mercredi 27 juillet 2011
jeudi 17 février 2011
Mais, jusqu’à ce que ça m’arrive à MOI, je n’avais pas pris pleinement conscience du fléau que représente Facebook, une véritable zone de non-droit, dangereuse pour les libertés individuelles car le site tente par tous les moyens de s’infiltrer dans nos vies privées. Il fonctionne à la manière d’une dictature. Ses membres doivent respecter ses 10 commandements (voir article 4 des conditions d’utilisation), ses mises à jours forcées, ses matraquages de pub, sans quoi, tel un régime totalitaire, il supprime de sa communauté les dissidents.
4. Inscription et sécurité des comptes
« Les utilisateurs de Facebook donnent leur vrai nom et de vraies informations les concernant, et nous vous demandons de nous aider à ce que cela ne change pas. »
Voilà la raison pour laquelle la plateforme FB, en essayant d’asseoir le pouvoir qu’elle a pris sur votre vie, vous demande de fournir votre pièce d’identité (!) si vous voulez réactiver votre compte. Ainsi, elle peut encore mieux contrôler ses membres et détient tous les éléments pour les retrouver en cas de litige ou tout simplement pour revendre ces informations à des tiers. C'est tellement énorme que certains ont réagi en me disant que ce n'était pas possible, que mon compte avait été piraté. Pourtant, la désactivation de mon adresse mail a bien été faite par un administrateur de FB. C'est juste pas de bol, car je ne pense pas que FB me prenne pour une redoutable espionne et si j'ai utilisé un pseudo et critiqué ouvertement FB sur mon "Wall", je suis loin d'être la seule à le faire !
Les 10 commandements » de FB :
1. Vous ne fournirez pas de fausses informations personnelles sur Facebook et ne créerez pas de compte pour une autre personne sans son autorisation.
Le ton et le contenu sont édifiants et ressemble à s’y méprendre aux méthodes employées par les sectes. Ce site liste de bonnes raisons de quitter FB tout en donnant des liens intéressants. Ca fait froid dans le dos !
Je réfléchis à une manière de détourner mon utilisation actuelle de mon nouveau compte FB. Celui-ci risque en effet d’être supprimé de nouveau puisque mon profil correspondra encore moins aux exigences requises par rapport à mon compte précédent. Il ne faut pas se leurrer : FB a su se rendre quasi indispensable puisqu’elle est la seule plateforme à l’heure actuelle qui permet d’échanger des news rapidement avec autant de contacts et de suivre leurs activités au jour le jour. Il est donc difficile de zapper complètement FB sans «risque» de désocialisation virtuelle ayant des conséquences (bien que sans gravité) réelles puisque beaucoup événements, mises à jours, rencards, activités, rencontres mêmes, se font via FB car la plateforme touche énormément de monde. Il n’y a qu’à voir le temps que je vais mettre à me « reconstruire » une vie facebookienne, qui passe par la récupération d’un grand nombre de contacts, pour se rendre compte de l’ampleur du réseau !
Cette suppression de compte est pour moi salutaire. Il n’est plus question de rebalancer sur FB des albums de photos dont les droits de propriété intellectuelle sont menacés par les principes mêmes de la plateforme, ce qui n’est pas le cas par exemple pour mon blog et mon flickr qui sont déclarés à l’ADAGP. Dans l’intervalle, ce qui me gêne le plus est de ne plus pouvoir faire partager mon travail photographique sur ce réseau instantané, qui permet également de «tagger» les personnes présentes sur les photos et ainsi les prévenir que j'ai posté une photo d’eux. Je ne vais pas complètement arrêter de publier des photos ou des infos, je serai plus sélective et voilà tout ! Mais l’idée que FB a supprimé purement et simplement toute trace des interventions de Chrixcel Pointbarre sur sa plateforme ainsi que tous les contenus personnels qu’ils stockent quelque part sans savoir ce qu’il vont en faire…j’avoue que ça me turlupine…
A suivre…
mercredi 9 février 2011
M 1000 I U 1 2C FMR ID
2 10 6P C O AG 100 KC 2
A 7 H OQP, L VQ D O 10 C,
HAC D FEB D V6Y.
13 R1T, DPIZECLN,
LRA 10 K 116 IT LMALLIC !
O6L FEIA 1 2 C RSKP
1 BO61, 1 5G3 UZ EN…
16 I 2 20 10 20 C2 RO A7
LL8 DQV O A62 5A7
PIR AC DQ 16 MOA AJT !
7 1 D 100 I 10 O 7A6T 2 Q8 FFE,
MA 100 WIEZU RIT D FFHE !
M 1000 I DKP OBZ1 PT
7NI : L7FXC, L SCIA 2 DCD.
L8, 100 10 QT, 1D6 LEI FAC,
6000 R A 1 EE 100 FIK6T,
ARSM1 LSFR, I2, BA,
HEV 7 D100 T 2HRID
CKAILE 100…CT1 NIMK !
lundi 27 décembre 2010
Après 11 mois de travail, il en ressort un panel d'oeuvres tout aussi étonnantes qu'inventives sous forme de performances, de dessins, de photographies ou encore de peintures murales. Plus qu'un recueil figé, ce livre interactif est une véritable galerie numérique. Il est à la fois une extension de la rue et un lieu de culture où chacun pourra se plonger, grâce à cette passerelle intemporelle qu'est le Flashcode, dans l'univers sans cesse réactualisé des 40 Street Artistes qui m'ont accompagnée dans cette aventure.
Le livre sera disponible début janvier 2011, vous pouvez le précommander ici. Le code promo XAV40AR vous donne droit à -5%. Je vous propose d'en lire l'introduction, que j'ai illustrée de ce dessin, autoportrait réalisé au bille feutre et au crayon à papier (j'ai utilisé Photoshop pour y intéger le Flashcode qui renvoie à ce blog).
Le Code et Le Labyrinthe
L’un mène au chemin de virtuels antipodes
Quand l’autre brouille la piste de ceux qui l’empruntent…
L’image du premier se compose d’un code
Tout aussi tortueux qu’un sombre labyrinthe.
Damier court-circuité ou échiquier de mots,
Si sa clé nous échappe on reste sur le carreau.
Sous cette mosaïque faussement prosaïque
Le message est secret si l’on zappe sa logique !
On peut tout simplement le trouver esthétique,
En imprimé pied-de poule il fait un beau textile :
Car son texte a du style pour qui maîtrise la grille…
Soyez cruciverbiste pour en capter l’éthique !
Des casiers judicieux en tissent le langage
Encadrés noirs et blancs du tout et son contraire.
Un émail pour des mots dont l’octet s’envisage
Comme une note en cube sur une portée binaire.
Surfant sur la vague de la sérendipité*
On trouve bien souvent ce qu’on ne cherche pas,
Et l’on cherche en vain ce que l’on ne peut trouver
Retenus par ces liens où d’autres âmes sont là :
Au détour d’un clic, d’un site, c’est devenu un tic,
Comme dans ce jeu d’enfant où l’on projette un bic
A partir d’un point noir sur une feuille de papier,
Les connexions affluent entre des étrangers,
Qui sans doute autrement ne se seraient croisés…
De mots de passe en réseaux l’homme dématérialise
Son rapport à autrui et choisit à sa guise
De passer du fantasme à la réalité…
Le code photographié n’est pas sans rappeler
Le flou de l’anonyme, d’une tête pixellisée…
Il en est donc ainsi de ce code unique
Qui mène dans cet ouvrage à des lieux artistiques.
Les sociétés humaines sont régies par des codes
Allant jusqu’aux objets qu’elle tatoue de ses nombres
Et si l’art s’en empare, à chacun sa méthode
Pour y représenter ses clartés et ses ombres.
*Le mot sérendipité est en français un néologisme dérivé de l'anglais « serendipity », un terme introduit en 1754 par Horace Walpole pour désigner des « découvertes inattendues ». A lire : Les Carnets de Sérendipité par Henri Kaufman !:)
mercredi 29 septembre 2010
C’est avec surprise que j’ai découvert que le mot « bague » est un dérivé de bagage (cf. bag = sac en anglais). Mot qui n’est d’ailleurs pas à confondre avec son homophone « baguage » qui consiste notamment à mettre des anneaux aux pattes des dindons. Ce qui intéresse particulièrement Henri, c’est de savoir ce qui se cache derrière la symbolique des bagues et dans quelle mesure elles peuvent trahir l’état d’esprit d’une personne, son humeur du moment, ses préoccupations, voire les rapports de séduction qu’elle entreprend avec les autres, de manière plus ou moins consciente…
Tout le monde connaît la signification de l’alliance, ce cercle sans début ni fin qui symbolise la pérennité d’une relation. Porté de tous temps à l’annulaire gauche par les mariés, il renverrait à la veine qui mène au cœur selon les anciens Grecs, puis les Romains (vena amoris). Le succès de l’anneau «Trinity» (3 anneaux) lancée par Cartier et créée par Jean Cocteau s’explique par le fait qu’elle est une forme de matérialisation de la "sainte trinité" rappelant le salut ecclésiastique (index, majeur, annulaire levés).
J’ai trouvé toutes sortes d’interprétations selon les bagues et leurs usages : par exemple les bagues au pouce seraient plutôt portées par les gays. Au 19ème siècle, le port d'une bague portée à ce doigt par une femme signifie qu'elle soutient le mouvement féministe. Les féministes se faisaient souvent faire le portrait en portant ostensiblement une bague au pouce. Les bagues au pouce seraient un signal que les porteurs veulent se distinguer de la masse. Ce qui est certain, c'est qu'à l'origine dans le milieu gay hard, elle symbolise le port d'un cockring.
Elles seraient portées à l'index par les esprits «cartesiens» et les «meneurs», au majeur (medius), les «calmes» et «émotionnellement vulnérables», et à l'annulaire par les «conviviaux». S’agissant de l’auriculaire, plusieurs significations sont données. Les francs-maçons portent leurs bagues à ce doigt. Le design de ces bagues est souvent inspiré des "bagues surprises" du 17e siècle. Celles-ci étaient dotées d'un petit logement recouvert d'un opercule à charnière permettant de dissimuler un objet magique ou un autre petit objet témoignant de l'appartenance à une société secrète. Les chevalières sont des bagues à armoiries portées à ce doigt-là par les nobles anglais.
A la fin du 18e siècle vient s’ajouter une autre nouveauté: les bagues dites à regard dont les pierres forment une sorte d’acronyme. Lues dans un certain ordre, les premières lettres des pierres forment un mot : Lapis-lazuli, Opale, Vermeil (autre nom du grenat) et Emeraude suggèrent le mot “LOVE”. Je ne connaissais pas ce système mais ça me donne un nouveau prétexte pour m’acheter une new bague ! Il ne me reste plus qu’à en trouver une avec Citrine, Hématite, Rubis, Iolite, et une pierre ou un métal qui commence par X pour faire Chrix mais j'ai pas trouvé ;-)
De manière prosaïque, quand une bague me plaît, au moment de l’acheter il ne reste pas toujours toutes les tailles alors je la mets où je peux, du moins où va ma préférence c'est-à-dire soit annulaire soit majeur. Il m’arrive rarement de mettre des bagues à l’index ou à l’auriculaire, et jamais au pouce elles me gênent (sans doute parce que dans le cas de l’auriculaire et le pouce, ces deux doigts étant chacun à l’extrémité de la main, les recouvrir c’est un peu se refermer et j’ai besoin de sentir mes mains libres d’un côté comme de l’autre). C’est donc plus une question de confort que de signification…Je mets rarement 2 bagues à une main (sensation d’encombrement) et si je le fais, jamais sur 2 doigts qui sont côte à côte. Pour la pierre, c’est la couleur de mes vêtements et de mon maquillage. Ce sont donc des considérations purement esthétiques qui déterminent mon choix !
Les vidéos de PPC & HK sont disponibles sur les sites respectifs de ces messieurs, et offrent un regard éclairé en 7 questions/7 minutes sur des sujets aussi variés que la façon de récupérer son ex, réussir une bonne poignée de mains ou gérer son stress au bureau ! Regardez-en une chaque matin, ça vous fera commencer la journée avec le sourire !
lundi 13 septembre 2010
(2)
C'est sous un soleil éclatant que nous sommes arrivées à Owling Manor. L'exploration a commencé par le jardin, où la nature a parsemé le terrain de multiples herbes folles et plantes de toutes sortes.
Les vestiges d'une vie passée sont disséminés dans les pièces au gré du passage des visiteurs qui, comme nous, s'en donnent à coeur joie, déplaçant les objets au gré de leur envies. Ici, le tag "LIAR" est le seul de la maison. Il est d'autant plus étrange de le trouver ici, car son double-sens est bizarrement pertinent. En anglais "liar" signifie à la fois "menteur" et "allongé", et renvoie tour à tour vers le mensonge de la mise en scène et la dormeuse imaginaire qui a laissé ses escarpins au pied du lit...
Il ressort de mes recherches que le manoir appartenait à un couple franco-hispano-anglais. Le propriétaire, fils d’une duchesse espagnole, est né en 1913 en France. Il épouse une anglaise en 1957 à Londres.
La maison et son terrain sont actuellement en vente pour une somme de 3 millions de livres et selon des sources non confirmées, la propriétaire qui serait toujours vivante aurait 104 ans ! Le couple n’ayant pas eu d’enfants, le manoir revient à une nièce bien négligente.
Message d'accueil...
Mais nous étions suffisamment motivées pour marquer la note finale de cette aventure, sachant que nous ne reviendrions pas de sitôt dans cet endroit. Dans sa robe de velours, Andrée, en chantant là ses plus belles arias classiques, a redonné en quelque sorte une seconde vie au vieil instrument dont la voix s'était tue depuis bien longtemps. Dans cette campagne anglaise silencieuse, l'"Urbex Singer" avait encore fait une touche !
samedi 4 septembre 2010
(1)
Je filme la scène, comme dans un rêve...la voix d'Andrée s'élève et c'est alors que les ululements des chouettes lui répondent en coeur...il fait presque noir, on ne voit rien mais il nous reste le son de cet interlude bizarre d'un chant "at nightfall" devant un manoir peut-être hanté ! J'avais presque peur qu'Andrée éveille les esprits par son chant puissant et aigu, mais quand la nuit est venue, c'est dans l'apaisement que nous avons pris le chemin du retour. Qui a dit que la musique adoucit les moeurs ? Il faut savoir qu'Andrée observait le jeûne et qu'elle n'avait ni bu ni mangé de la journée...cette femme presque quinquagénaire est surhumaine !
J'étais certes frustrée de ne pouvoir explorer plus en détail Owling Manor, mais finalement très contente de ma journée avec Andrée, devenue pour l'occasion une "URBEX* SINGER" plus qu'honorable ! Il ne me restait que ces rares clichés de mauvaise qualité mais les souvenirs étaient là pour pallier à ma déception. A moins...à moins que le sort n'en décide autrement...
*Urbex = contraction anglaise de urban exploration (exploration urbaine)