ma vieille c’est toi qui l’as dit ! gros cul et toi ça fait deux, et aussi un tas de saindoux ! Ca, c’est pas hyperbate…

- Tu mériterais des tropes ! Je te jure zeugma que tu l’emporteras pas au paradis ton clébard, menaça Lola.

Et, ce disant, elle planta son talon aiguille dans la tête du dalmatien. Bilan : occis, mort. En voilà une belle syllepse !

- Bah tu vois, s’époumona Lola avec emphase, t’as choisi le nom idéal pour ton clebs, niark niark !

- Au secours ! J’ai besoin d’anaphores ! Vite, des métaplasmes ! rugit Loulou. A ce moment tragique, elle était l’allégorie de la colère, gesticulant rageusement ses mains dans tout le sang pour stopper l’hémorragie dalmatienne.

- Ah là là c’est la catachrèse ! quelle catachrèse !!! barrit l’autre, ironique.

- Euphémisme ! Mais attends, tu vas voir, j’ai plus d’une antanaclase dans mon sac.

Là, elle saisit son parataxe et entreprit de frapper frénétiquement et de métaperphorer le corps du barzoï de sa rivale, si bien qu’on ne voyait plus qu’un chiasme rouge sur le bitume. Le chien mort est à sa maîtresse ce que le chien chaud est à la détresse. Loulou frappa, frappa avec obsécration et vigueur, comme atteinte d’antithèse.

Un hypotypose, gendarme de son état, tenta d’interférer mais trop tard. L’allitération se propagea en torrents d’hémoglobine, le gendarme asyndèta, antiphrasa, paronyma dans une gradation de moyens et d’efforts pour semer l’ellipse dans cette terrible querelle de paronomases paranormales. Son clapet lui fut rabattu de périphrases peu flatteuses proférées par les deux ornithorynques aux becs acérés, et il évita de justesse les fausses caresses des deux tigresses en sauvant ses fesses in extremis de leurs laisses vengeresses.

*

Pour la petite histoire, Hergé s’est bien amusé avec son personnage du Capitaine Haddock en lui faisant s’exclamer dans un album de Tintin : « Oxymoron d’anadiplose épitrochasme de métaplasme d’isolexisme zeugma ! » . Pour ceux que ça amuse, ses célèbres quolibets sont même répertoriés par les tintinophiles sur leurs sites (très nombreux !).
En voilà un « ad hoc » :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_insultes_du_capitaine_Haddock

On trouve des exemples savoureux de ces figures donnés avec humour par Gilles Schlesser, en lien avec la pub, ici :

http://www.e-dito.com/content/essais/amphigouri.asp?id=58

Et enfin, pour retrouver le plaisir de ces figures de style il faut lire "Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?" de Georges Perec.

mercredi 14 septembre 2005


Je n'ai pas de titre pour cette création. Je m'éclate bien sur Photoshop, faut juste que j'apprenne à mieux dessiner les parapluies...je vous l'accorde, celui-ci est un peu biscornu et les baleines en détresse (((((0_°)))))

dimanche 11 septembre 2005

FESTIVAL DES BLOGS BD

Dimanche, Cour Saint-Emilion à Paris : avec Oken nous avons pu enfin rencontrer nos dessineux préférés. Cha et J-Maïe squattant sous une arcade, nous avons pu leur soutirer de savoureux gribouillis ! Nonobstant un passage éclair du célèbre Boulet et un croquis arraché à la sauvette, Zecoco est venu accompagné de sa Carotte, et Dark2 et Doune nous ont gentiment dédicacé des portraits autour d’un verre. Ainsi nous avons un superbe autoportrait de J-Maïe, pas trop ressemblant heureusement, un de Doune, un de Zecoco et un portrait de moi, (merci Dark2 je passe pour une alcoolo 0_°). Puis ce cercle bien sympathique s’est élargi avec Jayric, Grelin et sa petite troupe de l'atelier 4.0, dont le mignon Rem, du haut de ses 11 ans déjà très prometteur, et Bac à qui j’ai soutiré un exemplaire d’un fanzine collectif d'une trentaine de pages, Divers Gens (lol) dans lequel ils publient leurs dessins. Bravo et merci à tous pour votre talent, votre disponibilité et votre complaisance à nous gâter de vos œuvres, et surtout CONTINUEZ !!!

samedi 10 septembre 2005

LA GRENOUILLE ET LE PARAPLUIE


Une grenouille vit un parapluie
Qui lui apparut de bel habit.
Elle, qui était fagotée comme une baleine,
Envieuse, se redressa, se rafraîchit l’haleine,
O Pour égaler l’ombrelle en beauté, O
Disant : « Regardez bien, bel emmanché;
Est-ce assez ? dites-moi ; ne suis-je point bandante ?
- Nenni. - M' y voici donc ? - Point du tout. - M' y voilà ?
- Vous n'en approchez point. » La plaintive pédante
S'enfla si bien qu'elle creva.

Le monde est plein de filles qui ne sont pas plus bonnes :
Toute greluche veut séduire comme les madones,
Toute petite cruche a des rêves de dimanche,
Toute (gre)nouille veut des manches.

°°°°°°°°°°°°°°°°

D’après Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables (livre I,3) : La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf.

jeudi 8 septembre 2005

PIRANESE – PRISONS IMAGINAIRES


Giovanni Battista Piranesi (1720-1778), dit Piranèse, est d’abord un architecte, mais dont l’habileté déborde du champ de sa profession pour s’étendre à toute une gamme de techniques et de métiers. Il maîtrise le dessin à la perfection, et possède les règles et la pratique de l’ingénierie et de la géométrie. Son désir de révolutionner la ville de Rome, de la moderniser selon des projets grandioses, se heurte à une société qu’il juge inepte, incapable de reconnaître la grandeur de sa pensée, et qui lui rend son mépris : ses contemporains le catégorisent comme un exalté, n’ayant ni le sens de la réalité ni le sens de la mesure (un comble !). Piranèse reste avant tout un visionnaire : chaque démonstration scientifique endosse une valeur métaphorique. Science et inspiration ne font plus qu’un.

Si les oeuvres (principalement gravures et eaux-fortes) de Piranèse sont magistralement exécutées, sa série des Carceri d’Invenzione de 15 ou 16 planches (Prisons Imaginaires) s’amuse avec la perspective, de sorte que la logique s’en trouve chamboulée, rendant des visions floues. D’aucuns prétendirent d’ailleurs que Piranèse avait « fumé » pendant la période des Prisons. C’est possible ! Je me suis attelée à reproduire aussi fidèlement que possible ces Prisons au feutre. Puis, sur ce thème, j’ai écrit un poème.

**********************************************************************************

Depuis longtemps nous avons pour cellule
Un cul-de-basse-fosse au fond d’un ergastule :
Nous vivons cette galère et notre détention
En s’évadant le soir pour apaiser des tensions.


Dans nos rêves de bagnards sans forteresse
Les gardes-chiourmes ont de bien fortes tresses,
Des gros bracelets d’argent en guise de menottes.
C’est à l’ombre que ces filles nous chuchotent


Des lendemains de cavale où nos pénis tant sciés
Au fond de cette bâtisse, notre pénitencier
S’évadent un peu, et comme des barreaux en fer
Se raidissent comme les verrous de notre enfer.


Parfois, dans les geôles, on s’émoustille :
On s’imagine ce gnouf devenu notre Bastille
Se muer en liberté. Ô comme nous la prisons,
Cette douce évasion, bien loin de la prison !


Au firmament de l’Enfer-me-ment, la maison d’arrêt
N’est que de la tôle, finalement : un monde à rêts
D’où l’on ne fuit jamais. Notre seul registre d’écrou,
Se compose d’une grille, d’un cachot, d’un sale trou.

mardi 6 septembre 2005

CHEVONGLES


Imaginons un seul instant que l’homme soit né avec des ongles à la place des cheveux et vice versa :

Les pianistes s’emmêleraient les pinceaux mais les peintres n’en auraient plus besoin…
Les artistes capillaires, les manucures et les pédicures travailleraient la main dans la main en tête à tête.

On ne parlerait plus de doigté mais de cheveuté, et on paierait « rubis sur le cheveu ».
Plus de problème de calvitie, plus d’onychophagie, on se rongerait les tifs…
On irait se faire décolorer les lamelles cornées, permanenter les doigts, qu'il soient hirsutes ou touffus, et on aurait le cuir « onglu »…on se ferait des tresses digitales : à cheveux longs, ongles interminables…

Se gratter le cul serait comme se passer un coup de plumeau, et pour se curer le nez pareil…
Y aurait plus qu’à secouer ou à rincer, plus besoin de gants pour se laver, ce serait écolo…(et aussi, plus de balai ni de serpillière !).

On aurait des écailles à la place des poils pubiens (aïe !), et on se débarrasserait des poux et morpions d’une chiquenaude ou d’une pichenette, la brosse à ongles se substituant à celle à cheveux, les lunules remplaçant les pellicules…

On parlerait de cheveu incarné, de cheveux crochus et non plus fourchus.
Plus d’anglaises, de tontes et de boucles rebelles, mais des « onglaises », des teintes et des griffes rétractiles.

L’homme ne serait rien moins qu’une bête à corne, un onguiculé !

Bon, je l’admets, c’est un peu tiré par les orteils cette histoire, mais j’adore couper les ongles en quatre…

lundi 5 septembre 2005

Spéciale dédicace à Oken


Cher Oken, je te suggère, au cas où tu manquerais d’inspiration pour écrire une réponse à tes nombreux e-mails 'catastrophe', d’écrire quelque chose du goût de ceci :

"Bonjour,

Mon nom est Oken et je m’en bats les bijoux de ne pas forwarder 50 milliards de putains de lettres à la chaîne envoyées par des gens qui en fait pensent que si on les fait suivre, un pauvre petit garçon de 6 ans du fin fond de la Creuse né avec un sein sur le front pourra réunir assez de fric pour se faire opérer avant que ses parents nazis ne le vendent dans une foire à monstres ambulante.

Pensez-vous sincèrement que Bill Gates va donner 1.000 euros à chaque clampin à qui vous envoyez son "e-mail" ? Vous êtes cons ou quoi ? "Hey regardez ! Si je lis cette page et fais un voeu, je pourrai m’envoyer un bus entier de meufs à poil à moi tout seul !"

Peut-être que si on ne respecte pas la consigne, les farfadets méchants cachés dans l’e-mail vont venir chez nous pour nous attacher au radiateur et nous coudre les paupières avec du fil barbelé ou tout simplement nous sodomiser dans notre sommeil ? Je m’en branle et me peinturlute les roubignolles à l’avance de ce ramassis de conneries. Faites preuve d’un peu de bon sens et réfléchissez à quoi vous contribuez en participant à ces chaînes. Y a des chances que ça ajoute à la starac’ endémie générale.

La conclusion de tout ça ? Si vous recevez une chaîne d’e-mails qui menace de vous boucher le trou du cul avec un cactus ou de vous poisser la vie pour le restant de vos jours, supprimez-le. Si c’est marrant, envoyez-le. Mais par pitié, ne faites pas chier les gens en leur donnant mauvaise conscience avec l’histoire d’un lépreux sans dents au Botswana qui a été ligoté au cul d’un éléphant mort pendant 27 ans et dont la seule survie dépend des 5 cents par e-mail que vous enverrez. Vous croyez quoi, qu’il branche son câble internet dans l’anus du pachyderme pour prendre sa température ?

Bon, maintenant vous avez intérêt à forwarder ça à qui vous voulez. Sinon, demain matin vos sous-vêtements transformés en carnivores se régaleront de ce qui vous reste de couilles.

Bonne journée".

Oken .

Spécialiste ès-canulars

samedi 3 septembre 2005

SPECIAL CONCOURS COCORO SPONSORISE PAR BLOCHE !!!