DE CATACOMBES EN CATA...STROPHES !
Epitaphe gravé sur le fronton d'une chapelle du Père-Lachaise : cette strophe se compose de 2 octosyllabes et de 2 alexandrins. En fait de décomposition charnelle, je me propose de continuer mon œuvre de recomposition textuelle (cf. le sonnet de mon billet du 15 mars dernier où vous je faisais part de la découverte d’un quatrain similaire au-dessus d’une porte). On y décèle encore, coïncidence étrange, la même thématique : les bruits de la terre défient les mystères de la mort. A ceci près que vous noterez que les premières lettres de ce quatrain sont l’anagramme des mots AMER, RAME, MARE, et ERAM ! Une contrainte supplémentaire dont je ne saurais faire fi…mais au fait, savez-vous qui se cache derrière les initiales V. H. ? Saurez-vous retrouver le poème original ? Facile, alors à vos claviers !
Rêvant de ces grands espaces,
Autrement que sur ces terres gravées de mille noms
Maintenant j’ai pu faire corps avec l’horizon
Et j’y cours pour y trouver ma place…
Amour, ton silence me dépasse,
M’éloigne trop de ton cœur, hélas sans raison
En t’aimant j’ai tué toute passion, c’est trop con !
Regarde-toi dans la glace :
Miroir de marbre qui casse
Avec joie je me souviendrai de ce frisson
Regard fatal, en un seul coup de mon canon
Extatique, las, tu trépasses !
(chrixcel)
Autrement que sur ces terres gravées de mille noms
Maintenant j’ai pu faire corps avec l’horizon
Et j’y cours pour y trouver ma place…
Amour, ton silence me dépasse,
M’éloigne trop de ton cœur, hélas sans raison
En t’aimant j’ai tué toute passion, c’est trop con !
Regarde-toi dans la glace :
Miroir de marbre qui casse
Avec joie je me souviendrai de ce frisson
Regard fatal, en un seul coup de mon canon
Extatique, las, tu trépasses !
(chrixcel)
(V.H.)