samedi 20 décembre 2008

REGARD

Paris 20ème, à la Forge. Peinture murale de Wanda Savy (2007).

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Un message envoyé par des prunelles écloses
Plus fort avec l'été qui leur envoie ses flammes
Souvent inconscient, parfois il indispose
C'est le regard osé des hommes sur les femmes.

Il juge et postule tant il se croit sans tache,
Ses idées, son confort, ce à quoi il s'attache,
Il exclut et condamne avec des préjugés :
C'est un certain regard sur une peau basanée.

Un miroir sans tain, c'est un visage sans fard.
Il faut toute une vie pour connaitre le nôtre
Celui qui nous anime hors de la vue des autres
C'est le regard sur soi, qu'il importe d'avoir...

Toi, je te vois, mais je ne te regarde plus,
Et je lance parfois des œillades obliques
Baladeuse, aujourd'hui sur de nouveaux déclics,
Ailleurs, je contemple ces êtres qui te tuent.

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Je ne résiste pas, je rajoute celui-ci trouvé aujourd"hui dimanche : il illustre à merveille "le regard sur une peau basanée"...et surtout il est MA-GNI-FI-QUE !!! (l'artiste s'appelle SWING)

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Je profite de l'occasion pour vous indiquer l'ouverture récente de deux blogs consacrés à des hauts lieux du graffiti : La Forge et La rue Denoyez, par Thias, qui tenait déjà un blog sur la Rue de l'Ermitage et qui est membre de notre blog Photograff Collectif. Il y a de petites merveilles, allez voir !

samedi 13 décembre 2008

EXCLUSIF

Deux grandes nouvelles aujourd'hui ! D'abord, c'est l'anniversaire de Tatiana, aka la Tigresse du goulag, la Manouche, Taterproof, Tat à l'Oeil et j'en passe et des meilleures ! Et pour lui souhaiter dignement son anniversaire, voici mon cadeau, une photo d'une superbe grenouille par Ludwig (celle-là aucun du Collectif ne l'a je pense) car je sais qu'elle les adore :

HAPPY BIRTHDAY TAT !!!
et
Judgi's Blog présente :

"LES PARAPLUIES BLEUS ou LA PIRE HUMIDE DU LOUVRE"
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Le premier roman-photo en style télégraphique !!!


THE END

Bon, j'ai pas la photo de l'emballage...DOMMAGE !
Oui je sais, j'ai pas fait dans la dentelle alors pour me rattraper, voici :
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LA VERSION PARASOL

L'ombrelle c'est l'ombre d'elle, les vents taillent ses dentelles.
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Merci à Paris-Emoi pour ces portraits et les bons moments passés au Père-Lachaise sous le soleil exceptionnel de ce début novembre.
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Son aile est gansée : l'art scénique éveille, danse-t-elle ?

Je remercie également ces deux inconnus qui m'ont servi de modèles à l'insu de leur plein gré; bien sûr, mon interprétation est toute subjective et je vous laisse libre d'imaginer un autre scénario !

lundi 8 décembre 2008

De lourdes portes en fer
Dessinent tes tranchées
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rue Saint-Maur (Chantier Vivant)
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Des voutes à pois de verre
Abritent tes pavés

(je me rappelle plus...9ème je crois:)
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Comme j'aime tes travers
Et tes milliers de traits


Les carreaux des impers
Sont ta croix à porter


rue de l'Oratoire
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Des grilles et des rollers
Font des ombres rayées


rue de Rivoli
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De grands panneaux ouverts
A relire zébrés


Palais-Royal
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Des rues d'or en barres fières
De leur papier haché


I am a man (l'Atlas) bd. Ménilmontant - montage
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Palais-Royal, près des colonnes de Buren
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Paris tu m'es capital, c'est vrai,
Et je lis tes ratures !

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Et en ce moment sur le blog du Piéton de Charonne, une photo d'actualité avec un texte que j'ai écrit pour deux Gérard.
A vous de voir...

lundi 1 décembre 2008

JEU DE DAMES, JEU D'ÂMES

Pour commencer ce mois de décembre dans une ambiance festive, retour à la poésie ! Noël approche, avec ses dîners en famille, ses jeux de société au coin du feu, et le champagne à la carte;) Un peu de lèche-vitrine à J+25 et l'ouverture des cadeaux !

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Dans un jeu de cartes à jouer, pas de place au hasard
La blonde est à la rousse ce que la brune est à la noire

Vitrine de Noël des Galeries Lafayette (2008)

POCKER ou JOCKER ?

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Pallas est dame épique, avec elle tu t’empales
Si t’as pas l’as elle passe sur tes rêves d’eau pâle
Déesse de la guerre, sa saison est l’hiver
Et les froids qui te piquent sont les pieux de l’enfer !

Un écu protecteur, vermillon comme l’automne
Pourrait bien t’épargner de rester sur le carreau...
Les losanges de Rachel sont les anges des maux
Ils sont la taie de soie qui veille sur ton somme.

Judith est l’âme de cœur battant d'un été d'ailes,
Comme pour Cupidon, l’amour est son ardeur
Elle tend de sa main blanche un bijou, une fleur :
Aux jeux de la passion, combien de bagues a-t-elle ?

Argine est l’anagramme du latin regina
De cette Reine sans nom, c’est le trèfle l’emblème
Il sacre le printemps de ses trois pétales blêmes
Mais dame ! on lui préfère de loin les quadrifolia.

Clin d'oeil à quelqu'un qui se reconnaîtra s'il passe par là...