mercredi 31 mai 2006

LE LASER
LA LACERE...
LASSE, ELLE ERRE
MAIS CETTE SERRE
NECESSAIRE : CA LA SERT
C'EST UNE PRISON DE VERRE



L'Envol, d'après cette pub :



jeudi 18 mai 2006


Encore une fable ! LA POULE ET LE POULET

Sur un grand lit une catin
Se prélassait d'un air taquin

Elle repoussait un type vicieux :
Jamais elle n'avait fait si vieux !
"- Arrête de me reluquer !
"- Et toi cesse donc de reculer !"
Elle aurait voulu tout bâcler
L'animal était bien câblé
Trompée par ses deux yeux pochés
L'autre l'avait bien chopée
Sitôt repérée, sitôt coffrée !
Elle n'avait plus qu'à le froquer
"Ca t'apprendra à trop zoner..."
Fit le vieux flic. "T'as la nausée ?
Viens donc, approche ma pétasse,
Et montre moi toutes tes passes
Je veux toucher tous ronds tes flancs
Et ta chair blanche comme le flétan
Ton abdomen couleur baleine
Que j't'en mettrai toute la benne
Tes ongles pointus, tes dents de requin
De loin, deux seins, yeux, mains, queue, reins !"
Voyant d'elle s'approcher le touffu
Elle se croyait déjà foutue
Car c'était un monstre poilu
Quel vieux poulet ! Que la loi pue !
"Sale maquereau faut pas ramer,
Car c'est plus l'heure de la marée,
Tu croyais avoir un ticket ?
C'est le bon sens qui t'a quitté !
Mets toi au cul tes pieux aveux,
Tes vieux poèmes ils sont vaseux !"

POST SCRIPTUM : il est parfois instructif de se balader sur Google et de faire une recherche sur son propre blog...J'ai ainsi découvert un blog anglophone dans lequel son auteur a traduit un de mes textes en anglais à l'aide, je crois, d'un traducteur automatique !!! Je ne savais pas que mes délires verbaux pouvaient s'étendre à l'international ;-) Cest là, mais ce blog a l'air en stand-by : http://odalisquednogoodend.blogspot.com/2005_09_01_odalisquednogoodend_archive.html

lundi 8 mai 2006


LASSE DE TREFLES...

Et je pèse mes mots ! Pendant mes vacances, je suis tombée sur un jardin exceptionnel : j'y ai déniché 42 trèfles à 4 feuilles et pas mois de 10 à 5 feuilles: obsédée, je voyais des trèfles partout ! Sur les bisounours, les serrures, les vitraux, les dalles, etc. Enfin, une telle concentration de trèfles à 4 et 5 feuilles au même endroit m'a donné à penser que finalement ils n'étaient pas si rares que ça, et que j'étais blasée. De dépit, j'en ai dessiné un blason (prochain post). Puis j'ai gribouillé un petit truc, que j'ai intitulé "bague à part". Enfin, j'ai écrit un poème pour célébrer mon nouvel emblème. Obsédée, je vous dis !

Le trèfle au trépan

L'hiver mou, sorte de saison très flappie
Est ce long sommeil que m'inflige le dépit

Mon visage automnal s'éfeuille, est très flétri
Par des années d'été et de sève meurtrie

Désormais mon miroir a le tain très flippant
Et reflète un teint blanc où le massacre y pend

C'est une tige craquelée qui n'est plus très florale
D'où le printemps a fui emportant mes pétales

Alors j'exhale un souffle devenu très fluet
L'envers d'une carte noire : je suis ce valet muet

Qui de ses flancs foutus aux abords très floutés
S'affale au fil d'un vent au parfum frelaté.