tag:blogger.com,1999:blog-146691442024-03-07T06:53:57.179+01:00ChrixcelDes photos, dessins et des lettresChrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.comBlogger209125tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-15735807158766287842011-07-27T16:18:00.000+02:002011-07-27T16:18:19.278+02:00<div align="center"><strong><span style="color: #b45f06;">FERMETURE DEFINITIVE </span></strong><br />
<strong><span style="color: #6fa8dc;">(Cause : blog en friche !)</span></strong><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3gLnodfl0wgdtk2t1kdKZCDX3XSG7qEeWlT_yVbxO5HNBalelNzC0dGVEOzHQyPFVmOazNKJ6VAfmdvvI-VZRvvHonN1BgibRiD_XRde1HjCVQ7vosBmyoa6xiYBHTFOJfRr5Qg/s1600/self+rouille.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="273px" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3gLnodfl0wgdtk2t1kdKZCDX3XSG7qEeWlT_yVbxO5HNBalelNzC0dGVEOzHQyPFVmOazNKJ6VAfmdvvI-VZRvvHonN1BgibRiD_XRde1HjCVQ7vosBmyoa6xiYBHTFOJfRr5Qg/s400/self+rouille.jpg" t$="true" width="400px" /></a> </div><br />
<div style="text-align: justify;">Après 5 mois d'inactivité sur ce blog, il serait insensé de le maintenir ouvert. D'autres espaces en friche, bien réels, m'ont éloignée de l'écriture poétique bien que je ne la délaisse pas pour autant.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette photo résume assez bien ce qui occupe désormais une grande partie de ma vie : l'exploration urbaine et la photographie de lieux abandonnés s'offrant souvent au graffiti, autre champ d'intérêt.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On retrouvera sur mon blog "<a href="http://in-quarto.over-blog.com/">In-Quarto</a>" quelques pérégrinations en images et réflexions personnelles sur l'art urbain. Sur <a href="http://www.fatcap.org/photographe/chrixcel.html">Fatcap</a>, des reportages, interviews et photos de graffiti et de street art.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sur <a href="http://www.flickr.com/photos/chrixcel/">Flickr</a>, des mises à jour régulières de mon approche photographique sur ces thématiques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Côté poésie, mon livre collectif "<a href="http://boutiquekawa.oxatis.com/PBSCProduct.asp?ItmID=7261204">40 Street Artistes au Carré</a>" est disponible sur le net chez KAWA Editions et dans 2 librairies parisiennes (<a href="http://obliq.fr/">Obliq</a>, <a href="http://www.rue-des-livres.com/librairie/1004/longtemps.html">Longtemps</a>).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Côté photo, je remercie les <a href="http://www.criteres.org/">Editions Critères</a> et les artistes pour m'avoir permis participer aux "Opus" de <a href="http://seizegraff.free.fr/">Seize</a>, <a href="http://www.fkdl.com/blog/">FKDL</a>, <a href="http://www.fotolog.com/shakafou/">Shaka</a>, <a href="http://jefaerosol.free.fr/">Jef Aerosol</a>, et <a href="http://www.flickr.com/photos/c215">C215 - Community Service</a>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je tiens à remercier tous ceux qui ont pris et prennent encore le temps de me lire et de me témoigner leur intérêt pour mon travail, ce soutien pendant 5 ans a été précieux et m'a encouragée à continuer, et fait progresser. Je regrette de ne plus pouvoir suivre régulièrement les blogs et sites référencés ici, faute de temps.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je souhaite à tous de résussir dans la poursuite de leurs passions, et les encourage vivement à créér, toujours et sans relâche. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: right;">Encore mille mercis !</div><div style="text-align: right;"><br />
</div><div style="text-align: right;">+++</div><div style="text-align: right;">Chrixcel</div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-49694989324123305562011-02-17T19:04:00.000+01:002011-02-17T19:04:25.932+01:00<div align="center"><strong>ACTION / REACTION<br /></strong><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixt1CoC4OBRgo4cLeB9GDr4b9kM8PyQQKNn2lCIWOQRNI9TbE1DKuQUZXB6QJD-gwCIxWMTKJPwDJXXiCRECTrQUgSr21veQGEFBebb1Sxa2V4vG7h-m5infKEs9VDf0R2uL7CaQ/s1600/illustration-pretexte-facebook-et-drapeau-de-pirates-montage-4260461gfgny_1713.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5574717680633538626" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 226px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixt1CoC4OBRgo4cLeB9GDr4b9kM8PyQQKNn2lCIWOQRNI9TbE1DKuQUZXB6QJD-gwCIxWMTKJPwDJXXiCRECTrQUgSr21veQGEFBebb1Sxa2V4vG7h-m5infKEs9VDf0R2uL7CaQ/s400/illustration-pretexte-facebook-et-drapeau-de-pirates-montage-4260461gfgny_1713.jpg" border="0" /></a><br /><br /></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;">Hier soir 16 février 2011 je découvre avec stupeur que mon compte FB a été désactivé après 2 ans d’activités, des centaines de photos diffusées, des milliers de coms laissés et 650 contacts accumulés. Je ne suis pas la première à qui cela arrive et ne serai sûrement pas la dernière. Il n’y a pas de quoi en faire une affaire d’état, OK.<br /><br />Mais, jusqu’à ce que ça m’arrive à MOI, je n’avais pas pris pleinement conscience du fléau que représente Facebook, une véritable zone de non-droit, dangereuse pour les libertés individuelles car le site tente par tous les moyens de s’infiltrer dans nos vies privées. Il fonctionne à la manière d’une dictature. Ses membres doivent respecter ses 10 commandements (voir article 4 des conditions d’utilisation), ses mises à jours forcées, ses matraquages de pub, sans quoi, tel un régime totalitaire, il supprime de sa communauté les dissidents.</span><span style="font-family:verdana;"> </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjedzkOwBllm_4ZRyPF3HUgubrWm4RCTFm1KZMDHDn1aT-0k0G4TnSP8hQCCklTWUcpdEWKF2GqfBwF-HGNqAOD_M9XeXlF5k1RbrNqwsAuzuHPIWnApkR8IzcoDEb_wdUo9oIETQ/s1600/fessebouc.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5574717673544285106" style="WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjedzkOwBllm_4ZRyPF3HUgubrWm4RCTFm1KZMDHDn1aT-0k0G4TnSP8hQCCklTWUcpdEWKF2GqfBwF-HGNqAOD_M9XeXlF5k1RbrNqwsAuzuHPIWnApkR8IzcoDEb_wdUo9oIETQ/s400/fessebouc.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"> </div><div align="justify"></span><span style="font-family:verdana;">C’est la raison pour laquelle l’utilisation de pseudonymes est proscrite. Il est clairement spécifié dans leurs conditions d’utilisation que les quelques 400 millions de Facebookiens se doivent d’être parfaitement transparents.<br /><br /><strong>4. Inscription et sécurité des comptes<br /><br /></strong>« <em>Les utilisateurs de Facebook donnent leur vrai nom et de vraies informations les concernant, et nous vous demandons de nous aider à ce que cela ne change pas.</em> »<br /><br />Voilà la raison pour laquelle la plateforme FB, en essayant d’asseoir le pouvoir qu’elle a pris sur votre vie, vous demande de fournir votre pièce d’identité (!) si vous voulez réactiver votre compte. Ainsi, elle peut encore mieux contrôler ses membres et détient tous les éléments pour les retrouver en cas de litige ou tout simplement pour revendre ces informations à des tiers. C'est tellement énorme que certains ont réagi en me disant que ce n'était pas possible, que mon compte avait été piraté. Pourtant, la désactivation de mon adresse mail a bien été faite par un administrateur de FB. C'est juste pas de bol, car je ne pense pas que FB me prenne pour une redoutable espionne et si j'ai utilisé un pseudo et critiqué ouvertement FB sur mon "Wall", je suis loin d'être la seule à le faire !<br /><br />Les 10 commandements » de FB :<br /><br /><span style="font-size:85%;">1. Vous ne fournirez pas de fausses informations personnelles sur Facebook et ne créerez pas de compte pour une autre personne sans son autorisation.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">2. Vous ne créerez qu’un seul profil personnel.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">3. Si nous supprimons votre compte, vous n’en créerez pas d’autre sans notre autorisation.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">4. Vous n’utiliserez pas votre profil personnel à des fins commerciales (comme en vendant vos mises à jour de statut à un annonceur, par exemple).</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">5. Vous n’utiliserez pas Facebook si vous avez moins de 13 ans.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">6. Vous n’utiliserez pas Facebook si vous devez vous inscrire auprès des autorités locales en raison d’une condamnation pour violences sexuelles.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">7. Vous mettrez vos coordonnées, exactes, à jour.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">8. Vous ne communiquerez pas votre mot de passe (ou, dans le cas des développeurs, votre clé secrète), ne laisserez personne accéder à votre compte ou ne ferez quoi que ce soit qui puisse compromettre la sécurité de votre compte.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">9. Vous ne transfèrerez pas votre compte (y compris les pages ou applications dont vous êtes l’administrateur) sans avoir préalablement obtenu une autorisation écrite de notre part.</span></span></div><div align="justify"><span style="font-family:verdana;"><span style="font-size:85%;">10. Si vous sélectionnez un nom d’utilisateur pour votre compte, nous nous réservons le droit de le retirer si nous le jugeons inapproprié (par exemple, lorsque le titulaire d’une marque de commerce porte plainte concernant un nom d’utilisateur qui ne correspond pas au nom réel de cet utilisateur).<br /><br /></span>Le ton et le contenu sont édifiants et ressemble à s’y méprendre aux méthodes employées par les sectes. Ce <a href="http://www.francbelge.be/tag/suppression/">site </a></span><span style="font-family:verdana;">liste de bonnes raisons de quitter FB tout en donnant des liens intéressants. Ca fait froid dans le dos !<br /><br />Je réfléchis à une manière de détourner mon utilisation actuelle de mon nouveau compte FB. Celui-ci risque en effet d’être supprimé de nouveau puisque mon profil correspondra encore moins aux exigences requises par rapport à mon compte précédent. Il ne faut pas se leurrer : FB a su se rendre quasi indispensable puisqu’elle est la seule plateforme à l’heure actuelle qui permet d’échanger des news rapidement avec autant de contacts et de suivre leurs activités au jour le jour. Il est donc difficile de zapper complètement FB sans «risque» de désocialisation virtuelle ayant des conséquences (bien que sans gravité) réelles puisque beaucoup événements, mises à jours, rencards, activités, rencontres mêmes, se font via FB car la plateforme touche énormément de monde. Il n’y a qu’à voir le temps que je vais mettre à me « reconstruire » une vie facebookienne, qui passe par la récupération d’un grand nombre de contacts, pour se rendre compte de l’ampleur du réseau !<br /><br />Cette suppression de compte est pour moi salutaire. Il n’est plus question de rebalancer sur FB des albums de photos dont les droits de propriété intellectuelle sont menacés par les principes mêmes de la plateforme, ce qui n’est pas le cas par exemple pour mon blog et mon flickr qui sont déclarés à l’ADAGP. Dans l’intervalle, ce qui me gêne le plus est de ne plus pouvoir faire partager mon travail photographique sur ce réseau instantané, qui permet également de «tagger» les personnes présentes sur les photos et ainsi les prévenir que j'ai posté une photo d’eux. Je ne vais pas complètement arrêter de publier des photos ou des infos, je serai plus sélective et voilà tout ! Mais l’idée que FB a supprimé purement et simplement toute trace des interventions de Chrixcel Pointbarre sur sa plateforme ainsi que tous les contenus personnels qu’ils stockent quelque part sans savoir ce qu’il vont en faire…j’avoue que ça me turlupine…<br /><br />A suivre… </span></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-77747222710485149732011-02-09T15:54:00.004+01:002011-02-09T16:05:38.658+01:00<div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;color:#ff0000;"><strong>ALPHABET PARLANT </strong></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:trebuchet ms;">Je me suis bien arrachée la cervelle à écrire ce texte, qui rappellera à certains le fameux clip "<a href="http://www.dailymotion.com/video/xefrls_clip-video-michel-polnareff-lna-ho-1999-m6_webcam">LNAHO</a>" de Polnareff. Libres sont ceux qui veulent s'amuser à faire la transcription de ce poème phoniquement alphabétisant de rimes...je publierai la solution dans une semaine !</span></div><div align="justify"><span style="font-family:Trebuchet MS;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:Trebuchet MS;"></span></div><div align="left"><span style="font-family:Trebuchet MS;"></span></div><div align="left"><div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;"></span></div><br /></div><div align="center"><span style="font-family:trebuchet ms;"><strong>M 1000 I LE 5G3</strong></span><br /></div><div align="center">+++<br /><span style="font-family:trebuchet ms;"><br />M 1000 I U 1 2C FMR ID<br />2 10 6P C O AG 100 KC 2<br />A 7 H OQP, L VQ D O 10 C,<br />HAC D FEB D V6Y.<br /><br />13 R1T, DPIZECLN,<br />LRA 10 K 116 IT LMALLIC !<br />O6L FEIA 1 2 C RSKP<br />1 BO61, 1 5G3 UZ EN…<br /><br />16 I 2 20 10 20 C2 RO A7<br />LL8 DQV O A62 5A7<br />PIR AC DQ 16 MOA AJT !<br />7 1 D 100 I 10 O 7A6T 2 Q8 FFE,<br /><br />MA 100 WIEZU RIT D FFHE !<br />M 1000 I DKP OBZ1 PT<br />7NI : L7FXC, L SCIA 2 DCD.<br />L8, 100 10 QT, 1D6 LEI FAC,<br /><br />6000 R A 1 EE 100 FIK6T,<br />ARSM1 LSFR, I2, BA,<br />HEV 7 D100 T 2HRID<br />CKAILE 100…CT1 NIMK !</span></div><br /><br /><p></p><div align="center"><span style="color:#ff0000;">***</span></div><div align="center"><span style="color:#ff0000;"></span></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_xK8EESwzBV9u5eMiSopKkp-RPrPzh5JTMsj1dpjFqe3wZeCmKA5B9QJt2p3vcArNXknqilVKGfJL1ML5OjzJCM4wYAUiimZo14W6OtwT19S3cnRR5Mp532h7XdbfQs6MporANw/s1600/25_SNEZ.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5571700686805180850" style="WIDTH: 284px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_xK8EESwzBV9u5eMiSopKkp-RPrPzh5JTMsj1dpjFqe3wZeCmKA5B9QJt2p3vcArNXknqilVKGfJL1ML5OjzJCM4wYAUiimZo14W6OtwT19S3cnRR5Mp532h7XdbfQs6MporANw/s400/25_SNEZ.jpg" border="0" /></a> </div><div align="center"><br /></div><div align="center">Snez (LF) - Illustration pour "<a href="http://www.amazon.fr/40-Street-Artistes-au-carr%C3%A9/dp/2918866091">40 Street Artistes Au Carré</a>" </div><div align="center">pour un autre texte intitulé "Ah Baisers d'Air". </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-10443041800107471032010-12-27T12:11:00.007+01:002010-12-28T11:09:15.071+01:00<div align="center"><strong><span style="color:#ff0000;">40 Street Artistes Au Carré </span></strong><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUW6d5YqQ4eWEs8X0hYP40ecJqx1BSsw4V08-FWMCd9Pen9ntj32_8h1hRjCSxh6lac71M79oomvTHptU42X0SZ7s_LNl9vcriI6xEdSpC-NMgp4zhz2o5eIbYZctPk4B17qQDUw/s1600/CouvSTREETART.jpg"></a></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE8kJBj-3cU_J3NqpiWZkcw0sjIdErhYvLsmJhQN7T-T7C2o-Tpo-mC3AgMuuxfisSv6V5BQy8VW-2ypvCZgPVCuhIS0duhskqSjfw0jH3vpUap7s_khM4GxdHfB_bplFLNq8zCA/s1600/CouvSTREETART.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5555307600982806418" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 144px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE8kJBj-3cU_J3NqpiWZkcw0sjIdErhYvLsmJhQN7T-T7C2o-Tpo-mC3AgMuuxfisSv6V5BQy8VW-2ypvCZgPVCuhIS0duhskqSjfw0jH3vpUap7s_khM4GxdHfB_bplFLNq8zCA/s400/CouvSTREETART.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Le livre qui "<span style="color:#ff0000;">40 Street Artistes Au Carré</span>" est né d'un challenge à l'ère du 4.0. Henri Kaufman, passionné d'art et toujours à la pointe des nouvelles technologies, crée le Miss.Tic Fan Club en 2005. C'est dans ce cadre que je fais sa rencontre. Ayant lu mes textes sur ce blog, il me propose d'élaborer un recueil en combinant nos passions communes au carrefour du Flashcode, du Street Art, de la Photo et de la Poésie.<br /><br />Après 11 mois de travail, il en ressort un panel d'oeuvres tout aussi étonnantes qu'inventives sous forme de performances, de dessins, de photographies ou encore de peintures murales. Plus qu'un recueil figé, ce livre interactif est une véritable galerie numérique. Il est à la fois une extension de la rue et un lieu de culture où chacun pourra se plonger, grâce à cette passerelle intemporelle qu'est le Flashcode, dans l'univers sans cesse réactualisé des 40 Street Artistes qui m'ont accompagnée dans cette aventure. </span></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><span style="font-family:Arial;"></span><br /><div align="justify"><span style="font-family:Arial;">Pour vous donner un avant-goût, voici d'abord ci-dessus la couverture à rabats de ce livre de 100 pages légèrement plus grand qu'un format A5, comportant mes textes et les contributions en noir et blanc des artistes <a href="http://www.flickr.com/photos/anisgraffiti/">ANIS</a>, <a href="http://www.michelbatlle.com/">MICHEL BATLLE</a>, <a href="http://baudelocque.com/">PHILIPPE BAUDELOCQUE</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/beplus/">BEPLUS</a>, <a href="http://www.myspace.com/17889924">CALIGR</a>, <a href="http://t.canto.free.fr/">THOMAS CANTO</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/enderstencil/">ENDER</a>, <a href="http://www.hautencouleur.fr/">ESPER</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/dja_louz/">DJA'LOUZ</a>, <a href="http://www.fkdl.com/">FKDL</a>, <a href="http://www.gregosart.com/">GREGOS</a>, <a href="http://www.jadikan-lp.com/">JADIKAN</a>, <a href="http://www.janaundjs.com/">JANA & JS</a>, <a href="http://www.jbleonardi.com/">JB</a>, <a href="http://www.jibc.unblog.fr/">JBC</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/kan_dmv/">KAN</a>, <a href="http://www.ikanografik.com/">KANOS</a>, <a href="http://www.kouka.me/">KOUKA</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/la_mouche/">LA MOUCHE</a>, <a href="http://www.myspace.com/leidylei">LEIDYLEI</a>, <a href="http://www.liliwenn.com/">LILIWENN</a>, </span><span style="font-family:arial;"><a href="http://www.flickr.com/photos/3dvw/">MAPE</a>, <a href="http://www.mimitheclown.com/">MIMI LE CLOWN</a>, <a href="http://www.am-files.com/">ALICE MIZRACHI</a>, <a href="http://mrqui.free.fr/">MONSIEUR QUI</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/neokone/">NEOK</a>, <a href="http://www.hautencouleur.fr/">RAPHAEL</a>, <a href="http://pixal-parazit.over-blog.com/">PIXAL PARAZIT </a>les PPA <a href="http://www.flickr.com/groups/shaka-nosbe/pool/">SHAKA & NOSBE</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/---s---/">SAÏR</a>, <a href="http://www.sly2.fr/">SLY2</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/snezone/">SNEZ</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/surianii/">SURIANI</a>, <a href="http://sowat1.com/">SOWAT</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/swingstreetart/">SWING</a>, et les <a href="http://www.flickr.com/photos/tsflab/">TSF </a>PAPY, MILOUZ & KOTEK.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify"><span style="font-family:Arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Merci à eux, à <a href="http://henrikaufman.typepad.com/">HENRI KAUFMAN</a> de m'avoir proposé l'idée d'écrire ces 40 textes illustrés, à EMMANUELLE INTINI pour la magnifique réalisation du livre et enfin XAVIER WARGNIER des <a href="http://www.agence-kawa.com/">Editions KAWA</a> pour sa confiance.<br /><br />Le livre sera disponible début janvier 2011, vous pouvez le précommander <a href="http://boutiquekawa.oxatis.com/PBSCProduct.asp?ItmID=7261204">ici</a>. <strong>Le code promo XAV40AR vous donne droit à -5%. </strong>Je vous propose d'en lire l'introduction, que j'ai illustrée de ce dessin, autoportrait réalisé au bille feutre et au crayon à papier (j'ai utilisé Photoshop pour y intéger le Flashcode qui renvoie à ce blog).</div></span><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgzy7wdDcw_Xa25HsWOCAJaXb1EICqFf_9KcotxzwT29KutlHZXWWdMsOjgG7cz0n058ECIJeUf6FBlPVoN00N0ztQtMokDCyDBgX7ukA2NQ5SrlEz9VOqRIZ9vAia1nXiUCb_Bg/s1600/1-+CHRIXCEL.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5555307359021722722" style="WIDTH: 281px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgzy7wdDcw_Xa25HsWOCAJaXb1EICqFf_9KcotxzwT29KutlHZXWWdMsOjgG7cz0n058ECIJeUf6FBlPVoN00N0ztQtMokDCyDBgX7ukA2NQ5SrlEz9VOqRIZ9vAia1nXiUCb_Bg/s400/1-+CHRIXCEL.jpg" border="0" /></a></p><p align="center"><br /><strong>Le Code et Le Labyrinthe </strong></p><p align="center">L’un mène au chemin de virtuels antipodes<br />Quand l’autre brouille la piste de ceux qui l’empruntent…<br />L’image du premier se compose d’un code<br />Tout aussi tortueux qu’un sombre labyrinthe.<br /><br />Damier court-circuité ou échiquier de mots,<br />Si sa clé nous échappe on reste sur le carreau.<br />Sous cette mosaïque faussement prosaïque<br />Le message est secret si l’on zappe sa logique !<br /><br />On peut tout simplement le trouver esthétique,<br />En imprimé pied-de poule il fait un beau textile :<br />Car son texte a du style pour qui maîtrise la grille…<br />Soyez cruciverbiste pour en capter l’éthique !<br /><br />Des casiers judicieux en tissent le langage<br />Encadrés noirs et blancs du tout et son contraire.<br />Un émail pour des mots dont l’octet s’envisage<br />Comme une note en cube sur une portée binaire.<br /><br />Surfant sur la vague de la sérendipité*<br />On trouve bien souvent ce qu’on ne cherche pas,<br />Et l’on cherche en vain ce que l’on ne peut trouver<br />Retenus par ces liens où d’autres âmes sont là :<br /><br />Au détour d’un clic, d’un site, c’est devenu un tic,<br />Comme dans ce jeu d’enfant où l’on projette un bic<br />A partir d’un point noir sur une feuille de papier,<br />Les connexions affluent entre des étrangers,<br /><br />Qui sans doute autrement ne se seraient croisés…<br />De mots de passe en réseaux l’homme dématérialise<br />Son rapport à autrui et choisit à sa guise<br />De passer du fantasme à la réalité…<br /><br />Le code photographié n’est pas sans rappeler<br />Le flou de l’anonyme, d’une tête pixellisée…<br />Il en est donc ainsi de ce code unique<br />Qui mène dans cet ouvrage à des lieux artistiques.<br /><br />Les sociétés humaines sont régies par des codes<br />Allant jusqu’aux objets qu’elle tatoue de ses nombres<br />Et si l’art s’en empare, à chacun sa méthode<br />Pour y représenter ses clartés et ses ombres.</p><div align="justify"><br /><em><span style="font-size:85%;">*Le mot sérendipité est en français un néologisme dérivé de l'anglais « serendipity », un terme introduit en 1754 par Horace Walpole pour désigner des « découvertes inattendues ». A lire : <a href="http://boutiquekawa.oxatis.com/PBSCCatalog.asp?ItmID=7157922">Les Carnets de Sérendipité </a>par Henri Kaufman !:)</span></em></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-67484647721757428902010-09-29T16:00:00.006+02:002010-10-04T15:40:50.240+02:00<div align="center"><strong><span style="color:#ff0000;">DOGGY BAGUES</span>, KESAKO ?</strong></div><div align="center"><strong></strong></div><div align="justify"><strong><span style="font-size:78%;color:#ffffff;">OOOOOOOOOOOOO</span></strong></div><div align="justify"><strong></strong><a href="http://membres.lycos.fr/chrixpix/REPERTOIRE/IMAGE.jpg" target="_blank"></a></div><div align="justify"></div><div align="justify">J’avais déjà il y a quelques années (!) parlé sur ce blog de ma collection de bagues et de la symbolique du majeur levé.</div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><a href="http://henrikaufman.typepad.com/eclectihklog/2010/09/vos-bagues-vous-trahissent-.html">Henri Kaufman </a>fait du 2 en 1 puisqu’il m’a demandé de m’exprimer sur ce que représente pour moi le fait de mettre telle ou telle bague à un doigt donné. Je me suis donc intéressée à fond à ce sujet passionnant, puisant dans la documentation qu’Henri m’a donnée et sur Internet. J’avais dit en plaisantant à Henri que le jour du tournage de la vidéo je viendrai avec mon «doggy bagues»…et je ne croyais pas si bien dire !<br /><br />C’est avec surprise que j’ai découvert que le mot « bague » est un dérivé de bagage (cf. bag = sac en anglais). Mot qui n’est d’ailleurs pas à confondre avec son homophone « baguage » qui consiste notamment à mettre des anneaux aux pattes des dindons. Ce qui intéresse particulièrement Henri, c’est de savoir ce qui se cache derrière la symbolique des bagues et dans quelle mesure elles peuvent trahir l’état d’esprit d’une personne, son humeur du moment, ses préoccupations, voire les rapports de séduction qu’elle entreprend avec les autres, de manière plus ou moins consciente…<br /><br />Tout le monde connaît la signification de l’alliance, ce cercle sans début ni fin qui symbolise la pérennité d’une relation. Porté de tous temps à l’annulaire gauche par les mariés, il renverrait à la veine qui mène au cœur selon les anciens Grecs, puis les Romains (vena amoris). Le succès de l’anneau «Trinity» (3 anneaux) lancée par Cartier et créée par Jean Cocteau s’explique par le fait qu’elle est une forme de matérialisation de la "sainte trinité" rappelant le salut ecclésiastique (index, majeur, annulaire levés).<br /><br />J’ai trouvé toutes sortes d’interprétations selon les bagues et leurs usages : par exemple les bagues au pouce seraient plutôt portées par les gays. Au 19ème siècle, le port d'une bague portée à ce doigt par une femme signifie qu'elle soutient le mouvement féministe. Les féministes se faisaient souvent faire le portrait en portant ostensiblement une bague au pouce. Les bagues au pouce seraient un signal que les porteurs veulent se distinguer de la masse. Ce qui est certain, c'est qu'à l'origine dans le milieu gay hard, elle symbolise le port d'un cockring.</div><div align="justify"><br />Elles seraient portées à l'index par les esprits «cartesiens» et les «meneurs», au majeur (medius), les «calmes» et «émotionnellement vulnérables», et à l'annulaire par les «conviviaux». S’agissant de l’auriculaire, plusieurs significations sont données. Les francs-maçons portent leurs bagues à ce doigt. Le design de ces bagues est souvent inspiré des "bagues surprises" du 17e siècle. Celles-ci étaient dotées d'un petit logement recouvert d'un opercule à charnière permettant de dissimuler un objet magique ou un autre petit objet témoignant de l'appartenance à une société secrète. Les chevalières sont des bagues à armoiries portées à ce doigt-là par les nobles anglais.<br /><br />A la fin du 18e siècle vient s’ajouter une autre nouveauté: les bagues dites à regard dont les pierres forment une sorte d’acronyme. Lues dans un certain ordre, les premières lettres des pierres forment un mot : <span style="color:#ff0000;"><strong>L</strong></span>apis-lazuli, <span style="color:#ff0000;"><strong>O</strong></span>pale, <strong><span style="color:#ff0000;">V</span></strong>ermeil (autre nom du grenat) et <strong><span style="color:#ff0000;">E</span></strong>meraude suggèrent le mot “LOVE”. Je ne connaissais pas ce système mais ça me donne un nouveau prétexte pour m’acheter une new bague ! Il ne me reste plus qu’à en trouver une avec <strong>C</strong>itrine, <strong>H</strong>ématite, <strong>R</strong>ubis, <strong>I</strong>olite, et une pierre ou un métal qui commence par <strong>X </strong>pour faire Chrix mais j'ai pas trouvé ;-)<br /><br />De manière prosaïque, quand une bague me plaît, au moment de l’acheter il ne reste pas toujours toutes les tailles alors je la mets où je peux, du moins où va ma préférence c'est-à-dire soit annulaire soit majeur. Il m’arrive rarement de mettre des bagues à l’index ou à l’auriculaire, et jamais au pouce elles me gênent (sans doute parce que dans le cas de l’auriculaire et le pouce, ces deux doigts étant chacun à l’extrémité de la main, les recouvrir c’est un peu se refermer et j’ai besoin de sentir mes mains libres d’un côté comme de l’autre). C’est donc plus une question de confort que de signification…Je mets rarement 2 bagues à une main (sensation d’encombrement) et si je le fais, jamais sur 2 doigts qui sont côte à côte. Pour la pierre, c’est la couleur de mes vêtements et de mon maquillage. Ce sont donc des considérations purement esthétiques qui déterminent mon choix !</div><div align="justify"></div><div align="justify"><span style="color:#ffffff;">********************</span></div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="center"><strong>Les explications en live filmées par HK :</strong> </div><div align="center"></div><div align="center"><span style="color:#ffffff;">****************</span></div><div align="justify"></div><p align="center"><object height="385" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ibdwZnieUcw?fs=1&hl=fr_FR"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/ibdwZnieUcw?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object></p><div align="justify"><br /></div><p align="justify">Les vidéos de <a href="http://pierre-philippe.blogspot.com/search/label/Les%20videos%20du%20succes">PPC </a>& HK sont disponibles sur les sites respectifs de ces messieurs, et offrent un regard éclairé en 7 questions/7 minutes sur des sujets aussi variés que la façon de récupérer son ex, réussir une bonne poignée de mains ou gérer son stress au bureau ! Regardez-en une chaque matin, ça vous fera commencer la journée avec le sourire !</p>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-5432643922031078692010-09-13T00:09:00.001+02:002010-09-13T09:52:14.072+02:00<div style="TEXT-ALIGN: center"><strong>Locus Solus</strong><br />(2)<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">J’avais prévu de visiter Brighton le lendemain de notre expédition à Owling Manor, mais je ne pouvais rester sur ma faim. L’image du vieux piano au beau milieu de cette ferme vide me hantait. J’avais dit à Andrée combien ce serait génial de la filmer en train de chanter et de la photographier en Barbara Hendrix dans ce lieu décalé, et elle était d’accord avec moi : il fallait y retourner ! Levées à 6 heures, arrivées vers 9, nous avions toute la journée pour nous amuser dans la campagne anglaise.<br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJWcrDRw-yKYzW2kK2aS7KL6rfSGizbmtOVZiKGOyrP5y3at5AuRDLKHTPUtAUOOJVyPvM4uQ02ZxXJO9MBk9pPkEJNesxUvkCtGjTvGYrRrLJI93nPkvQXC6Q3i48d8JK2RzbGg/s1600/1hortensias_6713.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516139707976082946" style="WIDTH: 283px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJWcrDRw-yKYzW2kK2aS7KL6rfSGizbmtOVZiKGOyrP5y3at5AuRDLKHTPUtAUOOJVyPvM4uQ02ZxXJO9MBk9pPkEJNesxUvkCtGjTvGYrRrLJI93nPkvQXC6Q3i48d8JK2RzbGg/s400/1hortensias_6713.jpg" border="0" /></a><br /></div><br />C'est sous un soleil éclatant que nous sommes arrivées à Owling Manor. L'exploration a commencé par le jardin, où la nature a parsemé le terrain de multiples herbes folles et plantes de toutes sortes.<br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXIp-ZaPkc3PDufAVzHj9R6Bp3kZayDOzqzKtiS0e7ADpyqhb-rI-6w5bn_HwJTAfspFGeqISLEdjwZ6ui-hq5FUijX0EyRN6HRMFzpthaqluEulEvovSyLFrkGlIiPhQyyyznNA/s1600/3bassin_6946.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516138677570278338" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 266px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXIp-ZaPkc3PDufAVzHj9R6Bp3kZayDOzqzKtiS0e7ADpyqhb-rI-6w5bn_HwJTAfspFGeqISLEdjwZ6ui-hq5FUijX0EyRN6HRMFzpthaqluEulEvovSyLFrkGlIiPhQyyyznNA/s400/3bassin_6946.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Ce petit bassin m'a frappée par la quasi régularité des 8 arbustes poussant autour. Ils donnent un semblant d'ordre dans ce fatras de verdure.<br /></div></div></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCtJJMJJDIBr_tztUrMHW2Mvn4zcuW_9eKN1S7mAFyP_EnmCcgtNzL5ghjau6-AfW31XivIY1SKaJnCGYJE8IoV-PvuCPaFUsyjyPnDGdj1FqNe0eVGFDDEPC0VR3LXlVjf9rq3Q/s1600/2house_6889.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516138696399539442" style="WIDTH: 275px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCtJJMJJDIBr_tztUrMHW2Mvn4zcuW_9eKN1S7mAFyP_EnmCcgtNzL5ghjau6-AfW31XivIY1SKaJnCGYJE8IoV-PvuCPaFUsyjyPnDGdj1FqNe0eVGFDDEPC0VR3LXlVjf9rq3Q/s400/2house_6889.jpg" border="0" /></a><br /><br />La façade en briques rouges de la maison est ornementée de trèfles sculptés.<br /><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSYpuXkQ3Xsz8g-_0uEYyqBGnNUcO7fgOhzyi7cT8cYCQMLvYYAO2f61c_zNYtK-4Qqf_UuPsehx-hTPEuJYTf2MASRL3K46Sb70iLJFMzdreLISaHcpW3Bxwfe3V-YszD4VmCmw/s1600/2roof_6920.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516138686383173426" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 288px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSYpuXkQ3Xsz8g-_0uEYyqBGnNUcO7fgOhzyi7cT8cYCQMLvYYAO2f61c_zNYtK-4Qqf_UuPsehx-hTPEuJYTf2MASRL3K46Sb70iLJFMzdreLISaHcpW3Bxwfe3V-YszD4VmCmw/s400/2roof_6920.jpg" border="0" /></a><br /><br />Vue du toit.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRhE-o9lnGX03ryLyzd757r5D5C0BdcUSFugDDsXnMqFPLVoTxOeXGItkLfJvG96HAZ1uILjca0uwSQ8Y_neOwITQkBZrV3ZIEl9P_l2HI-3-VEz_rkLLiQXQx3Goc1teXmn2zZw/s1600/4stairs_6729.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516138948546731826" style="WIDTH: 267px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRhE-o9lnGX03ryLyzd757r5D5C0BdcUSFugDDsXnMqFPLVoTxOeXGItkLfJvG96HAZ1uILjca0uwSQ8Y_neOwITQkBZrV3ZIEl9P_l2HI-3-VEz_rkLLiQXQx3Goc1teXmn2zZw/s400/4stairs_6729.jpg" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">La première vue que l'on a en entrant dans la maison est cet escalier où subsiste encore un tapis rouge et un puits de lumière de forme ovale.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6ACrjWrtvzyDgsn3V9j9xOoaiMJLBqwgXnl0-cJZ1CFam68JaNA7IyI9FrMdXXwACmacxWLQy3WOPVS8JJKfzRnTqgeIpsSXTzhIQKkxxEpZIdBVOCElRSBmbyPaeJ6bXHyXfRg/s1600/5liar_6849.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516138943474119730" style="WIDTH: 272px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6ACrjWrtvzyDgsn3V9j9xOoaiMJLBqwgXnl0-cJZ1CFam68JaNA7IyI9FrMdXXwACmacxWLQy3WOPVS8JJKfzRnTqgeIpsSXTzhIQKkxxEpZIdBVOCElRSBmbyPaeJ6bXHyXfRg/s400/5liar_6849.jpg" border="0" /></a><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify"><br />Les vestiges d'une vie passée sont disséminés dans les pièces au gré du passage des visiteurs qui, comme nous, s'en donnent à coeur joie, déplaçant les objets au gré de leur envies. Ici, le tag "LIAR" est le seul de la maison. Il est d'autant plus étrange de le trouver ici, car son double-sens est bizarrement pertinent. En anglais "liar" signifie à la fois "menteur" et "allongé", et renvoie tour à tour vers le mensonge de la mise en scène et la dormeuse imaginaire qui a laissé ses escarpins au pied du lit...</div><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTA5XlwxR6BkK_605-Wz0EFYgxzWpdOzVPu4bn3wzx3rH0FaF6NUcf2ARvAuXNKGb_0A4uGr0Xx7qVGwN9yiDJZOe_SVFdhR3iGvy0i6jezOvSP0kCu-7yy6TqbGOIMuyGuQRdw/s1600/6chambre_6878.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137830935034114" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 267px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTTA5XlwxR6BkK_605-Wz0EFYgxzWpdOzVPu4bn3wzx3rH0FaF6NUcf2ARvAuXNKGb_0A4uGr0Xx7qVGwN9yiDJZOe_SVFdhR3iGvy0i6jezOvSP0kCu-7yy6TqbGOIMuyGuQRdw/s400/6chambre_6878.JPG" border="0" /></a><br /><br />Dans la chambre d'à-côté, le désordre ambiant se reflète dans le miroir d'une large armoire.<br /></div><span style="TEXT-DECORATION: underline"><br /></span><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS6TrXRw9RYdEX4iCWkJ6J49XsUIgUS8la3m1eg10vyn4hyphenhyphenj2RS2WYeshBMRFvaWOu8Qrgddvsz7TcG8OE630hvXIIqWZ04Q-FeCS7TDbWWNaX3q7G_7Uh1_OnlE_rdTMnnShvDA/s1600/7kitchen.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137802112887410" style="WIDTH: 267px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS6TrXRw9RYdEX4iCWkJ6J49XsUIgUS8la3m1eg10vyn4hyphenhyphenj2RS2WYeshBMRFvaWOu8Qrgddvsz7TcG8OE630hvXIIqWZ04Q-FeCS7TDbWWNaX3q7G_7Uh1_OnlE_rdTMnnShvDA/s400/7kitchen.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">La cuisine n'a rien à envier au reste des pièces encombrées de nombreux objets d'un quotidien révolu, et dont la troublante présence semble nous impliquer dans une proximité, une intimité presque dérangeante tant elle est poussiéreuse et ébréchée.<br /><br />Il ressort de mes recherches que le manoir appartenait à un couple franco-hispano-anglais. Le propriétaire, fils d’une duchesse espagnole, est né en 1913 en France. Il épouse une anglaise en 1957 à Londres.<br /></div><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3mtW2KbR_JTWS-CcvwqExtgx58dVnd8L-lgl1zL3cEzRpuf0gw6fnoTs6NSQlNmXSt2r1xa96WVPpdg3zyGvEqka4Olm8JicL2VTAvr6xXQiGMQeh6tOthtmih5f_r3_K61Q3gg/s1600/7pottery.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137791772742178" style="WIDTH: 388px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3mtW2KbR_JTWS-CcvwqExtgx58dVnd8L-lgl1zL3cEzRpuf0gw6fnoTs6NSQlNmXSt2r1xa96WVPpdg3zyGvEqka4Olm8JicL2VTAvr6xXQiGMQeh6tOthtmih5f_r3_K61Q3gg/s400/7pottery.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Potier, il était également peintre. Sa femme cultivait diverses espèces d’orchidées au manoir. Quant à la maison, elle daterait de 1904.<br /><br /></div></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaTFuTRL3Nhlotra9Or20Yqk5_XSziU5vymR0c4IrCot3gxDqjh_Co6PHvadsPlJkVoPR_AouaV0VWSaelJf2PJ9AakOfF0Z3bu9UogRusJJzWfC_vRAehgPy331vBXEclvs89QA/s1600/8valise_6851.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137086234052898" style="WIDTH: 259px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaTFuTRL3Nhlotra9Or20Yqk5_XSziU5vymR0c4IrCot3gxDqjh_Co6PHvadsPlJkVoPR_AouaV0VWSaelJf2PJ9AakOfF0Z3bu9UogRusJJzWfC_vRAehgPy331vBXEclvs89QA/s400/8valise_6851.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Pour une raison ignorée, elle fut abandonnée par ses occupants avec tout son contenu (peintures, vaisselle, meubles, vêtements, etc…). Comme si un drame soudain ou une lubie avait forcé le couple à partir sans même faire ses valises...<br /><br />La maison et son terrain sont actuellement en vente pour une somme de 3 millions de livres et selon des sources non confirmées, la propriétaire qui serait toujours vivante aurait 104 ans ! Le couple n’ayant pas eu d’enfants, le manoir revient à une nièce bien négligente.<br /></div></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLoSmmcRxffX7w8BXBeCpTKjrdsU7cjTGfWSsYd-ictBntWw0ix3rH6DAEy_dW_S4fKp_uslSk0L-jbNOlwWemSYEVK2sVb3ckq-WR790sBulJZOGFgVvRgsO8OL3u0KP2mGaJtA/s1600/9roussel_6860.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137074471643490" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 313px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLoSmmcRxffX7w8BXBeCpTKjrdsU7cjTGfWSsYd-ictBntWw0ix3rH6DAEy_dW_S4fKp_uslSk0L-jbNOlwWemSYEVK2sVb3ckq-WR790sBulJZOGFgVvRgsO8OL3u0KP2mGaJtA/s400/9roussel_6860.JPG" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Parmi tous les objets, livres, prospectus qui traînaient, j’ai trouvé une édition française de 1932 des <em>Impressions d’Afrique </em>de Raymond Roussel (1877-1933). Elle m’attendait je crois. De son temps Raymond Roussel était un écrivain décrié et incompris. Admiré des oulipiens et des surréalistes, il aimait particulièrement manier la «<a href="http://judgisblog.blogspot.com/2007/02/le-code-se-cre-ou-la-langue-des-oiseaux.html#links">langue des oiseaux</a>», autrement dit l’homophonie. Pour l'anecdote, il y a un double-sens dans son titre : les «Impressions d’à fric», furent publiées à compte d’auteur. Dans la perspective de vous livrer les miennes, j'ai emporté celles-ci avec moi comme souvenir.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQonYPremgpFuz7MKDNTdwtZA_tVktsM3gwqKGcSNpwQdcDffNVSPGQ55WteqJja4rV_uHBLPY8tNau3rMSi0tt7NZJ-Bw7KH0cLg5IbxKRw_E1hEqXnWkvtG6TQmw_qi3DPOD0g/s1600/10keepout_6690.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137063978504130" style="WIDTH: 267px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQonYPremgpFuz7MKDNTdwtZA_tVktsM3gwqKGcSNpwQdcDffNVSPGQ55WteqJja4rV_uHBLPY8tNau3rMSi0tt7NZJ-Bw7KH0cLg5IbxKRw_E1hEqXnWkvtG6TQmw_qi3DPOD0g/s400/10keepout_6690.JPG" border="0" /></a><br />Message d'accueil...<br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Il nous restait à Andrée et moi une dernière chose à faire avant de partir. Retourner à la ferme abandonnée.<br /></div><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixyfyFAaCMpimEvsFSJu7T-mxxL4AJrwaChdVGSGdBFmXRhN_LjyPeGrXQ_bv5CdVi1A-ULxl_COgtttc9o3ZxbuKLJIGZXA4t89SOWEubW9OGOTD-nPHW3E7TWbjAxeCXvHS8sA/s1600/11piano1_6589.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137058476312322" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 276px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixyfyFAaCMpimEvsFSJu7T-mxxL4AJrwaChdVGSGdBFmXRhN_LjyPeGrXQ_bv5CdVi1A-ULxl_COgtttc9o3ZxbuKLJIGZXA4t89SOWEubW9OGOTD-nPHW3E7TWbjAxeCXvHS8sA/s400/11piano1_6589.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Voici le vieux piano tel que nous l'avions trouvé la veille, vers 20 heures. A l'heure où nous y sommes retournées le lendemain, autour de 15 heures, il était plongé dans l'obscurité. Il nous a fallu une bonne demi-heure pour le déplacer de quelques mètres et ainsi gagner en luminosité. Le pauvre piano était tellement en miettes que nous avions peur qu'il ne se transforme en tas de poussière.<br /></div><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfoBRpRRL1hpykXEcZeuSgUdJw2t1HUsmTKieqj81TiQRxirce2_ZcaiKDql10MSUNigLkE4ocaUjv9rhDuUGTa_mktBb6QKfe50k2a8qSmjpRdVmE5f_d3YKyRnLVn4vZY3TdSQ/s1600/12copie.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5516137044403239074" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 273px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfoBRpRRL1hpykXEcZeuSgUdJw2t1HUsmTKieqj81TiQRxirce2_ZcaiKDql10MSUNigLkE4ocaUjv9rhDuUGTa_mktBb6QKfe50k2a8qSmjpRdVmE5f_d3YKyRnLVn4vZY3TdSQ/s400/12copie.jpg" border="0" /></a><br /></div><div align="justify"><strong></strong><br />Mais nous étions suffisamment motivées pour marquer la note finale de cette aventure, sachant que nous ne reviendrions pas de sitôt dans cet endroit. Dans sa robe de velours, Andrée, en chantant là ses plus belles arias classiques, a redonné en quelque sorte une seconde vie au vieil instrument dont la voix s'était tue depuis bien longtemps. Dans cette campagne anglaise silencieuse, l'"Urbex Singer" avait encore fait une touche ! </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-18057210381238329852010-09-04T21:21:00.007+02:002010-09-13T00:10:35.201+02:00<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; font-weight: bold;">OWLING MANOR<br />(1)<br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>Londres, 30 août 2010. Mon amie Andrée et moi partons ce jour-là à la découverte d’un étrange manoir victorien abandonné. Nous ne nous doutons pas encore qu’y arriver sera un véritable parcours du combattant. Les tracas commencent lorsque, après avoir pris nos billets, nous nous trompons de quai. Le train part dans 3 minutes, il est environ midi. Je commence à courir, persuadée qu’Andrée me suit. C’est là que je la perds. Le hic, c’est qu’elle m’a affirmé être partie sans son téléphone portable…alors après plusieurs minutes de recherche je finis par demander à ce qu’une annonce soit faite dans toute la gare pour qu’Andrée me retrouve au point d’accueil…sauf que pendant ce temps là elle a pris le train en direction de la ville où nous devons aller pour faire le changement, ce que je finis par savoir en vérifiant mes SMS, car finalement, elle a bien son portable ! Nous finissons par nous retrouver sur le quai de la gare. Une heure de perdue. Toujours dans le rush, je demande à un employé de la ligne où part le prochain train pour Dovecourt, notre destination. Il me dit quai 3 dans 3 minutes. Nous voilà donc dans le train. On commence à se prendre la tête à propos de l’incident, pendant au moins une bonne demi-heure, puis le temps passe, passe, passe…le contrôleur arrive et nous dit qu’on n'est pas dans le bon train ! Stupeur, stress, énervement, il est 14h30, mais le contrôleur est sympa, ne nous fait pas payer d’amende (on a fait l’équivalent de deux fois le trajet prévu) et nous ne nous laissons pas décourager…on refait le chemin inverse et on repart. Avec tous ces contretemps, nous arrivons à Dovecourt à 17 heures !<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Selon le plan que nous avons, le manoir se trouve à une bonne demi-heure de marche, il ne faut donc pas lambiner…mais le plan que j'ai imprimé indique une route qui ne s'arrête pas à l'endroit indiqué, le gars de l’auberge du patelin nous dit que c’est la première à gauche alors que c’est la deuxième…Nous sommes à l’orée d’un bois, et il est 18 heures.<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh83ggnJRzzyRjq2onMxpRgbejhnCu1FjcLLe5GelKbQuz71u4-XLdUVJEm4YK5Q5aujDtngV8jPhbolLqM0wnxnhSyxhRobwELh0oNkQ4bgdRtAKFHbuoH_uHl8nq1ephyYB-17w/s1600/1oree_6577.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 270px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh83ggnJRzzyRjq2onMxpRgbejhnCu1FjcLLe5GelKbQuz71u4-XLdUVJEm4YK5Q5aujDtngV8jPhbolLqM0wnxnhSyxhRobwELh0oNkQ4bgdRtAKFHbuoH_uHl8nq1ephyYB-17w/s400/1oree_6577.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110962004950978" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">On rencontre un type sur la route qui nous dit « oui, Owling Manor c’est à un mile de là, une maison très mystérieuse, il faut passer au-dessus d’une barrière, traverser un champ pour y arriver… », on fait tout ça mais on trouve toujours pas ! Entre-temps, on a couru dans les ronces, les orties, moi stressée de voir la lumière tomber, Andrée plus zen que le dalaï-lama ...elle est d'ailleurs d’une patience exemplaire et je lui décerne une médaille pour me suivre dans cette galère avec le rush que je lui impose…</div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdgeHoIvyH6r18vSwRdy_9Sxn3BCrrPkaXzpjmUUgjnI5pZcdzgiqYgDfyf6XixqNt_YQrK4tbrFdYVL0MR9TejjzNEKRtYErPr0uoF6BD8Ih4LJBD08EtU_fSk4Gks9q-etCwPQ/s1600/2farm_6580.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 257px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdgeHoIvyH6r18vSwRdy_9Sxn3BCrrPkaXzpjmUUgjnI5pZcdzgiqYgDfyf6XixqNt_YQrK4tbrFdYVL0MR9TejjzNEKRtYErPr0uoF6BD8Ih4LJBD08EtU_fSk4Gks9q-etCwPQ/s400/2farm_6580.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110520989704290" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Puis, une habitante du coin nous dit que c’est la porte d’après sa maison…on grimpe au-dessus d'une barrière, dans la boue et les orties, et on explore un corps de ferme…je me dis que ce sont sûrement les dépendances du manoir…<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIWcHny6nZkSQnHa-TE6Dw7BoIH7Sa5EcGXxMrxXOBT1bNrqWTKyCSnnrxL4MSUy4KBhZAzrxPVsVkBpUBZmhhA4zoS2Y3QUnkUXv2kKm06jR0EuKVG3sz46ORjK6OjENBNq4ZVw/s1600/3stair_6601.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 276px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIWcHny6nZkSQnHa-TE6Dw7BoIH7Sa5EcGXxMrxXOBT1bNrqWTKyCSnnrxL4MSUy4KBhZAzrxPVsVkBpUBZmhhA4zoS2Y3QUnkUXv2kKm06jR0EuKVG3sz46ORjK6OjENBNq4ZVw/s400/3stair_6601.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110518707471666" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Mais à part ce vieux piano moisi, rien ne ressemble de près ou de loin à un manoir ici…ce n’est pas la bonne friche ! Nous venons de perdre une heure supplémentaire.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWqmXL2KJVZGbI3RwzaBJ4RKMnbU7Kn2K_h3LjWt4ibvy4jxtBqgk8O_lu3ttuaXA47TIKobbEHmx-qk7zQAsRh7ui4EV2sZStz22h4ukUZ1LucrXBoY6ccE0b4ZJiGwqjlgYjnQ/s1600/4piano_6590.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 278px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWqmXL2KJVZGbI3RwzaBJ4RKMnbU7Kn2K_h3LjWt4ibvy4jxtBqgk8O_lu3ttuaXA47TIKobbEHmx-qk7zQAsRh7ui4EV2sZStz22h4ukUZ1LucrXBoY6ccE0b4ZJiGwqjlgYjnQ/s400/4piano_6590.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110510046834898" border="0" /></a></div></div><br /><div style="text-align: justify;">Alors on fait demi-tour, on retente la porte d’en face, redemande aux habitants de la maison d'à côté qui nous disent "vous pouvez pas le rater si vous suivez le chemin bordé de sapins", mais on ne trouve pas le chemin et, à bout de nerfs, crevée, en sang, démangée par les orties anglaises qui sont décidément plus belliqueuses que chez nous, au moment ultime de baisser les bras, le chemin est là sous mes yeux...<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOmsNj03WveK5nWerTv7iyxGL_XRBOErtAWrff274DNDIe_WXBDFfWo9DXoz7fqPRWtc4_y8jCBkF01h9LKoQz7gld8RKbwQBhZnM6ydSczY2X8dAS-6tnoZpwoQ_Mmn7SsbS9bQ/s1600/5house_6682.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 260px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOmsNj03WveK5nWerTv7iyxGL_XRBOErtAWrff274DNDIe_WXBDFfWo9DXoz7fqPRWtc4_y8jCBkF01h9LKoQz7gld8RKbwQBhZnM6ydSczY2X8dAS-6tnoZpwoQ_Mmn7SsbS9bQ/s400/5house_6682.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110505779601106" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;">Quand nous arrivons Owling Manor, il est 20 heures. Malgré la lumière qui faiblit, nous faisons tout de même un tour rapide, histoire de prendre quelques photos. La maison est beaucoup plus ravagée que ce que j'ai pu voir sur le net. Mais elle reste néanmoins étonnante, de par son architecture biscornue.<br /></div><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX1_DJ0Ef2Kh0xXovMLVbjwaZAnXWrqPYxcvWIgalIcyVUup7jtUx8eaLylLxMWhw7mbQ9NWHaeFdSPIZc9TQL2Y8wNdzIqAk2nDbvGuBvIPqz0IrkQubV4DbgzxbRz9rWgN8ptg/s1600/6fauteuils_6676.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 267px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX1_DJ0Ef2Kh0xXovMLVbjwaZAnXWrqPYxcvWIgalIcyVUup7jtUx8eaLylLxMWhw7mbQ9NWHaeFdSPIZc9TQL2Y8wNdzIqAk2nDbvGuBvIPqz0IrkQubV4DbgzxbRz9rWgN8ptg/s400/6fauteuils_6676.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110497550404018" border="0" /></a><br /><br />Le salon et ses fauteuils jumeaux, au rez de chaussée.<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQnnFlod6If7vvVF7SWsdUeUjKDgwUkNU8N31LQNLW0aGBuygBwS5SXC4fhz4Ci3TwXQY-NByt3v9Y7OvCXLMEqU_NgtqDnVoFoFvtS2ShYfVqHmZbslMB20mVtj-GBht7spVs2A/s1600/8puits+lumiere_6615.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 271px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQnnFlod6If7vvVF7SWsdUeUjKDgwUkNU8N31LQNLW0aGBuygBwS5SXC4fhz4Ci3TwXQY-NByt3v9Y7OvCXLMEqU_NgtqDnVoFoFvtS2ShYfVqHmZbslMB20mVtj-GBht7spVs2A/s400/8puits+lumiere_6615.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110168425354162" border="0" /></a><br /><br />Le puits de lumière au milieu de la maison.<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilH_unDmmYjTncCSqqEhR2uiWy1Kfk9gvsMbpFpQEm8d9Ij3pHsyp3lvg9EtFc7MvZyzmYW8QwPYJ0QKCW_Q1qnYJ1TUKhlQGyt0TmYQyI6TJW0jsV2qJ1AH0RiOVnTSN6t8EGGw/s1600/9witch_6613.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 264px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilH_unDmmYjTncCSqqEhR2uiWy1Kfk9gvsMbpFpQEm8d9Ij3pHsyp3lvg9EtFc7MvZyzmYW8QwPYJ0QKCW_Q1qnYJ1TUKhlQGyt0TmYQyI6TJW0jsV2qJ1AH0RiOVnTSN6t8EGGw/s400/9witch_6613.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110157008495570" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;">Il est clair que des mômes du coin sont venus faire des fêtes au vu des cadavres de bouteilles que nous avons trouvé, certains s'amusant à faire des mises en scène comme pour accentuer le côté singulier et l'atmosphère glauque de la demeure. Une toile avec un portrait de femme déchiré, un balai de sorcière et une robe noire mitée composent les ingrédients d'un mauvais film d'horreur de série B.<br /></div><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOk0dPs_Z5qt0AROwfa-URp7mcbeg4t1uPBd5P90y9uSDqG2UD-l_b-R86Ha88tZF1OrQVOC9NV6zddfAusC_Hn9qelaSdw_ayxdSRgKWhjdCVPsiPeWm9gF2Dn_nBM8vFRd7rAg/s1600/10atelier_6636.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 282px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOk0dPs_Z5qt0AROwfa-URp7mcbeg4t1uPBd5P90y9uSDqG2UD-l_b-R86Ha88tZF1OrQVOC9NV6zddfAusC_Hn9qelaSdw_ayxdSRgKWhjdCVPsiPeWm9gF2Dn_nBM8vFRd7rAg/s400/10atelier_6636.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110152307733026" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: justify;">L'un des habitants du manoir était sûrement le peintre qui a représenté cette femme brune au regard étrange sur plusieurs toiles et esquisses trouvées dans la maison. Cette pièce devait être son atelier.<br /></div><br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP9MB4uexviZaZ_ZdbEiDf6_HfJKoxMxGIBwatkZifdSyxemi4HfiqSu5PwnY-oUdWP7ryL-ljZrrnvJQLzSeaeHt79O1kAJwkiB7Dj5BGLfhqMRN7sj091NVNKJIvYsu-h1CSgw/s1600/11dove_6643.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 272px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP9MB4uexviZaZ_ZdbEiDf6_HfJKoxMxGIBwatkZifdSyxemi4HfiqSu5PwnY-oUdWP7ryL-ljZrrnvJQLzSeaeHt79O1kAJwkiB7Dj5BGLfhqMRN7sj091NVNKJIvYsu-h1CSgw/s400/11dove_6643.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513110143648411778" border="0" /></a><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Sur le toit, de nombreuses tourterelles ont élu domicile et ont contribué à ravager le plancher vermoulu du 3ème étage. Le temps presse et il nous faut rentrer...Andrée et moi ne nous imaginons pas une seconde rester dormir cette nuit dans cette lugubre maison et nous décidons de lever le camp. C'est à ce moment-là qu'Andrée se dit inspirée pour chanter <span style="font-style: italic;">a capella</span> une aria dans ce lieu paisible et désolé...<br /><br /><div style="text-align: left;"><object width="640" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/CsEJlrDS3UU?fs=1&hl=fr_FR"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/CsEJlrDS3UU?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object><br /></div><br />Je filme la scène, comme dans un rêve...la voix d'Andrée s'élève et c'est alors que les ululements des chouettes lui répondent en coeur...il fait presque noir, on ne voit rien mais il nous reste le son de cet interlude bizarre d'un chant "at nightfall" devant un manoir peut-être hanté ! J'avais presque peur qu'Andrée éveille les esprits par son chant puissant et aigu, mais quand la nuit est venue, c'est dans l'apaisement que nous avons pris le chemin du retour. Qui a dit que la musique adoucit les moeurs ? Il faut savoir qu'Andrée observait le jeûne et qu'elle n'avait ni bu ni mangé de la journée...cette femme presque quinquagénaire est surhumaine !<br /><br /><div style="text-align: center;">*<br /></div><br />J'étais certes frustrée de ne pouvoir explorer plus en détail Owling Manor, mais finalement très contente de ma journée avec Andrée, devenue pour l'occasion une "URBEX* SINGER" plus qu'honorable ! Il ne me restait que ces rares clichés de mauvaise qualité mais les souvenirs étaient là pour pallier à ma déception. A moins...à moins que le sort n'en décide autrement...<br /><div style="text-align: right;"><br /><div style="text-align: right;">TO BE CONTINUED<br /><br /><span style="font-size:85%;">*Urbex = contraction anglaise de urban exploration (exploration urbaine)</span><br /></div></div></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-14634079850491464562010-06-22T15:05:00.001+02:002010-06-22T16:30:16.278+02:00<div align="center"><strong>MAISON ABANDONNEE A NAMUR</strong> </div><div align="center"></div><div align="center">***</div><div align="center"></div><div align="justify"></div><div align="justify">Namur, dimanche 20 juin 2010, 17h45. J’ai une heure ou deux à tuer avant de prendre le train pour Bruxelles à destination de Paris. Mon amie M-E, qui connaît mon goût immodéré pour l’exploration urbaine, me dépose en voiture devant une étrange maison abandonnée à quelques pas du Casino, face à la Meuse. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSbdkg99G4vufnpDN3rFclAC5C1c4Bu7bxcWK7YQMg2RiLxbfY-61I9FeqxLEUOexMj97h4z3CUA89VxwQgAFaouMFpcJNMKatETO484Q9-J0d-gOhjBe8EhQThVDZ97_vpD_LgQ/s1600/A_6351.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565800171774754" style="WIDTH: 298px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSbdkg99G4vufnpDN3rFclAC5C1c4Bu7bxcWK7YQMg2RiLxbfY-61I9FeqxLEUOexMj97h4z3CUA89VxwQgAFaouMFpcJNMKatETO484Q9-J0d-gOhjBe8EhQThVDZ97_vpD_LgQ/s400/A_6351.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify"></div><div align="center"></div><div align="justify">La vision de ce portail entrouvert, suintant de rouille, ne me dit rien qui vaille et la sinistre maison barricadée à son entrée semble observer les passants de ses yeux étranges, la végétation luxuriante du jardin semblant peu à peu recouvrir sa façade à l'aspect léprosé. </div><div align="center"></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghTwaWG6RUMbg8D7y7ZfQw7UKKLV-83I6bX3NcrHRtAKY3h4G5DyFzZ2QWj9m3QzBUnMtqb0pYnQafAvWa_NYKthQwCjRXd5tHAXn-Q76J_UnvnJatGPXbT0z5NpbdPCG1bI6koQ/s1600/B_6341.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565794018199410" style="WIDTH: 190px; CURSOR: hand; HEIGHT: 269px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghTwaWG6RUMbg8D7y7ZfQw7UKKLV-83I6bX3NcrHRtAKY3h4G5DyFzZ2QWj9m3QzBUnMtqb0pYnQafAvWa_NYKthQwCjRXd5tHAXn-Q76J_UnvnJatGPXbT0z5NpbdPCG1bI6koQ/s400/B_6341.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEXonzhOh0EAyvQH6nFQGOGkefycLhmb_mhmUB_5hSaoQlIUleIkWWbuZJcwDV2pg3ZBei61TUoxJfsSn6AebUJB5hDiYcNOWS3Ob_9H7d8EO88tEqWzykF534QTa7xRz5TnKH0w/s1600/C_6311.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565296041610866" style="WIDTH: 188px; CURSOR: hand; HEIGHT: 269px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEXonzhOh0EAyvQH6nFQGOGkefycLhmb_mhmUB_5hSaoQlIUleIkWWbuZJcwDV2pg3ZBei61TUoxJfsSn6AebUJB5hDiYcNOWS3Ob_9H7d8EO88tEqWzykF534QTa7xRz5TnKH0w/s400/C_6311.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">En dépit de l’aspect général peu engageant, je décide pourtant de parcourir les quelques mètres qui mènent à l’escalier de pierre noir recouvert de lierre. Je fais d’abord le tour. Des sacs pleins d’ordures semblent indiquer que la maison était encore occupée depuis peu…peut-être par des squatteurs ? </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIbWqPelLDAmyIs_z-9UT6sdFpERORiLCcNbmu-7Xrqhc4sA8nqJTwq2j6dSk7zzXDZeFA-JziZblgekj5ufogqWFkhutw7qiKa_48WZVwmCCaGbFbxfAVn0X1_H7GoSGE-nAH8w/s1600/D_6312.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565281569750642" style="WIDTH: 267px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIbWqPelLDAmyIs_z-9UT6sdFpERORiLCcNbmu-7Xrqhc4sA8nqJTwq2j6dSk7zzXDZeFA-JziZblgekj5ufogqWFkhutw7qiKa_48WZVwmCCaGbFbxfAVn0X1_H7GoSGE-nAH8w/s400/D_6312.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">La maison semble totalement hermétique, mais c’est vers l’arrière, après avoir passé une porte-fenêtre surmontée d’un petit abri vitré en fer forgé et passé quelques ronces, que j’aperçois des vitres cassées offrant une vue peu ragoutante sur une cuvette de WC remplie d’immondices. L’endroit est sombre et sale et, peu rassurée, je commence à me dire que je ferais mieux de me carapater…</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF2RY22aqS5S9ncY3VGbwsvMsWqB7o-717w78vdNGOCse4xhZDr9Sb0YXuYqfeMW3CPJhT6122haLdaw9FmV5jD7K_ednw_ZwEL06442bnA6MD6g1WpWUpInjcGHO0GcqMvu6t6A/s1600/E_6313.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565276424974610" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 267px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF2RY22aqS5S9ncY3VGbwsvMsWqB7o-717w78vdNGOCse4xhZDr9Sb0YXuYqfeMW3CPJhT6122haLdaw9FmV5jD7K_ednw_ZwEL06442bnA6MD6g1WpWUpInjcGHO0GcqMvu6t6A/s400/E_6313.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqTj2HFEsoV9wi0VpWrHTwzsIZqxIitdLv9omcgOip0MGii2yPQ_iGj9hWE1WU65UBwqmpQylYWL0aaYDBMK4vT5zB1AcZXI69BpoTC8wAoShfkUshK3C9m0u_cxdIhVWj1F7CwQ/s1600/F_6318.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565272014511314" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 244px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqTj2HFEsoV9wi0VpWrHTwzsIZqxIitdLv9omcgOip0MGii2yPQ_iGj9hWE1WU65UBwqmpQylYWL0aaYDBMK4vT5zB1AcZXI69BpoTC8wAoShfkUshK3C9m0u_cxdIhVWj1F7CwQ/s400/F_6318.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtZn6gR-SThTBRfX7nW_crSlkbt0O4eK57nmGtB2zZw7xSivujcT_W6KTXQvjjw1MlThKizW4X_p5tZ5tuA-4bsrgVEeEBQa6db78s7OWIB9NAMsnAaiIkPRmOphDSSWy_WGI75A/s1600/G_6321.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485565268332200098" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 291px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtZn6gR-SThTBRfX7nW_crSlkbt0O4eK57nmGtB2zZw7xSivujcT_W6KTXQvjjw1MlThKizW4X_p5tZ5tuA-4bsrgVEeEBQa6db78s7OWIB9NAMsnAaiIkPRmOphDSSWy_WGI75A/s400/G_6321.JPG" border="0" /></a></p><p align="justify">Je regagne donc la terrasse côté sud. La véranda en fer forgé accolée à gauche de la maison attire tout particulièrement mon attention. Le silence pesant, ajouté au ciel blafard et au froid, n’invite pas à s’attarder…c’est au moment où je décide de filer que je vois une chaise, que je n’avais pas vue au premier abord, cachée par la végétation. Je grimpe sur la chaise, la fenêtre est ouverte…mon cœur commence à battre un peu plus fort : j’y vais ? j’y vais pas ? La curiosité prend le pas sur le malaise et l'appréhension. Je tapote avec mes ongles la vitre pour voir s’il y a quelqu’un. Pas de réponse. J’entre dans la baraque. </p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwQjPizksegvMnT64ZoXdC47qgD_zba3NeBw-n6rK5PaDc2REDbD02uGT_B6XGESjuCL9klY-jMe_wPeE8rjpTxPTxTcD6I2wHuuwbSYwVtcmxO_zS6NGw0zqqzjWE2BIPJ20pOw/s1600/H_6326.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564882808145474" style="WIDTH: 276px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwQjPizksegvMnT64ZoXdC47qgD_zba3NeBw-n6rK5PaDc2REDbD02uGT_B6XGESjuCL9klY-jMe_wPeE8rjpTxPTxTcD6I2wHuuwbSYwVtcmxO_zS6NGw0zqqzjWE2BIPJ20pOw/s400/H_6326.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">Le plafond et ses moulures s’écaillent, mais la partie la plus belle reste la véranda, avec son carrelage ancien et sa structure en fer forgé. Sur cette photo, on dirait que de grands crucifix rouillés structurent l'ossature. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbsjeE-yT1biTJB6qlvoINWVKXVQ2hvn-OA0upzIBQN9O6zEaJF1J1teeMHWPTXZ2A9HWzN8GaYR_VTs5cvGYYwFKWcFOiPaVjwmHPGn_jw9eKIzzAQFzitssiG1_20nIuoj8YEA/s1600/I_6315.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564878054781970" style="WIDTH: 278px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbsjeE-yT1biTJB6qlvoINWVKXVQ2hvn-OA0upzIBQN9O6zEaJF1J1teeMHWPTXZ2A9HWzN8GaYR_VTs5cvGYYwFKWcFOiPaVjwmHPGn_jw9eKIzzAQFzitssiG1_20nIuoj8YEA/s400/I_6315.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">Quelques tags, des pochoirs aux visages grimaçants témoignent certainement du squat et des fêtes clandestines organisées par des ados en mal de sensations fortes, faisant écho à ce masque blanc fantômatique suspendu au dernier étage, à peine éclairé par la lumière des combles. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNl2wH_XqRzdt-eIdLidrIASjzVlJIrfBHaeVF57iQomfE4BcqBf8P_uzDmVEenNZvbimWeXiCjepg26VR7Ciw2fvgzdx5AzEw-McXPkDx0lgNtGbL4vOfyTNZOAitKJ1JhJ_4Hw/s1600/J_6320.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564869926045682" style="WIDTH: 303px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNl2wH_XqRzdt-eIdLidrIASjzVlJIrfBHaeVF57iQomfE4BcqBf8P_uzDmVEenNZvbimWeXiCjepg26VR7Ciw2fvgzdx5AzEw-McXPkDx0lgNtGbL4vOfyTNZOAitKJ1JhJ_4Hw/s400/J_6320.JPG" border="0" /></a></p><p align="center">Pochoirs de pochtrons... </p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYPClJAWf8SBeqd2x9eTzGlFgDmULa4aUTfaiP9BOIMiG6EpHv9OFfrS0tTQpudm8byych5YIdN9IicRhJB87tDWT6ZUscDMgi4NEYMrQxnLj98wPi96lu0W5ufJvwpEwkuCPMxg/s1600/K_6333.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564868811401410" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 374px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYPClJAWf8SBeqd2x9eTzGlFgDmULa4aUTfaiP9BOIMiG6EpHv9OFfrS0tTQpudm8byych5YIdN9IicRhJB87tDWT6ZUscDMgi4NEYMrQxnLj98wPi96lu0W5ufJvwpEwkuCPMxg/s400/K_6333.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">Au bas de l’escalier en bois qui conduit aux trois étages, la présence d'un monte-escalier trahit l’état de l’occupant précédent, sans doute une personne invalide et âgée au vue de l'ancienneté des tapisseries. L’atmosphère dans cette maison est assez pesante, voire étouffante. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM3kN53ka_2RDi2BzG8tWvWEax8UzmmJW3HsXajWBC6NKZG3rIXw17TE2hzKMbi3B7DTJE7BC3Som5dy2oyXupxdpFSuCVo2HjjMo5S5VACwDUGN0RbXWhSuoFSb7HuqO-EXTJAg/s1600/L_6330.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564861835300850" style="WIDTH: 275px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM3kN53ka_2RDi2BzG8tWvWEax8UzmmJW3HsXajWBC6NKZG3rIXw17TE2hzKMbi3B7DTJE7BC3Som5dy2oyXupxdpFSuCVo2HjjMo5S5VACwDUGN0RbXWhSuoFSb7HuqO-EXTJAg/s400/L_6330.JPG" border="0" /></a></p><div align="center">En réalité, l'endroit est beaucoup plus sombre.</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ6RzfAk99vww7svtWLrycVTMmN84cW8HTaCFmyCdm2iJzJ8-aif-ZzrqcDTtKWe9ccRKE5687-CWrSA_8XHqVziPNgmDvqZx-0k679i095MyTuMo0zhKfnN7WYTMq9J-GXxWhqw/s1600/M_6323.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564217389952866" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 269px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ6RzfAk99vww7svtWLrycVTMmN84cW8HTaCFmyCdm2iJzJ8-aif-ZzrqcDTtKWe9ccRKE5687-CWrSA_8XHqVziPNgmDvqZx-0k679i095MyTuMo0zhKfnN7WYTMq9J-GXxWhqw/s400/M_6323.JPG" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAHXL4TFGDgcDmysO_7rC8QRanBhj6F26-6wAjglI97hQ4EorMOccCw5z9y710PZh9BUziKBGvxKHZ6qnkIXwRlTvhWHJ-TUXOehs8nibMxLzX8OnxpLZWuTdcKTVrtZNwAcx89Q/s1600/Ntroiscarres.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564210805254194" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 133px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAHXL4TFGDgcDmysO_7rC8QRanBhj6F26-6wAjglI97hQ4EorMOccCw5z9y710PZh9BUziKBGvxKHZ6qnkIXwRlTvhWHJ-TUXOehs8nibMxLzX8OnxpLZWuTdcKTVrtZNwAcx89Q/s400/Ntroiscarres.jpg" border="0" /></a></p><p align="justify">Au rez-de-chaussée, la maison est plongée dans une quasi-obscurité, certaines pièces baignant dans le noir le plus total. Je n'ose pas m'y aventurer, laissant avec frustration derrière moi quelques portes closes. Au cours de ma visite, je marche très lentement et respire à fond de pièce en pièce, guettant le moindre bruit comme pour ne pas réveiller d'hypothétiques entités invisibles. </p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgliMeM_UTrhCfEpEdrLQIYzh8DuVz6TrpvTcVq_6gkI0TUSzP0YtmQL17OiXdzvk7m0ZMFtCMd_b2AjjXOyxzE7aaaWBZIkVVfpZ-u7GZ3y83GkuFRbHbdmyMdzq8yL2bE5G4QXw/s1600/O_6322.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564203296417010" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 217px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgliMeM_UTrhCfEpEdrLQIYzh8DuVz6TrpvTcVq_6gkI0TUSzP0YtmQL17OiXdzvk7m0ZMFtCMd_b2AjjXOyxzE7aaaWBZIkVVfpZ-u7GZ3y83GkuFRbHbdmyMdzq8yL2bE5G4QXw/s400/O_6322.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">Des plantes parasites, toiles d'araignées, cadavres de bouteilles vides, tas de déchets, boîtes de conserve rouillées, morceaux de miroirs brisés, quelques vestiges de papier et de tissus souillés constituent le décor apocalyptique et désolant d'une demeure dont la pestilence a remplacé toute trace d'humanité.</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKnLfvxjruLBKZx4FkRoxAA9smhtmqcu1AInloTj4zR8ooNoOr79wx_Yq-ODa-NfjGiX0KrzpImNsT6UEV2Ii3ibXbw1hlCJDnmJ2HWnLWIV439Xqekj1wXAOlop9l17IzX5w7cQ/s1600/P_6335.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564199430761874" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 291px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKnLfvxjruLBKZx4FkRoxAA9smhtmqcu1AInloTj4zR8ooNoOr79wx_Yq-ODa-NfjGiX0KrzpImNsT6UEV2Ii3ibXbw1hlCJDnmJ2HWnLWIV439Xqekj1wXAOlop9l17IzX5w7cQ/s400/P_6335.JPG" border="0" /></a></p><div align="justify">Ma seule rencontre avec un être vivant restera celle de ce chaton poussiéreux découvert au grenier, dont le regard triste m’a serré le cœur. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi82hiP_xRJAS2Ok5mH1JgQ2Nbe9NseEgdumx3mcYAKApXK4gjnphx-ulg316igzvRFIWOmrBa-HmvSRAW2lwafcSnTmrbhBiA38wk0CDR10r7s1-gQKKRS9mWJAp6MgovwCORmjw/s1600/Q_6338.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485564196728506546" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 259px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi82hiP_xRJAS2Ok5mH1JgQ2Nbe9NseEgdumx3mcYAKApXK4gjnphx-ulg316igzvRFIWOmrBa-HmvSRAW2lwafcSnTmrbhBiA38wk0CDR10r7s1-gQKKRS9mWJAp6MgovwCORmjw/s400/Q_6338.JPG" border="0" /></a></p><p align="justify">Au fil de mes explorations, je me demande toujours ce qui peut justifier l’abandon d’aussi belles demeures. Dans ce quartier résidentiel d’une des plus belles villes wallonnes, cela paraît incroyable. Je ne peux m’empêcher de penser que seul un drame peut expliquer le fait que la maison n’est pas à vendre et que personne ne semble s’en soucier. En effet, aucun panneau n’indique qu’il s’agit d’une propriété privée, pas de trace explicite non plus d’interdiction d’entrer ou d'avis de chantier…Fantasme ou réalité ? La porte d’entrée de la maison a des yeux…comme celle d'Amytiville. Les planches qui la musèlent continueront sans doute de préserver ses secrets pour longtemps...à moins que quelqu'un qui passe par là ne lève le voile...l'appel est lancé !</p>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-76336829047253727982010-05-31T15:30:00.004+02:002010-06-01T09:56:23.323+02:00<div align="center"><strong><em><span style="COLOR: rgb(0,0,153)">LE PAPE DES POUPEES</span></em></strong></div><br /><div align="justify"><em>Trop de choses à gérer en parallèle de ce blog font que ce dernier tourne au ralenti ! L’occasion pour moi de refaire surface ici se présente puisqu’avec la sortie officielle du livre de Gérard Lavalette aka <a href="http://www.parisfaubourg.com/">Le Piéton de Charonne </a>et le vernissage de son exposition ce soir à la Mairie du 11°, il m’est permis de publier un avant-goût de ce que renferme l’ouvrage. Au programme, des photos du fameux Piéton du 11ème, assortis de textes pour les légender. Je remercie par là-même celui que j’appelle « <a href="http://www.flickr.com/photos/gerard_lavalette/">Géhel </a>» de m’avoir proposé de poser une pierre à son édifice, fruit d'années de déambulations et rencontres parisiennes inspirées. Voici le texte écrit pour lui en illustration d’une photo qui m’a profondément intriguée…je suis passée devant cette boutique il y a peu - avenue Parmentier - elle était fermée, mais j’espère bien papoter un peu un jour avec Henry Launay pour voir si mes « intuitions textuelles » à propos de ce personnage hors du temps ont été les bonnes. Une autre photo de Gérard <a href="http://www.parisfaubourg.com/galerie/picture.php?image_id=83&cat=5&expand=12,1,5">ici</a>.<br /></em><br />Le montant de la vente de livre sera intégralement versé à l’association «La photothèque des jeunes parisiens – <a href="http://www.parimagine.fr/">Parimagine </a>». D'autres auteurs ont contribué à accompagner les photos de Gérard, je vous invite à aller les découvrir...</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3L882PrXxAN2cRjF4toHBCX4bjcvK8mGBcve14Urfo2lCfCRfy2KDf6fzZ8t72tkJJvKmMRPzZzUMOluyi5zyFEUK7HCIeLMSh0U1ezGS7oY4XI68RcFE4I_jE0Q7Zzq1Fzgtg/s1600/GL_reparateur+de+poupees.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5477423007304472434" style="WIDTH: 400px; HEIGHT: 278px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3L882PrXxAN2cRjF4toHBCX4bjcvK8mGBcve14Urfo2lCfCRfy2KDf6fzZ8t72tkJJvKmMRPzZzUMOluyi5zyFEUK7HCIeLMSh0U1ezGS7oY4XI68RcFE4I_jE0Q7Zzq1Fzgtg/s400/GL_reparateur+de+poupees.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><em>Au milieu de ses ouailles rustiques et démantibulées, le Pape des Poupées semble veiller sur elles comme sur ses propres chérubins : dans son cabinet de curiosités, il fait de la chirurgie plastique…Peut-il aussi réparer un cœur brisé ? Lui suffit-il d’un coup de tournevis pour lui rendre sa vertu ? J’aime à croire que sa mécanique fait palpiter l’âme de ces clones miniaturisés, tant de fois rêvés par les petites filles, aussi sûrement que leurs faces burlesques renferment les visions d’horreur d'un lieu imaginaire peuplé de fantômes. Dans cet enchevêtrement de membres nus, des têtes de guingois empilées sur les étagères fixent de leur œil de plexiglas le comptoir de la boutique. Elles appartiennent à des mannequins de résine victimes de la mode d’une époque ; russes, elles s’imbriquent les unes aux autres comme les pièces d’un puzzle : le corps de l’humain et ses facettes ; vaudous, leur peau factice est piquée pour épingler à petit feu leurs doubles vivants. </em></div><div align="justify"><em></em></div><div align="center"><em><span style="COLOR: rgb(255,255,255)">***</span></em></div><div align="justify"><em></em></div><div align="justify"><em></em></div><div align="justify"><em>Toute cette bimbeloterie s’expose en pièces éparses, reliques emplies des mots d’un passé mystérieux qui, sous la houlette de l’artisan rompu à leurs rouages, continuent de vivre à travers tous les âges. Absorbées dans une espèce de mutisme obstiné. Elles me font penser à des poulpes lisses, dont le pouls se grefferait sur celui du môme qui les serre contre son cœur. Ce même môme, devenu adulte, se souviendrait peut-être des soins et de l’affection qu’il a porté à ses doudous devenus chair et sang sous les traits de ses propres enfants. Tantôt objets déco, tantôt objets d'égo, ces jouets immémoriaux évoquent à la fois la cave et le vieux parfum, le tissu mité et le bois qui craque, les secrets de famille et les bris de porcelaine, imprégnant l’étrange officine d’une poudre au goût d’éternité. </em></div><div align="justify"><em></em> </div><div align="center"></div><div align="center">***</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9rE4FXoXAXWUB57rCnxuidmfQJr36lScK61AcYqH34bPyr7FBh0MzCbCJOJmXvyQ9uoxhTl4j3sXisuXwKbiKQng7Csr480CLULoezA2d08TdNbSGxbVJAt10zcfIEY7R7yejXQ/s1600/2010_05_31_Affiche+Pi%2B%C2%AEton+11e.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5477423004793472914" style="WIDTH: 283px; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9rE4FXoXAXWUB57rCnxuidmfQJr36lScK61AcYqH34bPyr7FBh0MzCbCJOJmXvyQ9uoxhTl4j3sXisuXwKbiKQng7Csr480CLULoezA2d08TdNbSGxbVJAt10zcfIEY7R7yejXQ/s400/2010_05_31_Affiche+Pi%2B%C2%AEton+11e.jpg" border="0" /></a> </p>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-24918080892699587042010-04-06T12:08:00.003+02:002010-04-06T22:18:53.048+02:00<div align="center"><strong><span style="color: rgb(255, 0, 0);">THE SLIPPER SLEEPER<br /></span>(La dormeuse aux chaussons)</strong> </div><div align="justify"><br /><em>Ce texte s’adresse particulièrement aux lecteurs qui ont des notions d’anglais. Certains mots d’une langue à l’autre peuvent être (plus ou moins) homophones, sans pour autant signifier la même chose. Ce texte est farci de double-sens, avec un champ lexical axé sur la charcuterie qui n’échappera pas aux couteaux les plus aiguisés.</em> </div><div align="justify"></div><div align="center">°°°<br /></div><div align="justify"><br />Six heures du matin, je sors d’un pub londonien bondé. Je suis un peu sous low après avoir vidé mon bag en toc dans un bock en tags. Je cherche le nom de la rue, en plein lack des signes sous la pluie qui sème des flacks en série. Perdue et titubante, je trébuche sur un nid de pools et tombe dans une trap. Sur le point de me hisser hors du true, je vois une main de caoutchouc tendue vers moi et accepte laid. Mais me voilà nez-à-nez avec un éboueur couvert de boo, nettoyeur en glaise à la face aussi grease que Jack le Ripeur. En état de choke, je commence à faire un bad tripes. Et si ce gars-là était un cooper de têtes ? Un éventreur pervers made in en glandes ? Ca devient show bouillant. La panique me get, aussi je m’exhorte intérieurement au flegme (so british). D’abord, je repair un panneau susceptible de m’indiquer une artère correcte…ah wee-wee, j’en vois un noté « Highgate »…si la flesh est bone, c’est que le bon corps y dort. Je commence à courir, mais mon sale ami me poursuit ! Je file (bien évidemment à l’anglaise) tout en pleurant des saucissons à l’eye et, pour ajouter à mon vague à l’ham, mon sac qui s’est hoover dans ma course laisse échapper des liasses de biftons cornés de bifs sur le mack à dames qui me court appraise ! Je nose pas faire demi-tour pour les ramasser, flairant le danger d’un contretemps. A ce train là, si je perds tout par morceaux il ne me restera pas un seul petty bout d’chair qui ne me serve là au point de ressembler à une squelettique belle fée gore. Gémissante sous le flow de mes larmes, je ne vaux pas mieux que Couine Mum…c’est sûr ça casse le meat ! Avec Jack le Ripeur à mes trousers, il ne me reste plus beaucoup d’alternatives avant de trépasser au peak à glass ou sous une lame du steel tranchant ! J’ai désespérément besoin dead, mais à setter indue il n’y a pas un chat. Soudain, sur la place d’une église, j’aperçois un monticule de charentaises multicolores ! J’y plonge et m’y love en des-pair(es) de cause puisque je suis déjà dans les shoes… et ça marche de jouer à cash-cash avec un décor qui leurre : c’est la lumière du soleil au zénith qui me prend en flagrant daily de sommeil, alliée à la toccata provenant de l’église, qui passe dans mes organs auriculaires comme Bach à la mess. Un œil à droite, un œil à gauche, la root est libre et je peux tranquillement rejoindre l’home de ma vie. </div><div align="justify"></div><div align="center">°°°</div><div align="justify"><br /><span style="font-size:78%;">(MINI GLOSSAIRE ANGLAIS : <strong>appraise</strong> = évaluer, <strong>bad trip</strong> = intoxication, <strong>bag</strong> = sac, <strong>bone</strong> = os, <strong>boo</strong> = huée, <strong>butcher</strong> = boucher, <strong>chap</strong> = gars, <strong>choke</strong> = étrangler, <strong>come back</strong> = retour, <strong>cooper</strong> = tonnelier, <strong>corned beef</strong> = bœuf salé ; <strong>corridor</strong> = couloir, <strong>daily</strong> = journalier, <strong>dead</strong> = mort, <strong>despair</strong> = désespoir, <strong>England</strong> = Grande Bretagne, <strong>eye</strong> = œil, <strong>flack</strong> = attaque, <strong>flesh</strong> = chair, <strong>flow</strong> = écoulement, <strong>get</strong> = posséder, <strong>glass</strong> = verre, <strong>grease</strong> = graisse, <strong>ham</strong> = jambon, <strong>Highgate</strong> = cimetière à Londres, <strong>home</strong> = maison, <strong>hoover</strong> = aspirateur, <strong>killer</strong> = tueur, <strong>lack</strong> = manque, <strong>laid</strong> = couché, <strong>love</strong> = amour, <strong>low</strong> = faible, <strong>mack</strong> = coucher avec qq, <strong>meat</strong> = viande, <strong>mess</strong> = désordre, <strong>nose</strong> = nez, <strong>organ</strong> = orgue, <strong>peak</strong> = pic, <strong>petty</strong> = insignifiant, <strong>pool</strong> = lac, <strong>Queen Mum</strong> = la Reine d’Angleterre, <strong>repair</strong> = réparer, <strong>root</strong> = racine, <strong>setter</strong> = chien d’arrêt anglais, <strong>shoes</strong> = chaussures, <strong>show</strong> = spectacle, <strong>steel</strong> = acier, <strong>trap</strong> = piège, <strong>trousers</strong> = pantalon, <strong>true</strong> = véritable, <strong>wee-wee</strong> = pipi). En FRANCAIS, <strong>ripeur</strong> = éboueur.</span><br /><br /><em>Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir utiliser comme visuel pour illustrer ce texte…et je tombe en arrêt devant une vitrine en passant dans la galerie Montpensier. Si cette installation m’a fait rire, me replongeant soudainement dans une partie de Cluedo où le Colonel Moutarde trucide Melle Rose avec la clé anglaise dans la véranda, elle en a rebuté certains qui ont trouvé l’idée tantôt horrible, tantôt cocasse…</em> « Ah, on ne sait plus quoi faire de nos cadavres de nos jours », <em>s’est esclaffé l’un d’eux</em>. « Chatouille-lui les pieds pour voir si ça bouge », <em>a dit un autre. L’artiste, Kirke Kangro, est une jeune estonienne qui m’explique dans un anglais teinté de slave qu’elle s’est attachée à retranscrire les sentiments paradoxaux évoqués par le titre «Home and Uncanny». « Home » pour le côté familier et sécurisant de la paire de chaussons, « Uncanny » pour son côté bizarre lorsque cette paire de chaussons apparaît dans un contexte déshumanisé, décontextualisé. C’est un peu le sentiment qu’on éprouve lorsqu’on explore les friches ou les maisons abandonnées, dans lesquels on trouve des objets ayant appartenu, ayant été portés, par des inconnus. </em></div><em></em><em><div align="justify"><br /></div></em><p align="center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPNOql4Z0satC21nPIibo_fxpFsi-J2eYuBsKZ94PNCl6J9rp_hMDBCp6Kuc3duk8rbA7nxKipFWJJIxAWU2ogkUNQsnpg1-G1cLA7wdndOvgHy_EyMgoh8Xo9pAUhuBp3AhsVw/s1600/cluedo_8940.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456371280491003490" style="width: 400px; cursor: pointer; height: 267px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPNOql4Z0satC21nPIibo_fxpFsi-J2eYuBsKZ94PNCl6J9rp_hMDBCp6Kuc3duk8rbA7nxKipFWJJIxAWU2ogkUNQsnpg1-G1cLA7wdndOvgHy_EyMgoh8Xo9pAUhuBp3AhsVw/s400/cluedo_8940.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"><span style="font-size:85%;">J'ai désaturé la photo que j'ai prise de l'installation de Kirke Kangro</span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;">"Home & Uncanny", jusqu'au 28 avril 2010, dans le cadre du concours Palais-Royal Openair</span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;">@ Peter's friends, 25 galerie Montpensier - Paris 1er</span> </div><div align="center">-<br /></div><div align="justify">"Uncanny", c’est la fameuse « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L">inquiétante étrangeté</a> », le Unheimlich décrit par Freud. Cela me rappelle justement une photo que j’avais prise dans les combles d’un sanatorium abandonné, d’où se dégage une impression de malaise :<br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHW_Hpj4fkDhraKRSy4RKEjIJ-dUs4RQe4JtbpHSC5zkTyq9nqYVSvOd0dzpPLz8IpphOLbhZdzhYGdoBf2Xr9CbMbECxgSDdRJ325Zm5kqX0pyfjh3aGYrPDpkerOf6xfLopVaw/s1600/little+cinderella.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5456955351693930482" style="width: 400px; height: 300px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHW_Hpj4fkDhraKRSy4RKEjIJ-dUs4RQe4JtbpHSC5zkTyq9nqYVSvOd0dzpPLz8IpphOLbhZdzhYGdoBf2Xr9CbMbECxgSDdRJ325Zm5kqX0pyfjh3aGYrPDpkerOf6xfLopVaw/s400/little+cinderella.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"><span style="font-size:85%;">Petite Cendrillon, 5 sept. 2009</span></div><div align="center"><span style="font-size:85%;">-</span></div><div align="center"></div><div align="justify">Le chaos de la pile de charentaises recouvrant un mannequin dont on ignore s’il représente un cadavre dissimulé ou une personne endormie, le tout accentué par l’ambiguïté même de sa position allongée est frappant. De même, cette sandalette et ces quelques épingles à linge dans un grenier racontent une histoire, charge à notre imagination de nous la raconter.</div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-88732697230605406952010-03-03T11:25:00.004+01:002010-03-30T12:22:14.096+02:00<div align="center"><strong><span style="color:#3366ff;">REFLEXIONS FAITES</span></strong> <strong><span style="color:#ff0000;"><span style="color:#6600cc;">&</span> </span><span style="color:#009900;">CARRES D'HONNEUR</span></strong></div><div align="center"></div><div align="justify"><br />Depuis que je parcours les friches, mon regard s’est transformé, au point de scruter partout lumière et matières. Une goutte d’eau, un mur lézardé, une poignée rouillée ou un sol moussu peuvent en un clic se transformer en sujets poétiques, et les photographes sont nombreux à traquer ces détails qui rendent les textures si intéressantes. Cela fait un petit moment déjà que mon oeil se porte sur les reflets, et plus particulièrement les flaques. Ce n’est peut-être pas très original ; d’autres en font déjà depuis longtemps leur sujet de prédilection. Notamment, je vous conseille de visiter le site de <a href="http://robinsoulier.com/">Robin Soulier</a>, expert es reflets aqueux…Pour ma part, je vous propose une série de 10 photos de reflets au format carré…certaines y incluent des peintures. Pour moi, ces photos sont une mise en abîme d’œuvres offertes, ou bien une réalité noyée dans un ailleurs fait de morceaux d’objets disparates, composants eux-mêmes d’une photo-peinture. </div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /></div><div align="center"><strong>1. Les "Aquarelles"<br /></strong><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGW4w6886FtYJm53JaKdeU37I81Sr0-i9_vCl0l3wpr-u25rn0ycY1mvBAlghMQueai8VabLM2VvY2PlGAh2fEVoHabckxDoCJnCdDqnjzgb-zAJE4lxT1lmQdzWhjv03tUQ5eCg/s1600-h/skybycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342827837484962" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGW4w6886FtYJm53JaKdeU37I81Sr0-i9_vCl0l3wpr-u25rn0ycY1mvBAlghMQueai8VabLM2VvY2PlGAh2fEVoHabckxDoCJnCdDqnjzgb-zAJE4lxT1lmQdzWhjv03tUQ5eCg/s400/skybycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">Eclaircie<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR6EQ15MEpi3-21wHciSPn5qRg4fuOnXXnU0NOyf7BIfJ2FrIVfD31e06-2yzulFpwXjhx03pS8Vw5ySqngpiX7-mT41zKwa5EuJbKZ66cgdravNIracHPLUZC56YJByEwDadwCg/s1600-h/shoesbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342823633115170" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR6EQ15MEpi3-21wHciSPn5qRg4fuOnXXnU0NOyf7BIfJ2FrIVfD31e06-2yzulFpwXjhx03pS8Vw5ySqngpiX7-mT41zKwa5EuJbKZ66cgdravNIracHPLUZC56YJByEwDadwCg/s400/shoesbycxl.jpg" border="0" /></a><br />Coques de mousse</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMvhco2we078d0Z0owgznK_YIqyD3UlafKTjlY3t9aAIWhrGaXkRfx-eXShF-spQtUPGOaq_9mNkKEnD7UJSsMt9aYS9La6CJrtKeboK3FtD-vEOIRnGX3-PiTnBDXrwf3hFJiSg/s1600-h/pasperdusbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342815513788850" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMvhco2we078d0Z0owgznK_YIqyD3UlafKTjlY3t9aAIWhrGaXkRfx-eXShF-spQtUPGOaq_9mNkKEnD7UJSsMt9aYS9La6CJrtKeboK3FtD-vEOIRnGX3-PiTnBDXrwf3hFJiSg/s400/pasperdusbycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">Salle des pas perdus</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYnROqU5AkTn83MMPjgy21fm8zFRPvrKAO7uw1SZcc4uAXc5vboYU2y2yVJDUmgkjnQpG_PBEFdsw3MUt9h3-Wxu8vGgxiBVbH9OGijUY0-IU_HyPw4NgQvcHOo8pha_Q6F-uLrw/s1600-h/darkskybycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342813756900722" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYnROqU5AkTn83MMPjgy21fm8zFRPvrKAO7uw1SZcc4uAXc5vboYU2y2yVJDUmgkjnQpG_PBEFdsw3MUt9h3-Wxu8vGgxiBVbH9OGijUY0-IU_HyPw4NgQvcHOo8pha_Q6F-uLrw/s400/darkskybycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">Bleu amiante</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBRyL5uRcnCWq__nb8Kmf3SvaZQtK8bNMWVpSOTnBPcHKJIzPd_-a1IC_H7-PhXwTD6VyUE_dIDN_nhqKCXQxHw862LRB8gRCrfB-32i2-AmbY-RFa_ek9AvTHeHPzEEYW_fVMlw/s1600-h/buildingbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342809784385842" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBRyL5uRcnCWq__nb8Kmf3SvaZQtK8bNMWVpSOTnBPcHKJIzPd_-a1IC_H7-PhXwTD6VyUE_dIDN_nhqKCXQxHw862LRB8gRCrfB-32i2-AmbY-RFa_ek9AvTHeHPzEEYW_fVMlw/s400/buildingbycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">Ciel chargé</div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center">*</div><div align="center"></div><div align="center"><strong>2. Les "Graffs"</strong></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWELycp-NVUaKOh87kvxz3dSx6nG2HE2JlAteh2ttrehzedeT0vQynD5ve8ivOtc6g2h78e_nqRuR3LTPu8OvMKiUjQ6idUAvY0ZjyCMcrl2b1y3jZM302g-pxTncG3baCf7Bhhw/s1600-h/snilbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342449039700610" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWELycp-NVUaKOh87kvxz3dSx6nG2HE2JlAteh2ttrehzedeT0vQynD5ve8ivOtc6g2h78e_nqRuR3LTPu8OvMKiUjQ6idUAvY0ZjyCMcrl2b1y3jZM302g-pxTncG3baCf7Bhhw/s400/snilbycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">SNIL (LF)<br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv9dAxQp6k5RQ700emAEYava8QDxoBhIp9YmbgCCor9OxAhi58o8UThCdaUIZX7TNDce0qym2_rodh-lCxJAcdoODfTz3UlSK-hOCUEg1S8hoTkjKtRE5L6_ysYwnKZgvTeZ_jOg/s1600-h/isebycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342445786936306" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv9dAxQp6k5RQ700emAEYava8QDxoBhIp9YmbgCCor9OxAhi58o8UThCdaUIZX7TNDce0qym2_rodh-lCxJAcdoODfTz3UlSK-hOCUEg1S8hoTkjKtRE5L6_ysYwnKZgvTeZ_jOg/s400/isebycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"><a href="http://www.flickr.com/photos/bobbytraknar/">ISE</a><br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRZ-z_6FOu_13jV0-6ERWD7CGOdh5c31uLZR5UnqMXgIhp3zgRGhgVmNbM4q7TLBIlzsmRxqxnkJl5g8ZaVkmOy8gZ9HfXRO65U2uWTTUv4p69h5AmSHsi_9WFw3HVAEMKQ1NlvA/s1600-h/defcobycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342440566350338" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRZ-z_6FOu_13jV0-6ERWD7CGOdh5c31uLZR5UnqMXgIhp3zgRGhgVmNbM4q7TLBIlzsmRxqxnkJl5g8ZaVkmOy8gZ9HfXRO65U2uWTTUv4p69h5AmSHsi_9WFw3HVAEMKQ1NlvA/s400/defcobycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"><a href="http://www.flickr.com/photos/defco/">DEFCO</a><br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQpSZ5TqYgeDkpJFkIHllzb6uPcoXThOKNWX-0tehnSCX_Xu-FXEMEXSUibu8ptVwFadBf82Qz75c3UZevD01uuMry-r8NxmUqoU7HYPQhds1OgUGqkKeEjGmYIMJyp2x_bGNdsQ/s1600-h/beplusbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342434786717378" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQpSZ5TqYgeDkpJFkIHllzb6uPcoXThOKNWX-0tehnSCX_Xu-FXEMEXSUibu8ptVwFadBf82Qz75c3UZevD01uuMry-r8NxmUqoU7HYPQhds1OgUGqkKeEjGmYIMJyp2x_bGNdsQ/s400/beplusbycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center"><a href="http://www.flickr.com/photos/beplus/">BEPLUS</a><br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9ExIfjFUKujyCph2ElhcJqC_kFXIw5-R1LBPQ-V1DD9iHU3xKQl21m4FKN2t26HPRijReaYh_aLIQtbYCOqg-pjOYPpmFgmIarXW_S96SfxkAdSvPWMdqbXHYzqpFMcUCkmhT1A/s1600-h/16Tbycxl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342431349560370" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9ExIfjFUKujyCph2ElhcJqC_kFXIw5-R1LBPQ-V1DD9iHU3xKQl21m4FKN2t26HPRijReaYh_aLIQtbYCOqg-pjOYPpmFgmIarXW_S96SfxkAdSvPWMdqbXHYzqpFMcUCkmhT1A/s400/16Tbycxl.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">16T CREW</div><div align="center"></div><div align="center">*</div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="justify">Puisqu’on parle de format carré : actuellement à Confluences, j’expose une photo dans le cadre du solo show de <a href="http://www.flickr.com/photos/39542558@N08/">RERO </a>à Confluences (Maison des Arts Urbains) - 190 bd de Charonne 75020 PARIS jusqu'au 3 AVRIL 2010. Cette photo est un témoignage d'une session au cours de laquelle un sympathique groupe de airsoftballers a accepté de prendre la pose devant le lettrage de l'artiste...la négation de l'image est au centre du travail de RERO : son site <a href="http://www.reroart.com/">ici </a>avec d'autres photos !</div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWqWC1k-20eyj7CTAVhWUoBr8DPoI4qRKpXFe-cuiTBU4li2fypOt0ZbrulCKpfWfI6DMZSI_Sjoq0_brLEIzytbyMnEp0fs0ZXN-1Jd51wXydvVXncCBaKkE0uyIW1wd27r7RDQ/s1600-h/cxl_rero.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342980828715906" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 386px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWqWC1k-20eyj7CTAVhWUoBr8DPoI4qRKpXFe-cuiTBU4li2fypOt0ZbrulCKpfWfI6DMZSI_Sjoq0_brLEIzytbyMnEp0fs0ZXN-1Jd51wXydvVXncCBaKkE0uyIW1wd27r7RDQ/s400/cxl_rero.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify">Et toujours au format carré (décidément cette figure me poursuit !), sortie du livre de <a href="http://www.flickr.com/photos/seizehappywallmaker/">SEIZE HAPPYWALLMAKER</a> chez <a href="http://www.opusdelits.com/lire/article_details.php?id=73">Opus Délits </a>…ma photo reflet de son graff (voir ci-dessous) a été sélectionnée par Critères pour l'édition de cartes postales promotionnelles distribuées gratuitement, et si vous trainez en librairie street art à compter du 17 mars, vous pourrez y lire en préface un poème écrit tout spécialement pour SEIZE. Ce tome 8 est signé Patrick Le Fur (format 15 x15 cm, 60 pages) et vous pouvez également l'acquérir en ligne. </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBJUOnXgc1878nsg3dzT1JEx4Cal9Kcr5pX8QvKQfZFFPiD8z9SlBJWpdevlWxOj2693sZqVgKT5EVL_IX-GdWTIee0eSZ8xbwMrgZNTy6Zas-RouJbO6vJdnZgsnm_lEzljr-Rg/s1600-h/seize_opus.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444342985001880738" style="WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 212px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBJUOnXgc1878nsg3dzT1JEx4Cal9Kcr5pX8QvKQfZFFPiD8z9SlBJWpdevlWxOj2693sZqVgKT5EVL_IX-GdWTIee0eSZ8xbwMrgZNTy6Zas-RouJbO6vJdnZgsnm_lEzljr-Rg/s400/seize_opus.jpg" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb3M5lBPvmz7K7Ynlu_-v9NeVmy57t-i7BMCHQXWJX1FHzq06ud2wN16NeOixUtivUaqkaR4Jax1sbiA2SwVwER6fARerE4eEmJ8yBnv89r36HVLUfQjrDAYYFI2jYAENMvkKsow/s1600-h/cxl16.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444343674739805426" style="WIDTH: 167px; CURSOR: hand; HEIGHT: 212px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb3M5lBPvmz7K7Ynlu_-v9NeVmy57t-i7BMCHQXWJX1FHzq06ud2wN16NeOixUtivUaqkaR4Jax1sbiA2SwVwER6fARerE4eEmJ8yBnv89r36HVLUfQjrDAYYFI2jYAENMvkKsow/s400/cxl16.jpg" border="0" /></a></p><div align="center">A voir également : l’album <a href="http://tataloeil.canalblog.com/archives/reflets/index.html">REFLETS </a>chez Oeildetat. </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-50913032038859572462010-02-08T12:22:00.003+01:002010-02-08T12:24:51.731+01:00<div align="center"><span style="color:#ff0000;"><strong>DES RIMES AU ROA-YAUME DES ANIMAUX</strong></span> </div><div align="center"> </div><div align="center">>>>>>></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="justify">Tout le monde sait plus ou moins ce qu’est une rime : une rime est dite riche lorsque la répétition porte sur trois phonèmes ou plus. Ici les rimes sont plus que riches (milliardaires donc ?) car elles portent sur la totalité des phonèmes de chaque mot final. Ce billet aura pour thème les animaux. J’en profite pour vous inviter à aller voir de plus près le travail de <a href="http://roaweb.org/">ROA</a>, bien connu pour ses «<a href="http://www.flickr.com/photos/roagraffiti">animonochromes </a>» peints à la bombe dans les friches ou dans les rues des villes (en exposition solo pour la première fois à Paris à la galerie <a href="http://blackcat92.free.fr/">Itinerrances </a>dans le 13° jusqu’au 28 février). Je publierai d’autres de ces aphorismes/poèmes avec d’autres animaux sur ce blog mais j’ai opté pour ceux qui me semblent coller le mieux avec les oeuvres. </div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitZ8qf7J8QIEE2AivZ5UO8eToIfYT49MXDDiNlHGEKbMabZgFPEEXHEhx8Hd6RqQt_RFsuOHakUeqcIeWu2QIp81KBbd1N-6Ie1EGMp7BVjOZcwTeN24o8df-N_ypLNC2nsEvwIA/s1600-h/roasleepingrabbits_cxl3043.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435828754150587250" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 274px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitZ8qf7J8QIEE2AivZ5UO8eToIfYT49MXDDiNlHGEKbMabZgFPEEXHEhx8Hd6RqQt_RFsuOHakUeqcIeWu2QIp81KBbd1N-6Ie1EGMp7BVjOZcwTeN24o8df-N_ypLNC2nsEvwIA/s400/roasleepingrabbits_cxl3043.jpg" border="0" /></a> </div><div align="center"> </div><div align="center"></div><div align="center">Mieux vaut en poser un que d’avoir sa peau : le lapin<br />Si tu te fais carotte tu te demanderas qui l’a peint… </div><div align="center">>>><br /></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmAPfyc4su6zhHAkTqlqh0rIFYiHLug3wySot4A6iYHVFr5AAXCuzmmloz758WH0rB4cD4ASJh80r96O-J9uUyPjjffsWq9RKfx_i4bNsRPMZYkwcqnSshZ2R_MlupUQ1AzVGcA/s1600-h/roaredrabbit_cxl3047.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435828750053231954" style="WIDTH: 325px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUmAPfyc4su6zhHAkTqlqh0rIFYiHLug3wySot4A6iYHVFr5AAXCuzmmloz758WH0rB4cD4ASJh80r96O-J9uUyPjjffsWq9RKfx_i4bNsRPMZYkwcqnSshZ2R_MlupUQ1AzVGcA/s400/roaredrabbit_cxl3047.jpg" border="0" /></a><br /><span style="color:#ff0000;">*<br /></span></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrW2s8guR-H7DrzhCU1rBrcjLxCZSi4Dfyd1FxNcEvixLTbUP-3YhdQtHCGi2yGamPzr8NF4b2E2cY3GRvfuNW1xmFphpaK9pResHLWPAaBBCPqLgqzIV588Fw6s2IFxmgvhCi_g/s1600-h/roadeadcrox_cxl3063.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435828744075200098" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 285px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrW2s8guR-H7DrzhCU1rBrcjLxCZSi4Dfyd1FxNcEvixLTbUP-3YhdQtHCGi2yGamPzr8NF4b2E2cY3GRvfuNW1xmFphpaK9pResHLWPAaBBCPqLgqzIV588Fw6s2IFxmgvhCi_g/s400/roadeadcrox_cxl3063.jpg" border="0" /></a> </div><div align="center"><br />Sa lenteur légendaire affaiblit sa carapace : la tortue<br />Sait bien mieux que tout le monde à quel point ce tort tue,<br />Tout oiseau naît poussin avant d’être un caneton<br />On n’est pas tous des flèches et pour autant, cane-t-on ?<br /><br /></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEdAxADkRfFYPt1bxd6sSRcGYGiwIxsPyA9TRdsGk-Z75in0PewPvzuOQOsqmIBWEbMCntvwkW1HBtEz28gg3JhK4mmgE4e94pisMYMrAE93Wbldk_D7IGDSP3iH72gTVmmmBE6Q/s1600-h/roacrow_cxl3060.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435828740651949890" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 267px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEdAxADkRfFYPt1bxd6sSRcGYGiwIxsPyA9TRdsGk-Z75in0PewPvzuOQOsqmIBWEbMCntvwkW1HBtEz28gg3JhK4mmgE4e94pisMYMrAE93Wbldk_D7IGDSP3iH72gTVmmmBE6Q/s400/roacrow_cxl3060.jpg" border="0" /></a><br /><br />De corsaires en chaloupes, de corsets en baleines,<br />Quand la mariée est basse on voit bien qui bat l’aine !<br />Pas besoin de pied de biche à faire le marcassin<br />L’époux est à fond de cale pour dépôt de marques à seins…<br />Il a plus d’appétit dit-on qu’un barracuda<br />Tirant à bout le bras qu’à sa barre accouda<br />Sa chère et tendre amie qui comme le cachalot,<br />S’échoue lascivement, et puis se cache à l’eau<br />De ses larmes émues, ses cheveux calamar<br />A ses pieds se déploient, à l’escale, amarrent<br />Au plumard les courbes de son soyeux corps beau<br />La nuit tombant le phare au cri d’un noir corbeau. </div><div align="center">>>><br /></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR7YjX5x_nkW35WPqVEJ0QtKhhRzz0xYagLsEijepRwZgf0Jq3LeA2ns64soJhq3uVTpI5OpbWVuqJjiRynPzsSx0GsJ_OKxW7_x7wn-AJtOpgUlR8NRUu2uskA4BwiS_G1VRaKA/s1600-h/roabeetle_cxl3058.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435828734646497970" style="WIDTH: 270px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR7YjX5x_nkW35WPqVEJ0QtKhhRzz0xYagLsEijepRwZgf0Jq3LeA2ns64soJhq3uVTpI5OpbWVuqJjiRynPzsSx0GsJ_OKxW7_x7wn-AJtOpgUlR8NRUu2uskA4BwiS_G1VRaKA/s400/roabeetle_cxl3058.jpg" border="0" /></a><br /><br />Dans leur habit noir de soutane, les scarabées<br />Agitaient leurs sinistres pattes, et ces lascars abbés<br />Avec leurs avides mandibules de coléoptères<br />Pour du papier mâché à décoller optèrent...</div><div align="center"></div><div align="right"><em>A suivre...</em></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-15906451326984963732009-12-24T07:00:00.001+01:002010-01-03T09:36:13.633+01:00<div align="center"><span style="color: rgb(153, 51, 153);"><strong>COMPTE DE NOEL</strong></span> </div><div align="justify"><br />Et voilà encore un texte bien barré…en ce moment on parle « sapin », moi j’opte pour le lapin et les allitérations en « l » et « p ». Quelques contrepets pour agrémenter la sauce, et voilà un plat de Noël à déguster sans mots d’aération…Je l’illustrerai par un montage fait à partir de photos des lapins peints de <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/2009/01/je-pensedonc-je-zwy-interview.html">Zwy</a>, un graffeur adepte de cuniculture que nous connaissons bien au <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/">PGC </a>pour l’avoir interviewé en tout premier ! Pour l’anecdote, <a href="http://www.paperblog.fr/1761382/l-art-toscan-filippo-lippi/">Fra Lippo Lippi </a>est un peintre toscan de la Renaissance qui a réellement existé. Moine de son état, sa vie dissolue lui a valu des soucis avec les autorités ecclésiastiques...<br /><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiupLzXenAtbqqKOlvV770IZnwo5eYqboeVLNHjYY75a8H9QYQP9hYsiT5oX9yb5Rdqg5y3lgxaM1a1C2Q7AlpDJleIV6iXBKsciAYWkqXsG8KGRXBlaNwcIxrikMI3udB5dH_JCQ/s1600-h/zwymosa.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415860661422214130" style="width: 400px; height: 332px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiupLzXenAtbqqKOlvV770IZnwo5eYqboeVLNHjYY75a8H9QYQP9hYsiT5oX9yb5Rdqg5y3lgxaM1a1C2Q7AlpDJleIV6iXBKsciAYWkqXsG8KGRXBlaNwcIxrikMI3udB5dH_JCQ/s400/zwymosa.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><br /><em>Il était un laps, une espèce de lapin lapon pullulait sous les pylônes de la colline du Popocatépetl. L'un des loulous lapait un lopin du lupus lippu d'un impala. L’appât pourri de la peau lapis de l'impala se léprosa, et empala le pelé. Youp là ! L’angora à l’agonie eut beau palpiter sous pilule et pili pili, ça ne fit pas un pli : pilonné par le palu, il clabota. Son pelage fut salopé par un panel de lépidoptères malpolis qui s’imbibèrent de ses lipides. Il n'y eut point de mélopée mais la plupart des autres lopettes à poils pilèrent devant le spectacle interlope : on eut dit que Pénélope avait scalpé son époux ! Il ne restait plus rien de la pelure d’Ulysse, autrement dit « la pelisse », du lapereau ainsi épilé...plus rien à peinturlurer pour la postérité, et nul clampin pour l’illustrer ! Seul Lippo Lippi l'eut pu, mais le rapin s’étant fait porter pâle éludait le people. L’épaule à plat et plié par les polypes, il refoulait ses papules sur le palier de sa villa de Paimpol. Pour chasser son spleen, il ne loupait pas un seul opus oulipien et allait parallèlement au lupanar lutiner une poule du Péloponnèse appelée « La Callas » qu’il pelotait souplement, et dont l’appeau valait bien l’impôt, la pelle et même le râteau…il dilapidait son lutin plein pot en opales et falbalas pour ne pas se palucher la pine ! Entre les croûtes de poulpes et les prouts de couples, il s’empâtait en pulpes de palabres en palpant moult palourdes…Le parfait lapin parlait pas fin ! Car ce cher Lippo Lippi avait de l’hippo les kilos et de l’hippie pattes d’ef…oh !</em><em> </em></div><em></em><div align="center"><em><br /></em><br /><strong><span style="color: rgb(204, 51, 204);">BON REVEILLON & JOYEUX NOEL</span></strong> </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-25333803259682100722009-12-08T16:35:00.002+01:002009-12-08T16:52:32.865+01:00<div align="center"><strong><span style="color:#666666;">IDYLLE DE RAME QUI TOURNE AU DRAME</span></strong><br /></div><br /><div align="justify">Je suis depuis longtemps abonnée à la lettre de l’Oulipo. Parfois je m’inspire de ces délires épistolaires humoristiques. Voici ce que l’un des contributeurs, Jacques Theillaud, écrit à propos d’un ex-amateur de pièces jaunes :<br /><br />« <em>Ce soir, "Grand Journal" de Canal+, David Douillet, interrogé sur le pouvoir d'un mandat de député : "Ben, tu peux avoir tous les mandats imagiNAUX..."...vachement capO de s'exprimer, le député champion de JudABLE !...au poteau et à l'eau potable, j'hésite entre mon Porto et mon portable, un vrai faux et une vraie fable, une auto et un notable, un râteau inratable, un bateau imbattable, un idiot ni diable, un Queneau incunable..."</em></div><br /><div align="justify"><em></em></div><div align="justify">Tout ça bien sûr m’a donné des idées…où comment sous la langue d’un judoka jactant du charabia on arrive à de telles «extrémités» ! :<br /></div><br /><div align="center">****<br /><br /><strong>Tous les usagers du métro<br />Sont à l’état de sièges métrables<br />Sur des strapontins quantifiables,<br />Les trains qui rament pas quand y faut<br /><br />Y a d’quoi péter des câbles déco…<br />Couloirs d’un glamour détestable<br />De misérables demi-zéros<br />Sur des grosses pubs et des textos !<br /><br />Au vu d’affiches inaltérables<br />Sous les slogans t’inhales tes rots<br />Plein de bouquins dans ton cartable<br />De quoi passer le temps in quarto…<br /><br />Sous ce roulis imperturbable,<br />La bousculade d’un pair turbo :<br />Pressé par un minot minable,<br />Il écrase ton soulier d’émaux.<br /><br />Son grand sourire très aimable<br />T’as bien tapé sur le capot :<br />Tu lui demandes s’il est capable<br />De te lâcher son numéro !<br /><br />Un laps de temps innumérable…<br />Il te rétorque sans défaut<br />Qu’il préfère à jacter des fables,<br />(Quitte à susciter un brûlot)<br /><br />Rester cet homme imbrulable<br />Qui ne s’enflamme pas de sitôt...<br />Pas d’aventure qui ne soit citable<br />Au palmarès de ce macho.<br />Tu te croyais pas si mâchable<br /><br />Pourtant il faut dire l'innommable<br />Que t’as bloqué sur un homo !</strong></div><br /><div align="center"></div><div align="center">***</div><div align="justify"></div><div align="justify">Au passage, ma participation au blog « <a href="http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=651679&pid=15320282">De l’eau pour Sol en Si </a>» à l’invitation de <a href="http://lafilleduconsul.blogspot.com/">La fille du Consul</a>.</div><br /><div align="center">Un nouveau mail art pour <a href="http://anbleizdu.hautetfort.com/">Anbleizdu </a>fan de champis : </div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaYE_hQ7AhQqzh-J8vY9QrelV4UJqU7TiJdtDYuXIraiC09rtntkNBk-VUeBXiUfmai5vwPaRLd6GikZvxiO_5WWjdcr42j3AtSK3Av8saGy2aEhyAaVYgUc8sV3QS6NUOX21hmQ/s1600-h/bleizdu.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5412887710363314146" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 312px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaYE_hQ7AhQqzh-J8vY9QrelV4UJqU7TiJdtDYuXIraiC09rtntkNBk-VUeBXiUfmai5vwPaRLd6GikZvxiO_5WWjdcr42j3AtSK3Av8saGy2aEhyAaVYgUc8sV3QS6NUOX21hmQ/s400/bleizdu.jpg" border="0" /></a></div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center">Au rythme où tourne ce blog, je vous dis à l'année prochaine !;)</div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-87091334137563661662009-10-20T00:00:00.003+02:002009-12-16T09:31:59.021+01:00<div style="TEXT-ALIGN: justify"><div style="FONT-WEIGHT: bold; COLOR: rgb(255,0,0)" align="center"><span style="font-size:180%;">C'ETAIT IL Y A 155 ANS<br /></div></span><br />Hier, 20 octobre, c’était le jour anniversaire de la naissance de Rimbaud (né en 1854)…j’ai loupé le coche, et me voilà donc au pied du mur. Je publie donc ce billet à la date d’hier et remercie Gérard Lavalette (aka <a href="http://www.parisfaubourg.com/">Le Piéton de Charonne</a>) pour l’envoi de ses photos de portraits muraux glanés au fil de ses balades. En prime, quelques autres photos de ma collection, et surtout du portrait que Dja’louz a peint sur le mur de mon salon.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ7e2qRM_q-zNdGvWsQuY82hUYbGxvca09TWyJLVNTCt270ERpcL5ZIVvn8mSuPrnC1WpprQuK-EvIllUDbCE4Z0HB79lGIWZPV2hcgktP1C0UXl4tLNXv9aULgQnjSYHMzbaS7g/s1600-h/rimbgl+copie.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395128190925851730" style="WIDTH: 345px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ7e2qRM_q-zNdGvWsQuY82hUYbGxvca09TWyJLVNTCt270ERpcL5ZIVvn8mSuPrnC1WpprQuK-EvIllUDbCE4Z0HB79lGIWZPV2hcgktP1C0UXl4tLNXv9aULgQnjSYHMzbaS7g/s400/rimbgl+copie.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Montage avec les archives de Gérard Lavalette<br /></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdRs05n3lMKzhjkrFWYj5KrousGvx4Bs80pe8ZJtKa2gAts1twbGQlCCSTxFK279RnhwtWvAN0YiziejUQsU0FsjzveidS64-LW2z1iUH0NhBZXp9IdBPeA0Oo1bF-3onthnVu1g/s1600-h/dja.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395057076067750850" style="WIDTH: 300px; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdRs05n3lMKzhjkrFWYj5KrousGvx4Bs80pe8ZJtKa2gAts1twbGQlCCSTxFK279RnhwtWvAN0YiziejUQsU0FsjzveidS64-LW2z1iUH0NhBZXp9IdBPeA0Oo1bF-3onthnVu1g/s400/dja.jpg" border="0" /></a></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a href="http://www.flickr.com/photos/dja_louz/">Dja'louz</a></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Quoi de plus adapté qu’un mur pour apposer sa tête d’ange ? <a href="http://www.pignon-ernest.com/">Ernest Pignon-Ernest </a>a été l'un des premiers à coller des portraits de l"<span style="FONT-STYLE: italic">homme aux semelles de vent</span>" dans les grandes villes à la toute fin des années 80. Il subsiste une fresque à Belfort, malheureusement très vieille et qui mériterait une restauration.<br /></div><br /><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikwYp-ZzW9brcMrhuSX7fZCh1YbsQfdbSDHK-yTTAtAgiVJ6psUaNgf-tOVFhe6NGVCuSS6WFsbG4t65pOu7L4UZOduZaWobaZXEcPR_sdPDREWglujjlqPVKX_KFsLTJGUh0UHw/s1600-h/pignon.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395057078647341778" style="WIDTH: 300px; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikwYp-ZzW9brcMrhuSX7fZCh1YbsQfdbSDHK-yTTAtAgiVJ6psUaNgf-tOVFhe6NGVCuSS6WFsbG4t65pOu7L4UZOduZaWobaZXEcPR_sdPDREWglujjlqPVKX_KFsLTJGUh0UHw/s400/pignon.jpg" border="0" /></a></div><div style="TEXT-ALIGN: center">E. P.-Ernest à Belfort (detail)<br /></div><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">D'autres artistes continuent de poser régulièrement son effigie urbaine, notamment <a href="http://www.flickr.com/photos/zilda/sets/72157607733279875/">Zilda </a>à Rennes, <a href="http://www.nice-art.net/">NiceArt</a> et <a href="http://pedrodorianblog.canalblog.com/">Pedro </a>à Paris...<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRH80U3sj9Tzc024N_L3gZS6Lg-EfSO5z-LF_DNxmXA9O_LJ_Dj25m1sxmpkqdYxzXnu2tbgVICtjz6HgCdrcxQsohvkxrBbs_tJ9I_v0DjRJ1IIz3lXfkZwi6U2MnKSjOYxXPkQ/s1600-h/rimbiggyt530377.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395128002563961922" style="WIDTH: 370px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRH80U3sj9Tzc024N_L3gZS6Lg-EfSO5z-LF_DNxmXA9O_LJ_Dj25m1sxmpkqdYxzXnu2tbgVICtjz6HgCdrcxQsohvkxrBbs_tJ9I_v0DjRJ1IIz3lXfkZwi6U2MnKSjOYxXPkQ/s400/rimbiggyt530377.JPG" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Rimbaud & Iggy Pop - Nice Art, Paris 4°<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif1AuoniSvOg1NlMd_OBsbKJEoso_ozHZPomSNVF7HXZEGzusIo9zjZKuAsHfbjsl7HsO8Bhzwz2Wx0KsW2XJbNOaK5R_FfhFR1goaiiVyTP9cxrE63_mMPOsf8-Ajx7l2bApEDw/s1600-h/pedro430985.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395127994737676242" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 269px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif1AuoniSvOg1NlMd_OBsbKJEoso_ozHZPomSNVF7HXZEGzusIo9zjZKuAsHfbjsl7HsO8Bhzwz2Wx0KsW2XJbNOaK5R_FfhFR1goaiiVyTP9cxrE63_mMPOsf8-Ajx7l2bApEDw/s400/pedro430985.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Pedro - devant la Fondation Cartier, Paris 14°<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbTsLc3ZOZKdbmNkmGR4c0ZfZO2Sn9tjlLMqIRT3DcS3k7GrYXhrbdN5FzS3LOrQhpWZp9W2Z75qv610zEw-fvhpO1xsqnt5YRXWCJGP7iQ-W_mpLO4mEkrXYKIDl0wVOx1InMw/s1600-h/niceart40278.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395127990640508882" style="WIDTH: 300px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbTsLc3ZOZKdbmNkmGR4c0ZfZO2Sn9tjlLMqIRT3DcS3k7GrYXhrbdN5FzS3LOrQhpWZp9W2Z75qv610zEw-fvhpO1xsqnt5YRXWCJGP7iQ-W_mpLO4mEkrXYKIDl0wVOx1InMw/s400/niceart40278.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Nice Art, Paris 4°<br /></div><br />Il existe également un appel à art postal sur le thème de Rimbaud en ce moment, à l'initiative de <a href="http://beloune.blogspot.com/">Bérangère</a> Delli.<br /><br /><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Voici ce que le poète dit de ce mot « mur », synonyme à la fois de silence, de rempart, de séparation et d’incompréhension…Mais paradoxalement lieu de communication, d’expression et de liberté, comme le suggère si bien le langage des plateformes web, où l’on peut écrire sur un « wall ". Pour Rimbaud, le mur renvoie tantôt à un ciel tonitruant qu’il tend à pourfendre, tantôt à une paroi glauque et pleine d’aspérités, le réceptacle suintant de la maladie et de la difformité…<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Dans le <span style="FONT-STYLE: italic">Bateau ivre</span>, le poète est « <span style="FONT-STYLE: italic">Libre, fumant, monté de brumes violettes, </span>[troue] <span style="FONT-STYLE: italic">le ciel rougeoyant comme un mur</span> ». Dans <span style="FONT-STYLE: italic">Les Assis</span>, les vieillards à la messe ont « <span style="FONT-STYLE: italic">Le sinciput plaqué de hargnosités vagues/ Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ; </span>(…) « <span style="FONT-STYLE: italic">cognant leurs têtes chauves/ Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors </span>». Dans <span style="FONT-STYLE: italic">Jeune Ménage</span>, « <span style="FONT-STYLE: italic">Dehors le mur est plein d'aristoloches où vibrent les gencives des lutins </span>» [NDLR : les aristoloches sont des plantes toxiques et cancérigènes]. Et dans <span style="FONT-STYLE: italic">Les Veilleurs,</span> « <span style="FONT-STYLE: italic">sur les pans de mur où le vent froid se joue/ Où subsistent parfois des lambeaux de papier </span>», il clame « <span style="FONT-STYLE: italic">Ah ! c’en est trop, croulez murailles et parvis ! </span>».<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIRg_NuW7u-Jtn-ekGDsc-p7Lj1rbA8GxKriMRgF3fuifxKggpcO83MhqHN13SaMMntLmDU7qQoCuvXWgn0glGs6Yc0wvo7lP46BO8Ry5Uv29As_EuvROAi-DseyBaFk7U_Vrt3Q/s1600-h/etoile30618.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395127988046823330" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIRg_NuW7u-Jtn-ekGDsc-p7Lj1rbA8GxKriMRgF3fuifxKggpcO83MhqHN13SaMMntLmDU7qQoCuvXWgn0glGs6Yc0wvo7lP46BO8Ry5Uv29As_EuvROAi-DseyBaFk7U_Vrt3Q/s400/etoile30618.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Palaiseau<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Pour Rimbaud la liberté passe notamment par l’abattage des murs…tandis que moi, j'ai fixé son image sur le mur lisse et blanc de mon quotidien. C’est ma façon de matérialiser la place qu’Arthur a toujours eue dans ma vie, dans mes pensées...le lire et le relire est à chaque fois une découverte. Au passage, Le "Magazine Littéraire" du mois de septembre dernier (n°489) y consacre un dossier auquel les exégètes rimbaldiens les plus calés en la matière ont collaboré. Chaque année un festival rend hommage à Rimbaud à Charleville autour d’un thème lié à sa poésie : cette année c’est l’errance. Ses oeuvres sont au programme actuel de l’agrégation externes de lettres modernes et classiques, entrainant et de nombreuses parutions d’essais et d’actes de colloques.<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3UOXrx7CWyicrXrqfTHyo8qILlZuULxv12EHqa3AG5sr-uBdS9TS11zcPws8rjTSSCNmtNgfa7JVFmxQanBFCpzA9bgD7Nbb4P7fKGi7s3QPt_utyEj8zDQScxkYxPDxHxF-QMw/s1600-h/frigos70578.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5395127987515951826" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 312px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3UOXrx7CWyicrXrqfTHyo8qILlZuULxv12EHqa3AG5sr-uBdS9TS11zcPws8rjTSSCNmtNgfa7JVFmxQanBFCpzA9bgD7Nbb4P7fKGi7s3QPt_utyEj8zDQScxkYxPDxHxF-QMw/s400/frigos70578.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="TEXT-ALIGN: center">Les Frigos - Paris 13°<br /></div><br /><div style="TEXT-ALIGN: justify">Bref, Arthur n’a pas fini de faire parler de lui, pour mon plus grand bonheur...et ce n'est pas fini;-) ! Puisqu’on parle de mur, j’en profite pour signaler l’ouverture d’un nouveau blog porté par le <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/">PGC</a>, le <a href="http://lemurdoberkampf.over-blog.com/">MUR d’Oberkampf</a>, en lien avec <a href="http://lemur.asso.fr/">l’Association le MUR</a>.</div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-62049905220753094312009-09-11T11:11:00.003+02:002009-09-11T11:47:06.721+02:00<div align="justify"><em><span style="font-family:arial;">Il était très exactement 11h lorsque je me suis souvenue que je n'avais rien publié depuis longtemps sur ce blog, que nous étions le 11 septembre et qu'un projet de billet sur ce chiffre qui m'obsède dort dans un dossier de mon PC depuis un bail. Il n'est que grand temps de le ressortir...</span></em></div><div align="center"></div><div align="center"><span style="font-family:arial;">******</span></div><br /><div align="center"><span style="font-family:arial;"><span style="color:#ff0000;">LE ONZE, C'EST LA ZONE !</span><br />Le phénomène 11:11 : l’heure de l’apocalypse ? </span></div><br /><div align="center"><span style="font-family:arial;">*********</span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">En guise de préambule, je ne résiste pas à l’envie de vous donner en pâture un palindrome de mon cru pour illustrer avec des mots le chiffre-objet de ce (très) long billet. Il faut être indulgent avec tout auteur de palindrome : pour moi la performance réside dans le seul fait de produire un texte qui puisse se lire à l'envers, quant au sens il est si énigmatique qu'il prête à toutes les interprétations ! Dans ce palindrome bilingue anglais, observez la triple pirouette dans la séquence "eleve nez no": eleven = onze, ezon / onze, noze (nose) = nez !</span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><br /></span></div><div align="center"><span style="font-family:arial;"><span style="font-family:arial;"><strong>Le un n'a nul élève nez, no lune, no name. Dix is a true monster : rasés à ses arrêts, on meurt à six...Idem an one, nul onze ne vêle l'un annuel.</strong><br /></span><span style="font-family:arial;">*<br /></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvYerUjqciVHuYjg0Wt_-knlidegNUFAWoQN2YeTvNCqLvL6UPaUwr1j0OkGPvuFZE5_rx07g25O51ZwMleC9idXhvL5pn6d1iqBg7xCyzS0KggA8j_7mJBr3TvZWhhkqBweVERQ/s1600-h/elevenspiral.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134812572988194" style="WIDTH: 383px; CURSOR: hand; HEIGHT: 360px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvYerUjqciVHuYjg0Wt_-knlidegNUFAWoQN2YeTvNCqLvL6UPaUwr1j0OkGPvuFZE5_rx07g25O51ZwMleC9idXhvL5pn6d1iqBg7xCyzS0KggA8j_7mJBr3TvZWhhkqBweVERQ/s400/elevenspiral.jpg" border="0" /></a><br /><span style="font-family:arial;">*</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;">Ceux qui suivent ce blog ont remarqué que je faisais souvent état d'un phénomène étrange : je m'arrête régulièrement sur la séquence 1111 (affichage montres, ordinateur, tableau de bord de voiture, téléphone, etc.). J'ignorais alors en tapant 11:11 dans Google que d'autres "eleveners" avant moi ont déjà vécu "l'expérience" et en témoignent sur des sites traitant plus ou moins de numérologie, tiraillés entre un mysticisme positif et des théories de fin du monde. Bref, il semble bien en effet que ce chiffre intrigue des milliers de personnes et soit source de nombreuses coïncidences, interrogations et réactions toutes plus abracadabrantes les unes que les autres.<br /></span></div><br /><div align="center"><span style="font-family:arial;">*<br /></span></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmiLdjmwwvaUVlAuEjVZjLoRc9IUk3xm7OPi5Iy1oFyBGnL8Zq8kOKf7Fs_aNQCWmEXtN8BAdeb6DZKxHm6g4HidE7V18bnLIzuaaGlb62WJQeWwEjaVK-R5PPzsVGkFoXkw2MMA/s1600-h/eleven-small.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134621871162802" style="WIDTH: 309px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmiLdjmwwvaUVlAuEjVZjLoRc9IUk3xm7OPi5Iy1oFyBGnL8Zq8kOKf7Fs_aNQCWmEXtN8BAdeb6DZKxHm6g4HidE7V18bnLIzuaaGlb62WJQeWwEjaVK-R5PPzsVGkFoXkw2MMA/s400/eleven-small.jpg" border="0" /></a><strong></strong></p><br /><p align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong>I. Observons donc le chiffre 11 sous son aspect physique / visuel</strong><br /><br />Il s'agit d'un chiffre palindromique, comme faisant retour sur lui-même : le chiffre romain qui s'écrit II (2) renvoie à 1 car 2:2 = 1. Les lettres M, W, N, (coupe par le milieu), I majuscules et l minuscule contiennent un ou plusieurs 1 avec 2 graphies possibles. En effet, selon les usages le 1 n’aura pas la même graphie, les anglo-saxons n’utilisant pas le retour en haut comme nous et écrivant donc I. Le mot anglais "eleven" peut être un mix phonique de "hell" / heaveN ? (onze = enfer / paradis, chacun se terminant d’ailleurs par 11 avec le double ll et le N). On-ze contient presque le mot "one" en anglais qui peut à la fois signifier "un" et "être", ce qui peut évoquer le pronom "on". Magie et concordance des langues..."onze" en allemand se dit "elf". De là faire le lien avec l'essence "elfique", il n'y a qu'un pas ! Car cette essence nous est vitale, presque, dans le monde d'aujourd'hui : il suffit que le prix de l'huile augmente ou qu'elle disparaisse et c'est la...Z-O-N-E ! N'y a-t-il pas d'ailleurs une "affaire ELF" ?<br /></span><br /></p><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIx-jjZNZqsNT3mv7w_kAv_U9kNr1EBqrfesCrWPKNPGxK0sMd_OLzvwBF9cguYA6DK1IiusXkD86pcTjIvzUQ-BU3uCQmonKP9OxKa3tVAi-1Ct_7zCS3iuxkBSS_94jYXDk8LA/s1600-h/11_commandements.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134594707824610" style="WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIx-jjZNZqsNT3mv7w_kAv_U9kNr1EBqrfesCrWPKNPGxK0sMd_OLzvwBF9cguYA6DK1IiusXkD86pcTjIvzUQ-BU3uCQmonKP9OxKa3tVAi-1Ct_7zCS3iuxkBSS_94jYXDk8LA/s400/11_commandements.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><strong><span style="font-family:arial;">II. L'aspect "expressif"</span></strong></div><div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">- un "<em>bouillon d'onze heures</em>" est un poison (11h du soir est supposée être l'heure du crime).<br />- la "<em>dame d'onze heures</em>" est une plante toxique (11h du matin est l’heure de sa floraison).<br />- les "<em>ouvriers de la onzième heure</em>" sont une allusion à la parabole de la Bible sur le principe de l'égalité : ceux qui arrivent au dernier moment, quand le travail est presque terminé, sont quand même payés au même salaire.<br />- le proverbe "<em>onze mois ont tôt mangé un mois de senaison</em>" : découvert au hasard sur Wikipedia et...inconnu au bataillon ! Impossible de savoir ce que signifie cette phrase, un avis est lancé !<br />- "<em>le train de 11h</em> ", façon plaisante et ancienne de nommer la marche à pied, les deux barres du 11 figurant les deux jambes.<br />- le "<em>onze</em>", métaphore pour désigner une équipe de football.<br />- en anglais l'expression "<em>the eleventh hour</em>" signifie le dernier moment pour agir en cas de danger ou d'urgence.<br /></span></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjum18PE8S_cYHqAw3R_defbuBW9u_1qrJi4Z33Sx34YyWQxj31NmJKGZo96MR3PSQr54hREeSjIAXUFXlkmRqlEHszUKz3Cd9fQFVBPxVdidcsbf0q1GN2wU3wYcwGwHc4FW0uEw/s1600-h/dame_11h.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134611506832994" style="WIDTH: 287px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjum18PE8S_cYHqAw3R_defbuBW9u_1qrJi4Z33Sx34YyWQxj31NmJKGZo96MR3PSQr54hREeSjIAXUFXlkmRqlEHszUKz3Cd9fQFVBPxVdidcsbf0q1GN2wU3wYcwGwHc4FW0uEw/s400/dame_11h.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><br /><em><span style="font-family:arial;">PETIT EXERCICE AMUSANT : Que peut-on écrire avec des 1 ? : Ill et Will, Mill (malade/fou et volonté, moulin en anglais). Petit clin d’œil : la WII c’est deux 1 à l’envers et deux 1, soit 1111 ;-) il y en a sûrement plein d’autres…</span></em></div><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong>III. L'aspect "media"</strong><br /><br />Il est fort probable que les cinéastes contemporains, conscients ou non de l'impact du phénomène 1111 dans l'esprit collectif, aient eu l'envie de l'exploiter. Le thriller <em>11:11, le mal a un nouveau numéro</em> (M. Bafaro, 2004) en est l'exemple le plus flagrant. <em>La Dame d'onze heures</em>, (J. Devaivre, 1947) relate une histoire de meurtres, idem pour <em>Le 11ème commandement</em> (P. Leder, 1974); <em>Riot in Cell Block 11</em> (D. Siegel, 1954) relate une révolte sanglante dans une prison. <em>Ocean's Eleven</em> (S. Soderbergh) met en scène les exactions d'une équipe de 11 malfrats, et les <em>Onze individuels</em> de <em>Ghost in the Shell</em> sont un groupe de terroristes qui prennent en otage les employés d'une ambassade. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">Il suffit de taper dans le moteur de recherche d'un magasin de médias en ligne le chiffre ou les lettres et vous tomberez sur une multitude de titres dont le chiffre "11" est le titre (cf. album de Bryan Adams), le plus probant étant un album CD intitulé <em>11:11</em> de Maria Taylor. Citons également <em>Cent onze haiku</em>, par Matsuo Bashô, <em>Onze Minutes</em> (P. Coehlo), <em>Onze jours</em>, (D. Harstad), ou <em>Onze heures à vivre</em> (P. Simons & N. Mège).<br /></span></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKtdIFL6gYUk1LNZvAqMcBO8MieUikQBaIcg61h_qUEVTNI10kCx2OoUmrI277-pPKg1wAWk4mDH5PJLGpKAOBvuvUvYBPgYNSOwKPHsubV1KXS8V6_WB72KVu7jzwy7Q5vuln8w/s1600-h/cell11.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134606637721730" style="WIDTH: 118px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKtdIFL6gYUk1LNZvAqMcBO8MieUikQBaIcg61h_qUEVTNI10kCx2OoUmrI277-pPKg1wAWk4mDH5PJLGpKAOBvuvUvYBPgYNSOwKPHsubV1KXS8V6_WB72KVu7jzwy7Q5vuln8w/s400/cell11.jpg" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUktedjnLj4sUjVbuCHrzyUdupDQskis_iB2TH7i1MziusAQnqQd0URqH0ZNgVlG30Y0H0siMN7uy9eFcFDPAI2PXHB-X9qWV8S4Hcuu1wZORRjAnTFQoWXS3Yk9U2XPAXqxGiLw/s1600-h/les_degourdis_de_la_11_eme.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134817297393426" style="WIDTH: 218px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUktedjnLj4sUjVbuCHrzyUdupDQskis_iB2TH7i1MziusAQnqQd0URqH0ZNgVlG30Y0H0siMN7uy9eFcFDPAI2PXHB-X9qWV8S4Hcuu1wZORRjAnTFQoWXS3Yk9U2XPAXqxGiLw/s400/les_degourdis_de_la_11_eme.jpg" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong>IV. L'aspect historique</strong><br /><br />L'épisode des 11.000 vierges martyres du Moyen-âge reste légendaire (cf. <em>Les Onze mille verges</em>, titre parodique de Guillaume Apollinaire). La date du 11 septembre 2001 a donné lieu à des interprétations délirantes : car si les Twin Towers formaient côte à côte le chiffre 11, elles comportaient chacune 110 étages ; notez également la présence des WW (double-you…Bush ?), quatre 1 à l’envers dans le nom des tours...aux-Etats-Unis, le 911, (nine-nine-one, soit 09/11) est le numéro des urgences à NYC, dont le code postal est 10001; l'Etat de New York est le n° 11; le premier avion à s'écraser contre le WTC 1 était le vol n° 11 d'American Airlines; enfin, à la date du 11 septembre, il reste 111 jours jusqu'à la fin de l'année ! Pour couronner le tout, autre coïncidence, la Première Guerre Mondiale a pris fin à 11 heures le 11e jour du 11e mois de l'année 1918. Le 11 novembre 1989 tombe le mur de Berlin. Louis XI, seul monarque français ayant ce rang pour nom, a été décrit par ses biographes comme un roi fourbe et peu apprécié pendant près de 22 ans de règne, surnommé "l'universelle araigne", créature sournoise qui attend sa proie dans l'ombre.<br /><br /></div></span><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVwJx-Y2CzDsUco-C7jkGcYsCinaMJY9cD9Avx7dMkzP7bq9HF8jQP8h_GhnIwZriaQyJ9OMqQVMWSh4SP09pljbXaUF5DWHKdrV_WUgKMiwAeLlpBFPBCAJ0g6aKXYeJOKwV8lA/s1600-h/11sept.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380134603287778962" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 352px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVwJx-Y2CzDsUco-C7jkGcYsCinaMJY9cD9Avx7dMkzP7bq9HF8jQP8h_GhnIwZriaQyJ9OMqQVMWSh4SP09pljbXaUF5DWHKdrV_WUgKMiwAeLlpBFPBCAJ0g6aKXYeJOKwV8lA/s400/11sept.jpg" border="0" /></a></p><br /><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong>V. L'aspect folklore</strong><br /><br />Le Carnaval Rhénan (Rheinischer Karneval) fonde tous ses rituels autour de ce nombre. Ainsi, il débute le 11 novembre à 11h11. Il existe plusieurs théories sur l’origine de cette date; 11 est le chiffre considéré depuis le Moyen-Age comme le chiffre des fous ("närrische Zahl") parce que c’est un de plus que les 10 commandements, que l'on transgresse donc, et un de moins que les 12 apôtres. Encore actuellement, le comité du carnaval est composé de 11 fous (Elferrat = conseil des 11). Pour mémoire, la région rhénane subit d’abord l’occupation française avec les troupes révolutionnaires et plus tard Napoléon, puis l’occupation prussienne. Les trois lettres "ELF" en allemand rappellent le principe de la Révolution : égalité, liberté, fraternité. Il s’agissait donc de se défouler en se moquant des occupants français. </span></div><br /><div align="right"><br /><span style="font-size:78%;">(Source : Wikipedia et site de l'Académie de Versailles)</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">Quoi qu’il en soit, les Onze apôtres, c’est ceux qui restèrent après la trahison de Judas pour décider de son remplaçant.<br /><br /><strong>VI. L'aspect mystique</strong><br /><br />Les sites qui s’interrogent sur le "1111 phenomenon" sont tout de même à prendre avec beaucoup de pincettes, car les propos qui y sont développés sont assez "illuminés" ! Chacun peut en effet facilement vivre "l'expérience". Il est possible que notre subconscient nous amène à faire une fixation dessus parce que visuellement c'est plus facile; ce sont 4 barres verticales (affichage digital) qui créent un effet visuel certain, et qui peuvent rappeler beaucoup de choses que nous utilisons ou voyons dans la vie courante. L'imagination humaine en quête de spiritualité, dans un monde où tout va trop vite, reste interloquée le temps de l'observation. De là à considérer que parce que l'on vit ce phénomène on est en quelque sorte un élu, apte à recevoir des signes que le commun des mortels ne perçoit pas, il y a un monde. Le hasard frappe parfois plusieurs fois au même endroit...ce "phénomène" est finalement assez courant et donc plus ordinaire qu’ordinal. Alors, pourquoi est-ce devenu un sujet de supputations délirantes à travers le monde entier ? Sans doute le bouche à oreilles. Certes, pour ma part je n'en n'avais pas entendu parler avant de le constater. Certes, il y a une part de mystère qui trouve peut-être son explication dans les méandres des parties de notre cerveau inexploré. Et si ce n'était qu'une hallucination collective de plus ?<br /><br /><strong>VII. L'aspect numérologique</strong><br /><br />- Dans les tarots, l’Arcane n° 11 est la Force.<br />- Dans Harry Potter, il faut avoir 11 ans passés au 1er septembre pour entrer à Poudlard. La baguette de Harry mesure 11 pouces, dans la VO...<br />- Voici le témoignage d’un étudiant algérien interviewé juste après une attaque kamikaze le 11 juillet 2007 devant une caserne (article en ligne de Rue89) :</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">"<em>Le bus flambait. Il y avait des corps déchiquetés et des visages en sang partout. Autour, tout était soufflé</em> (...). <em>Je me suis dit que nous étions le 11 décembre et qu'Al-Qaeda avait frappé. Comme le 11 septembre 2001 à New York, le 11 mars 2004 à Madrid, le 11 avril 2007 à Alger. C'est le 11 de la terreur qui est de retour</em>."</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-family:arial;">En numérologie, et surtout dans la tradition ésotérique, il est le symbole de la transgression, de la rébellion et de la violence. Pour ce fait, il représente l'"armoirie du péché" selon Saint Augustin. Le psaume 11 - numérotation du Vulgate - demande effectivement le châtiment des méchants. La somme des nombres 1 à 11 est de 66, qui multiplie onze par le nombre symbole du mal, le diabolique 6. Les Hébreux le considérant comme de mauvais augure, il n'existerait pas de nom composé de onze lettres en hébreu. Nombre de la connaissance de Dieu selon les arabes, qui passerait par 11 étapes. De là à en déduire que des commanditaires des attentats-suicides d’Al-Qaeda choisissent délibérément le 11 pour agir et tuer, il n’y a qu’un pas…et il faut avouer que lorsque le « Mossad est à la fête » pendant ce temps-là, on peut y voir un certain humour noir…<br />Dans le code des Etats-Unis, la section « Murder » (Titre 18, part I, Chapitre 51) est la n° 1111.</span></div><div align="justify"></div><div align="center">°°°°°°°°°°°°°°</div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong></strong></span></div><div align="justify"><span style="font-family:arial;"><strong>CONCLUSION :</strong> j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer le 11 novembre 2011 à 11 heures 11 minutes et 11 secondes...</span></div></span>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-52088314156734757472009-08-20T15:12:00.005+02:002009-08-20T15:19:03.335+02:00<div align="center"><strong><span style="color:#6633ff;">L'île</span><span style="color:#3366ff;"></span></strong></div><p align="justify"><em><span style="color:#000000;">Je fais un jeu. Je prends des homophones et les décline selon ce qui me passe par la tête. Je propose à ceux qui s'ennuient de s'y coller avec <strong>vert-verre-vers-ver-vair</strong>, <strong>pers-perd-père-paire-pair</strong> ou autres...</span></em></p><p align="justify"><strong><span style="color:#3366ff;">Lille</span></strong> : je n’y ai jamais mis les pieds, mais j’ai souvent failli : <a href="http://www.flickr.com/photos/bcommeberenice/">Blandine </a>m’avait proposé d’y passer à l’occasion de la fameuse Grande Braderie, mais je n’étais pas disponible. Il paraît que c’est une « belle ville » ; deux mots qui me parlent, pour ceux qui connaissent mon quartier parisien d’errances « graffitiques ».<br /><br /><strong><span style="color:#3366ff;">Lis-le</span></strong> : Stan m’a conseillé un bouquin récemment, la « Théorie des Six ». Il ma confié n’avoir pas pu lâcher le bouquin avant de le finir, ce qui est assez fort pour un mec qui s'avoue peu féru de lecture. Ce polar est basé sur une théorie des probabilités énoncée en 1929 par un Hongrois du nom de Frigyes Karinthy, selon laquelle tout individu peut être relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances ne comptant pas plus de cinq intermédiaires. Chacun de nous serait donc à six poignées de main de n'importe quel habitant du fin fond du désert de Gobi. Cette théorie, pour le moins folle, est le mode opératoire du tueur en série de ce thriller de Jacques Expert. Cela me fait penser que Stan a lui aussi publié un bouquin chez Manuscrit.com et qu’il faudrait que je trouve le temps de me plonger dans son « Je préfère grignoter le ciment»…<br /><br /><strong><span style="color:#3366ff;">L’île</span></strong> : si j’en possédais une, elle serait dans un archipel d’atolls, entourée de dauphins, de raies mantas et de poissons multicolores. J’y mettrais tous les gens que j’aime, et je l’appellerais «l’île-lustres » parce que j’y aurai trouvé l’éternité. </p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKYNnkPt1qhH8HT3Q7UFXNZKZPnVIVCsKa-9QbVMPBa8lySc7YPrbHmU_rzXw2x7JPffkVdIapTWjBlA8IeIn9QpAEmI4dqx0VvBDiRD1ipDG-zG91v2dNJyUPjR4xdw8lFmSwvQ/s1600-h/etretat1110632.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5372032614100875666" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 296px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKYNnkPt1qhH8HT3Q7UFXNZKZPnVIVCsKa-9QbVMPBa8lySc7YPrbHmU_rzXw2x7JPffkVdIapTWjBlA8IeIn9QpAEmI4dqx0VvBDiRD1ipDG-zG91v2dNJyUPjR4xdw8lFmSwvQ/s400/etretat1110632.jpg" border="0" /></a></p><p align="center"><span style="font-size:78%;">Etretat, 15.08.08</span></p><p align="justify"><strong><span style="color:#3366ff;">L’il</span></strong> : l’homme inconnu, mâle utopique représentant du sexe opposé qui bat de « l’elle » ; l’ensemble est peut-être un duo illusoire, volant d’idylle en idéal ?<br /><br /><a href="http://www.blogger.com/www.myspac%20e.com/lyl9"><strong>Lyl </strong></a>: une jeune artiste que les chasseurs d’art de rue connaissent bien. Membre du collectif <a href="http://stticks.blogspot.com/">S.T. TICKS</a>, elle colle dans la rue ses silhouettes de pin-up aux oreilles de lutins. Un rien provocantes, elle nous narguent de leurs yeux en amande au détour d’un carrefour ou à la sortie d’une porte cochère. Ephémères, vite déchirées par les badauds choqués par un sein qu’on ne saurait voir, elles sont la sensualité qu’on emmure, la provocation qu’on endure, la féminité qu’on bâillonne à coups de pub. </p><div align="center"><strong><span style="color:#6633ff;">BONNES VACANCES pour ceux qui le sont et @+ au ralenti sur ce blog !</span></strong></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-41562357295800254852009-08-12T23:40:00.002+02:002009-08-12T23:42:01.213+02:00<div style="text-align: center;"><strong><span style="color: rgb(51, 102, 102);">POUR, BRINDAM : un pochoir en filigrane</span></strong><br /></div><br /><div align="center">***<br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Impossible de parler de Lilabel (voir post précédent) sans parler de Brin d'amour qu'on appelle entre nous "<a href="http://www.flickr.com/photos/brindamour/">Brindam</a>". Ces deux-là sont inséparables, telles les perruches ! (mais la comparaison s'arrête à leur réjouissant babillage, qu'elles se rassurent^^). Amoureuse de street art, Brin d'amour connait bien la plupart des artistes qui posent leurs oeuvres ça et là sur les murs de Paris. Mais on se demande comment l'idée ne lui est jamais venue de poser quelque chose elle-même...Alors avec ce mail-art d'un genre particulier je me propose de lui donner un coup de pouce:)</div><div></div><br /><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcQPLOOQd9ftoO_hHiSxTWyoI8crabLQQ4Uif82bX4kwlR5rlckv1JkzJA7sOCoIbu2qZWk_46l9RNOXfSzWyuBahk_JhCGscF-XVxHOVH2CZVGrap9Kp5SpcZwxa7LqIj7PdFg/s1600-h/rectobrindam.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5363889831657460386" style="width: 400px; height: 280px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjcQPLOOQd9ftoO_hHiSxTWyoI8crabLQQ4Uif82bX4kwlR5rlckv1JkzJA7sOCoIbu2qZWk_46l9RNOXfSzWyuBahk_JhCGscF-XVxHOVH2CZVGrap9Kp5SpcZwxa7LqIj7PdFg/s400/rectobrindam.jpg" border="0" /></a></p><div style="text-align: justify;">Il s'agit en effet d'un véritable pochoir...j'ai glissé un transparent rouge dans l'enveloppe, il suffit de le retirer pour voir apparaitre son nom comme "en filigrane"...une bombe, un mur, et c'est prêt pour l'utilisation !<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzeSj_WnFSbAS9VOQPteHYlj0tzaWnQ9J_ir3_qV3GNZ9LRxsh-CrhdH-N21jgyVyG5Vzk8hRQC4vW8vdqlpsOtth7ui4ZXo95kq8J91kCIZKe3kDfWO78RGyhBdX-3AEYZcdvdg/s1600-h/verso+brindam.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5363889832059221138" style="width: 400px; height: 300px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzeSj_WnFSbAS9VOQPteHYlj0tzaWnQ9J_ir3_qV3GNZ9LRxsh-CrhdH-N21jgyVyG5Vzk8hRQC4vW8vdqlpsOtth7ui4ZXo95kq8J91kCIZKe3kDfWO78RGyhBdX-3AEYZcdvdg/s400/verso+brindam.jpg" border="0" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />Les matériaux utilisés sont : un X-Acto, une pochette plastique transparente, un posca chrome, un marqueur noir, un feutre et un bic noirs pour dessiner les arabesques, une fine pièce de métal en filigrane, un petit ruban de satin pour fermer l'enveloppe, et deux paires de ciseaux (dont une crantée) pour découper les morceaux de magazines.<br /></div><p align="justify"><em>PS : c'est en compagnie de Roswitha et Brindam que j'ai rencontré Bérangère Delli, également férue d'art postal, rue Denoyez (un de mes QG favoris) où elle a la chance d'habiter, juste en face de la piscine. Autre point commun avec la dame, elle aime Rimbaud ! Voir le blog consacré à son appel à mail art </em><a href="http://beloune.blogspot.com/"><em>RIMBAUD</em></a><em>, elle a reçu des merveilles...</em></p><div style="text-align: center;">Et pour <a href="http://tataloeil.canalblog.com/">TAT</a>...une autre amoureuse de l'art urbain, un petit truc vite fait :<br /></div><p align="justify"><em></em></p><p style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Kf3OeJqj8uTm29CscvN10M5MZcf4mFwCj9yc_XCxMdkzOBzmotfoBITswji67FjDPhESj4Kc5e9UQAYSyc9HTdvpbbf5zpw7RnF8ZuKe32jX1W0KBwSgz1sWBPuEKuk0Bf594Q/s1600-h/mailarttat.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 271px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Kf3OeJqj8uTm29CscvN10M5MZcf4mFwCj9yc_XCxMdkzOBzmotfoBITswji67FjDPhESj4Kc5e9UQAYSyc9HTdvpbbf5zpw7RnF8ZuKe32jX1W0KBwSgz1sWBPuEKuk0Bf594Q/s400/mailarttat.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369191884756416898" border="0" /></a></p>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-7225930169904211332009-08-04T15:24:00.000+02:002009-08-04T15:25:47.384+02:00<div align="center"><strong><span style="color: rgb(255, 0, 0);">PARIS SOUS LES BOMBES</span></strong> (mail-art) </div><div align="center"></div><br /><div align="justify">Les prochains billets risquent encore de parler d'art postal, d'abord parce que je suis inspirée en ce moment, ensuite parce que je n'ai pas la tête à écrire. Réaliser ces enveloppes customisées, cela me rend nostalgique. Cela me renvoit à mes vacances d'enfance, dans la maison de ma grand-mère à Lussac (33). Il n'y avait pas grand-chose à faire dans cette vieille baraque humide et sombre (que néanmoins j'adorais), alors on s'installait dans le jardin triangulaire (oui, oui, un triangle aigu et pentu), on jouait à toutes sortes de jeux de société, et on se livrait à des activités créatives, entre les cahiers de vacances et les décalcomanies. On découpait des pages de "Femme Actuelle" et "Nous Deux", on compilait de la paperasse, on faisait le grenier à la recherche de trésors pour agrémenter nos dessins. C'était l'époque de l'insouciance, des albums de Sarah Kay et des tisanes le soir devant la télé, avec les commentaires de la Mamie qui racontait tout le film avant la fin...</div><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Faire de l'art postal, pour moi c'est aussi raconter une histoire. C'est parler de quelqu'un qu'on aime bien. Lui offrir des bribes, de ce qu'on sait de lui ou d'elle, de ses passions, sur un bout de papier qu'on poste et qui voyage, pour lui faire plaisir. Envoyer un mail art, c'est en quelque sorte une déclaration d'amitié, un acte de générosité. J'ai écrit sur celui-ci, intitulé "<strong>Paris sous les bombes</strong>" avec au posca chromé (ça se voit pas sur le blanc). Collage, jet de bombe, stickers et écriture ont j'espère volé vers la boîte de Lilabel qui malheureusement n'avait pas reçu le premier que je lui avais envoyé...je croise les doigts pour que cette fois la Poste fasse son travail ! Lilabel, c'est une petite femme énergique, pimpante, et que je croise toujours dans les expos et les vernissages...liée à l'art de rue, pour lequel elle se passionne comme moi, la dernière fois que je l'ai vue c'était à la Maison des métallos pour l'expo <a href="http://www.maisondesmetallos.org/400-ml.html">400ml</a>. Je me suis servie du flyer !</div><br /><div style="text-align: center;">°°°°°°°°°°°°°<br /></div><div style="text-align: center;">Recto<br /></div><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRqQog-VMkRxL2-KbXsIEbZPwN9zlc0lyv905nynRlyx5JzXE8cVh8Emn4i6nCqVNRwH2v7H4NDKv_gJgSR9-cX7b8-iubFwEFYYnbdrz0SUkk07hpEmYPfbAttbZoObAzblGpqw/s1600-h/lilabel+verso.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361969886195350722" style="width: 302px; height: 400px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRqQog-VMkRxL2-KbXsIEbZPwN9zlc0lyv905nynRlyx5JzXE8cVh8Emn4i6nCqVNRwH2v7H4NDKv_gJgSR9-cX7b8-iubFwEFYYnbdrz0SUkk07hpEmYPfbAttbZoObAzblGpqw/s400/lilabel+verso.jpg" border="0" /></a></p><div style="text-align: center;">Verso<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIi-TSD2Du2ZUbh1H-scsAWczVCr9cdgtzQmEJQXTa0GRLUrU1Zv1d66Zkd9PHDikK-JnNwniyV-YQ0peymc7lpxwoF87B_Jcza6BbzAa0mu3l1wTbAoaX2eIyh7NzRrPWIjVdJQ/s1600-h/verso+Lilabel.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361969881482470722" style="width: 324px; height: 400px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIi-TSD2Du2ZUbh1H-scsAWczVCr9cdgtzQmEJQXTa0GRLUrU1Zv1d66Zkd9PHDikK-JnNwniyV-YQ0peymc7lpxwoF87B_Jcza6BbzAa0mu3l1wTbAoaX2eIyh7NzRrPWIjVdJQ/s400/verso+Lilabel.jpg" border="0" /></a></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-57846295744627222472009-07-28T09:00:00.001+02:002009-07-28T09:01:09.232+02:00<div align="center"><strong><span style="color:#009900;">MAIL-ART DOISNEAU/PREVERT</span></strong> </div><div align="center"><br /> </div><div align="justify">Ce n'est pas la première fois que j'évoque sur ce blog l'art postal et les trèfles à quatre feuilles, qui sont un peu ma mascotte car j'ai pour "don" d'en trouver très facilement. En voici réunis sur une enveloppe A4 à l'attention de Christine, qui m'a envoyé ce très beau spécimen intitulé "LA VOIE EST LIBRE". </div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zx10f6mFLNqsmnv6SCk-zU8vjMNnBreH0uAf1P6Z2jxMfjcYZ7S4RXrJBr73gApBrQW955oR62U737MRmi3DkxUVPDmSfPOLCVvykP-ZDULQqG5W7O9l_F8XQNuLmE7EP1GVCg/s1600-h/christine.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361547827307750466" style="WIDTH: 278px; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zx10f6mFLNqsmnv6SCk-zU8vjMNnBreH0uAf1P6Z2jxMfjcYZ7S4RXrJBr73gApBrQW955oR62U737MRmi3DkxUVPDmSfPOLCVvykP-ZDULQqG5W7O9l_F8XQNuLmE7EP1GVCg/s400/christine.jpg" border="0" /></a></p><p align="justify">Je prends pour acquis que cette enveloppe est une porte ouverte à la créativité, le bonheur et l'aventure ! Christine me rapelle dans sa lettre qu'un mail-art call sur le thème DOISNEAU/PREVERT court en ce moment. A mon tour de lui répondre sous la forme d'une composition poétique, dont je reporte ici les mots :</p><div align="center"><br /><span style="font-family:trebuchet ms;">Dans un Pré vert, j’ai trouvé des trèfles à quatre feuilles<br />Il y en avait autant que dans mes rêves étoilés<br />Et quand j’ai vu à Rome ces amoureux s’embrasser<br />J’ai pensé que Doisneau, dès le premier coup d’œil<br /><br />Aurait aimé les voir sous ces parasols verts<br />Symboles de chance, de foi, d’amour et d’espoir<br />Puissent-ils t’apporter ce que tu rêves d’avoir<br />Car chaque trèfle vaut une parole d’inventaire.</span><br /></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK-mEorkgJtVEYGLq61rt2PnzM7P9xvNgSb-Qytmi8_ql7mt7kWoOvVNzyna4WY5_xFYWK-Q9NbomSNHKgVGYMO7qNCScreJRprWs5oSn62LTtIMWe-_pabSxjXGwqCyIkBOe1AQ/s1600-h/prevert.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361547825355469538" style="WIDTH: 400px; HEIGHT: 316px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK-mEorkgJtVEYGLq61rt2PnzM7P9xvNgSb-Qytmi8_ql7mt7kWoOvVNzyna4WY5_xFYWK-Q9NbomSNHKgVGYMO7qNCScreJRprWs5oSn62LTtIMWe-_pabSxjXGwqCyIkBOe1AQ/s400/prevert.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify">Pour l'anecdote, ce fut en trouvant un trèfle à quatre feuilles dans le jardin de sa maison d'Omonville-la-Petite (Manche) que Prévert avait décida de l'acheter. L'écrivaine Louise de Vilmorin en avait fait son emblème, qu'elle dessinait dans sa correspondance.</div><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjLkbcuwDnoPO_M2k8OkrU8OnBcHAnDTARNtetc4ghhpjmAvuNIMcOKYUlWMz124ustZz6RZBE22vyHsP0H2aGAaA09YrckpcUslTPMY1HpZPZSsxP0NcK8Oylc0FWaL7QBa1XkA/s1600-h/louise.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5361559080296976738" style="WIDTH: 302px; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjLkbcuwDnoPO_M2k8OkrU8OnBcHAnDTARNtetc4ghhpjmAvuNIMcOKYUlWMz124ustZz6RZBE22vyHsP0H2aGAaA09YrckpcUslTPMY1HpZPZSsxP0NcK8Oylc0FWaL7QBa1XkA/s400/louise.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify"><a href="http://mailart-doisneau-prevert.blogspot.com/">Christine Leroy </a>et <a href="http://www.roswitha-guillemin.com/">Roswitha Guillemin</a> animent les ateliers "<a href="http://www.completement-timbrees.com/">Complètement timbrées</a>", et lancent régulièrement des appels à mail art. </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-74266860575581723582009-07-21T10:55:00.006+02:002009-07-21T16:15:10.177+02:00<div align="justify"><em>Comme vous l’avez remarqué, je suis en mode « vacances » sur ce blog. L’expo du <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/">PhotoGraff Collectif </a>(voir billet de Tat <a href="http://tataloeil.canalblog.com/archives/2009/07/06/14275252.html">ici</a> et le billet du PGC sur l'expo <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/2009/07/expo-photo-graff-collective.html">ici</a>), le <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/2009/07/pgc-session-1-on-fait-le-menage-au.html">nettoyage </a>du vieux théâtre graffé de l’Ermitage et un mariage en Italie ayant capté toute mon énergie ces dernières semaines, ce blog tourne au ralenti. Alors, qu’est-ce qui a bien pu me faire sortir de mon trou ? Eh bien, une simple vision, un instantané de rue. </em></div><em><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgon15rkV0HV42B5fUOchSP6SUEb-Kb2QlswtjCRBUxagRA5E18kCUGA1chcHpwShiM09HKlG8TU-KbCY7aOjYBFmyIPAXhKi-Ph8eMYxbycX4nYry9wb6bQHmT2bu6iDF78-K_Aw/s1600-h/beaubourg30654.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5360834823494511602" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 321px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgon15rkV0HV42B5fUOchSP6SUEb-Kb2QlswtjCRBUxagRA5E18kCUGA1chcHpwShiM09HKlG8TU-KbCY7aOjYBFmyIPAXhKi-Ph8eMYxbycX4nYry9wb6bQHmT2bu6iDF78-K_Aw/s400/beaubourg30654.jpg" border="0" /></a></p><p align="center"><span style="font-size:78%;">clic+</span></p><div align="justify"></em>Je ne vais pas vous parler graffiti non, ou peut-être que si mais sous la forme de l’évocation d’un pot de peinture…Chaque matin je passe en Velib devant Beaubourg, et c’est là que j’ai surpris une scène tristement cocasse. Avec un certain recul, je me retrouve soudain plongée dans une scène de théâtre. Un travesti se remet du rouge à lèvres avant d’aller traîner sa misère, sans doute à la recherche de quelque passe tandis qu’un SDF donne sa pitance vide à ses frères de grisaille que j’appelle la vermine ailée.<br /><br />Je fais une série de clichés, pas trop près…et puis la perruque blonde se retourne et fixe mon objectif. Là, quand je vois cette photo (malheureusement un peu sombre), je me sens comme une voleuse. Ce regard me perturbe, et je m’interroge. Cela demande une certaine audace de diffuser une image dont l’impact émotionnel peut déranger. La captation de la détresse humaine a parfois trait au voyeurisme, surtout quand cela touche de près la prostitution. Lorsqu’on dit PRENDRE quelqu’un en photo, ce n’est pas rien. On prend un peu de son âme aussi, et là je me fais surprendre à prendre. J’imagine à ce moment-là ce qui doit passer dans la tête de ce personnage qui, las de vendre son corps au rabais, se voit « shooté » comme un phénomène de foire…semblant anéanti, il s’est assis sur les toilettes, la tête baissée pour cacher sa souffrance.<br /><br />L’incongruité de la scène a surtout fait travailler mon imagination, tant elle pourrait être le calque de celle d’un quotidien moderne caricatural, dans laquelle un couple se prépare avant d’aller bosser, la femme à sa toilette et l’homme à donner la becquée aux marmots avant de les accompagner à l’école. Sauf que là, le foyer se limite aux frontières d’une plaque d’égout fixée au pavée au milieu d’une flopée de pigeons et le miroir sale d’une sanisette, renvoyant à la face des passants le revers d’une médaille souillée de fientes. L’image de ce couple d’infortunés restera gravée dans mon esprit comme le symbole d’une farce sociale où la cruelle réalité du monde se reflète dans chaque geste blessé, dans chaque visage oublié, dans chaque instant ignoré de la vie de ces marginaux. Eux et nous marchons sur des fils parallèles qui ne se rencontrent jamais autrement qu’au détour d’un fait divers, lorsqu’il y a un mort…<br /><br /><em><strong>Voilà.</strong> Maintenant je retourne à ma vie à moi, pour vous signaler au passage que le dévernissage de <a href="http://confluences.jimdo.com/give-me-a-wall-so-i-can-escape/">l’expo du PGC à la galerie Confluences</a>, 190 bd de Charonne à Paris 20ème, a lieu ce vendredi 24 juillet à partir de 18h30. WELCOME !</em> </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-32002234834255776802009-06-17T10:51:00.002+02:002009-06-17T12:17:11.823+02:00<div style="TEXT-ALIGN: center"><strong><span style="color:#ff0000;">EXPO A L'ATELIER DE RUE MEURT D'ART : DEBRIEFING</span></strong></div><div align="center"></div><br /><div align="justify"></div><div align="justify">Je suis peu présente sur les blogs ces temps-ci car je suis plutôt dans la vie réelle. J'ai planché pendant près d'un mois sur 20 textes pour l'exposition dont j'ai parlé dans le billet précédent. Vous les trouverez dans leur intégralité chez <a href="http://tataloeil.canalblog.com/">Tat a l'Oeil </a>et <a href="http://francis75.canalblog.com/">Paris-émoi</a>. L'expo dans l'atelier de Colombes était une première pour nous trois, et elle m'a donné envie d'en faire d'autres ! En alternance avec deux collages de l'artiste, elle s'est terminée dans un jardin ensoleillé, dans une ambiance conviviale et artistique !</div><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Je publie ici un poème non présenté à l'expo pour accompagner la photo "<em>Nouvel R</em>" de Tat, qui avait tenu à écrire elle-même le texte sur sa photo. L'anecdote, c'est que ni l'une ni l'autre ne nous étions concertées sur nos textes...qui finalement pour l'une et l'autre sont des variations sur le même thème, jusqu'à la forme, puisque Tat aussi a écrit ses "R" en bleu et en majuscules;) </div><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Et pour ne pas être en <strong>R</strong>este, voici le quatrain dont je suis la plus fière, écrit pour l'une des photos de Francis, et qui souligne selon moi l'ensemble du travail de mes deux compères :</div><br /><div align="justify"></div><div align="center"><strong><span style="color:#993399;">Il est de ces images dont on ne peut rien dire<br />Par peur de faire pâlir leur éclat d’un soupir<br />Car leur beauté suffit aux regards éphémères<br />Aussi je laisse aux yeux ce que la langue doit taire.</span></strong><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEityQPXgBSkOVGjIcbf02ojuTM1G19UoFef5Nwt3-orPUHNyYoYtdxYqxuTciV6mhqiT65ZY2CEOhqSnAxqogk_vjULqlxJ2f2mehfswuJ0olLPVvKTpMh7m8QApWpnMIpCKGNY0A/s1600-h/mosatat.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5347636687899459154" style="WIDTH: 177px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEityQPXgBSkOVGjIcbf02ojuTM1G19UoFef5Nwt3-orPUHNyYoYtdxYqxuTciV6mhqiT65ZY2CEOhqSnAxqogk_vjULqlxJ2f2mehfswuJ0olLPVvKTpMh7m8QApWpnMIpCKGNY0A/s400/mosatat.jpg" border="0" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg1FgXHaToP2EI80UlfMZDMIKvEUsCyKPkZZV9SwOxT8lH-WySEMzxfsa_MfehoxUk_InG1I-_8Knilqv1NpCeZYYoCG4saYf1nlxPhFbocafC1j9-X1m5sqrDLStts8S7mYkCxw/s1600-h/Francismosa.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5347636683632034050" style="WIDTH: 149px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg1FgXHaToP2EI80UlfMZDMIKvEUsCyKPkZZV9SwOxT8lH-WySEMzxfsa_MfehoxUk_InG1I-_8Knilqv1NpCeZYYoCG4saYf1nlxPhFbocafC1j9-X1m5sqrDLStts8S7mYkCxw/s400/Francismosa.jpg" border="0" /></a></div><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">A gauche, photos Tat, à droite, photos Francis </span></em></div><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">je vous invite à aller les voir en plus grand sur leurs pages respectives</span></em></div><br /><div align="center"><strong><span style="color:#6600cc;"></span></strong></div><br /><div align="center"><strong><span style="color:#6600cc;">Nouvel R</span></strong><br /><br />La lett<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>e se décline en des mots d’oxygène<br />Un couRant, une chamb<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>e, qui n’en manquent donc pas,<br />Des bulles qui s’envolent en soufflant dans mes veines<br />Des ve<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>s lib<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>es à déclaRe<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span> pou<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong> s’aime<strong><span style="color:#3366ff;">R </span></strong>en ver<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>s liv<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>es.<br /><br />Je suis la fille de l’<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>, une Eve qui <strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>êve de toi<br />Cette nuit je p<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>ends le t<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>ain du temps pou<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong> tout <span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong><span style="color:#000000;">eviv</span><strong>R</strong></span><span style="color:#000000;">e<br /></span>L’ho<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>izon de tes yeux, le pa<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>fum de ton cœu<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>,<br /><br />Que je n’ai senti qu’une fois batt<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>e contre le mien<br /><strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>espirant sous tes po<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>es la pu<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>eté de l’a<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>deur<br />ImpRimant à nos co<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>ps un émoi ve<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>s deux mains,<br /><br />Je suis ces <strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>ails de fe<strong><span style="color:#3366ff;">R </span></strong>qui sont tes b<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>as ouve<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>ts<br />Pa<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>allèles obscu<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span>es qui ne se rencont<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>ent point<br />Où des fils d’âmes conve<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>gent dans tout ce bel éthe<span style="color:#3366ff;"><strong>R</strong></span> !</div><br /><div align="center"></div><br /><div align="center">***</div><br /><div align="center">Quelques souvenirs des collages de<span style="color:#3366ff;"> </span><a href="http://ruemeurtdart.com/"><strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>UE MEU<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>T d'A<strong><span style="color:#3366ff;">R</span></strong>T</a> ce jour-là, un Grand Merci à lui, encore !<br /><br />I. TOUSSAINT LOUVERTURE<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiesWlGiOcEvyH6ZKVXadMGRbZQAFsxq3LsAVB6K4hy-BUKUVhBIJRiKcmo-YT_ZE2hQMzTGul_46dEKb1uaoJzmFmjXpmYoOrectoNK_ykmR0i9yxyrZTLTSfxtw-gaQPzTkN7fQ/s1600-h/rmd90110.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5348019837418597042" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiesWlGiOcEvyH6ZKVXadMGRbZQAFsxq3LsAVB6K4hy-BUKUVhBIJRiKcmo-YT_ZE2hQMzTGul_46dEKb1uaoJzmFmjXpmYoOrectoNK_ykmR0i9yxyrZTLTSfxtw-gaQPzTkN7fQ/s400/rmd90110.JPG" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjseOgNSZgVms4H4Cnw756VrVhRBAHo4LxEUttWslNpsNGVdnfGl0koq-C4hQ_PZ67I8UzunRUUx2BGTpmIFpmNZ1fM5XO8wq2WZwQctta5V0mTgueZLTYZt6fj2Z7owhuGSVCqwA/s1600-h/toussaint90136.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5348019835604591490" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjseOgNSZgVms4H4Cnw756VrVhRBAHo4LxEUttWslNpsNGVdnfGl0koq-C4hQ_PZ67I8UzunRUUx2BGTpmIFpmNZ1fM5XO8wq2WZwQctta5V0mTgueZLTYZt6fj2Z7owhuGSVCqwA/s400/toussaint90136.JPG" border="0" /></a><br /><br />II. JEAN JAURES<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs7NuN2icAvhqxiqfn7nYbwxAfOXVtqlOlQCX2Xxfc_bVLNtSnRVNHBjXNcfLly5ZeFfjLsLbMvkZFya5pn7o1VntWosyLvDxY-sHzNblkxUyc5HomZlPMva05V8am5miCBLQoGQ/s1600-h/rmd90154.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5348019841845714818" style="WIDTH: 307px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs7NuN2icAvhqxiqfn7nYbwxAfOXVtqlOlQCX2Xxfc_bVLNtSnRVNHBjXNcfLly5ZeFfjLsLbMvkZFya5pn7o1VntWosyLvDxY-sHzNblkxUyc5HomZlPMva05V8am5miCBLQoGQ/s400/rmd90154.JPG" border="0" /></a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLN_s-IqhH4tl5ls6bfrVpVTp12NOMyQJMaZ2yoL21HYHXGn2ru8NsmAJeEWM5yUQQxhVsAn8cQI5RnUAxi3qHUxY_1GwnVuqOYGmwODeCRhSkFfs7Od8BHt57MRw0A6F2JteguA/s1600-h/jaures390213.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5348019847572806098" style="WIDTH: 400px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 263px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLN_s-IqhH4tl5ls6bfrVpVTp12NOMyQJMaZ2yoL21HYHXGn2ru8NsmAJeEWM5yUQQxhVsAn8cQI5RnUAxi3qHUxY_1GwnVuqOYGmwODeCRhSkFfs7Od8BHt57MRw0A6F2JteguA/s400/jaures390213.JPG" border="0" /></a> </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-55319070168973444792009-06-02T17:08:00.005+02:002009-06-02T17:16:43.536+02:00<div align="center"><strong><span style="color:#ff0000;">Histoires d'Ô</span></strong><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhxGYcL9iBLx_1zDb4aCw_Cz3jQCKMV5xDAPKDZgUQiO1-dbVyvrlbeclI8rLg4IJveZVkw0LzAZzOv_UCSBgjbqrml-d8cCrCvg29rnG1DSTTONE5q2Gt5qaLAjmls33WWeq-TQ/s1600-h/volant80191.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334851305189149266" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhxGYcL9iBLx_1zDb4aCw_Cz3jQCKMV5xDAPKDZgUQiO1-dbVyvrlbeclI8rLg4IJveZVkw0LzAZzOv_UCSBgjbqrml-d8cCrCvg29rnG1DSTTONE5q2Gt5qaLAjmls33WWeq-TQ/s400/volant80191.jpg" border="0" /></a> </div><p align="center">Les nuages s’accumulent avec des trémolos dans le gaz<br />Je sens la première goutte qui fait déborder le vase<br />Je me méfie de l’autre qui dort : mon double<br />De cascades en bains de boue, mes fontaines se troublent </p><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPgZnLxivnpF4dxODbACXOd5ulIOXE57Zyf2zPpSaB8BjdvVyXcG66aLkZzdR19P2jOHhoQCvCbmTSkRl2zIfK2ZXrFyvppsVU_KxJkIY_E16laoYxmHVc6QdCqQGE5bBVLouXfg/s1600-h/chutes80740.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334851302472144018" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 302px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPgZnLxivnpF4dxODbACXOd5ulIOXE57Zyf2zPpSaB8BjdvVyXcG66aLkZzdR19P2jOHhoQCvCbmTSkRl2zIfK2ZXrFyvppsVU_KxJkIY_E16laoYxmHVc6QdCqQGE5bBVLouXfg/s400/chutes80740.jpg" border="0" /></a> </div><br /><div align="center">Et je reste bouche buée devant ces ors gelés<br />La glace a bien figé le mouvement des marées<br />Un coup épais dans l’horizon de mes eaux céans<br />Comme un poison dans l'os se distille en mon sang </div><div align="center">)(</div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoNVOeSOiSInTAJAGXOU_JwVTOsMaekctI8tPnUqBWtWjgr5Guk5IALAxk5ij2D8M30I-LBXeypWplxV5Uyr2wJrB-dYGKYLwDIZ3Sys6S4IPM5LHZVqHAavJhw8ytpqv7H0sA1A/s1600-h/mouettes0760.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334851308328581986" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoNVOeSOiSInTAJAGXOU_JwVTOsMaekctI8tPnUqBWtWjgr5Guk5IALAxk5ij2D8M30I-LBXeypWplxV5Uyr2wJrB-dYGKYLwDIZ3Sys6S4IPM5LHZVqHAavJhw8ytpqv7H0sA1A/s400/mouettes0760.jpg" border="0" /></a><br /><br />Mental haut, je ne perds pourtant pas l’espoir<br />Entre deux zoos de trouver l’âme en tain, je grêle<br />Pour mieux m’y jeter : allo ? mais le bassin est noir<br />Et il n’y a que ces stupides mouettes à mes appels…<br /><br /><span style="font-size:78%;color:#ff0000;"><em>Photos : (1) Jardins de Bagatelle, Neuilly, (2) Mouettes sur le Rhin à Bâle, (3) Sculputures de Tinguely à Bâle.</em></span> </div><br /><div align="center">***<br /></div><br /><div align="center"><strong><span style="color:#3333ff;">EXPO PHOTO A COLOMBES</span></strong></div><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwUUdxFwmMIy4W99b_MV3Rbkz8T9EYp0qEGfiAMjCi5EzeK7u5RR_Rhi1AjvWgr_mJnVD0F_GnzQTUw9HOKqtfKHAVJJUJZjhcolJf7OEfutgNmH9wQRSLd4MbOEux_Xa_K7caog/s1600-h/INVITATION.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342744274491522210" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwUUdxFwmMIy4W99b_MV3Rbkz8T9EYp0qEGfiAMjCi5EzeK7u5RR_Rhi1AjvWgr_mJnVD0F_GnzQTUw9HOKqtfKHAVJJUJZjhcolJf7OEfutgNmH9wQRSLd4MbOEux_Xa_K7caog/s400/INVITATION.jpg" border="0" /></a></p><div align="justify">Comme j'ai coutume de la faire sur ce blog, nombre de mes poèmes sont illustrés de mes photos. Cette fois, je vais me livrer à un autre exercice, que j'avais déjà fait pour une photo de Gérard Lavalette. C'est au tour de Paris-Emoi et Tat à l'Oeil de me prêter leurs images, à moi de les illustrer de mon mieux...j'espère que vous viendrez nombreux. Il y aura également une deuxième session de collages de Rue Meurt d'Art, cette fois dans sa ville, Colombes (Toussaint LOUVERTURE et Jean JAURES). Pour Jean-JAURES, le comédien Jean Baptiste Hazo interviendra. Suivra un goûter dinatoire à l'atelier de Rue Meurt D'Art au 37 rue du Commandant Rivière à Colombes (apportez vos desserts et autres boissons). Vous pourrez y voir les photos de Paris-Emoi et Tat à l'Oeil, illustrées de mes textes, pour certains inédits sur ce blog. L'exposition, en entrée libre, sera ouverte dès le matin à partir de 10 h 30 jusqu'à 19 h. </div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-86659172124886205252009-05-26T15:54:00.002+02:002009-05-26T17:26:21.232+02:00<div align="center"><span style="color:#6600cc;"><strong>3 COLLAGES de RUE MEURT D'ART DANS LE 10ème</strong></span> <strong><span style="color:#6600cc;">à Paris</span></strong></div><div align="center"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv0sGozpiMJ2DPoXkvaLLRNJESRU1xemRsWd7qjX2zVUSTP7x7f9y3hANeQw8lU7GbNxlfszjPuQl1vq7qvScgKLTB-uj38KjU5JJZg45HSLA-qNnPkgk7O6eWCmC8PHAaZsCCIw/s1600-h/RMD_collage_paris_24_mai.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340056391597036226" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 283px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgv0sGozpiMJ2DPoXkvaLLRNJESRU1xemRsWd7qjX2zVUSTP7x7f9y3hANeQw8lU7GbNxlfszjPuQl1vq7qvScgKLTB-uj38KjU5JJZg45HSLA-qNnPkgk7O6eWCmC8PHAaZsCCIw/s400/RMD_collage_paris_24_mai.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCdizKHsbKSujxVpQDx_2umU0g-5HDX7FXklLCq9KkJgdr2ORszr-zudmoJNM0IWZZ6D2qG9521Y8RzNQGdMDCtRgohOQgi4ug5KIF_NcEc4pGQTdfVEgX1-nHu1QmuxY0ETJFQ/s1600-h/jumelles370359.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340124039298401602" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 141px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMCdizKHsbKSujxVpQDx_2umU0g-5HDX7FXklLCq9KkJgdr2ORszr-zudmoJNM0IWZZ6D2qG9521Y8RzNQGdMDCtRgohOQgi4ug5KIF_NcEc4pGQTdfVEgX1-nHu1QmuxY0ETJFQ/s400/jumelles370359.jpg" border="0" /></a></div><div align="center"><span style="font-size:85%;color:#3333ff;"><em>Les fées-murs de Rue Meurt d'Art</em></span></div><div align="center">*</div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeOOxdpNivzohAFjuAe4UZyNaIYlYOPmQqLUGbzWx9tWIarasD-HCqxvfi4lNpe8pUEzVW2Loed2ds0Xrn7siepebD5lZqu8-FSiIsJqTESREtGuRDPI-FlT2WuMIHfdlCaG1UcA/s1600-h/kafka0322.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340125898988051426" style="WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeOOxdpNivzohAFjuAe4UZyNaIYlYOPmQqLUGbzWx9tWIarasD-HCqxvfi4lNpe8pUEzVW2Loed2ds0Xrn7siepebD5lZqu8-FSiIsJqTESREtGuRDPI-FlT2WuMIHfdlCaG1UcA/s400/kafka0322.jpg" border="0" /></a><br /></div><div align="center"><a href="http://membres.lycos.fr/chrixpix/REPERTOIRE/IMAGE.jpg" target="_blank"></a></div><br /><div align="justify">Le dimanche 24 mai fut une journée riche en créativité, en rencontres et émotions-émulsions murales. <a href="http://ruemeurtdart.com/">Rue Meurt d'Art</a>, dont j'avais <a href="http://judgisblog.blogspot.com/2008/10/rue-meurt-dart-celui-qui-se-cache-sous.html#links">parlé </a>déjà sur ce blog et dont vous trouverez une interview détaillée sur le <a href="http://photograffcollectif.blogspot.com/2009/02/rue-meurt-dart-interview.html">PGC</a>, nous invitait à l'une de ses sessions de collage festif dont il est un des rares artistes urbains que je connaisse à promouvoir. Au total nous étions une quarantaine à le suivre dans l'aventure, sous un soleil de plomb ! Le square St-Laurent peut se targuer d'accueillir deux nouvelles Louise Brooks, actrice fétiche et muse de l'artiste...et comme le hasard fait souvent bien les choses, je pourrai couver les jumelles du regard et ainsi m'assurer de leur fraîcheur en dévalant la rue du Faubourg St-Martin tous les matins en Velib. Ce faisant, en tournant la tête vers la gauche, je jetterai un petit coup d'oeil à Franz, qui toise pour l'heure les passants rue des Recollets, et assister à sa métamorphose.</div><br /><br /><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk-0H3CUf8s2gm2-sD8DWN7q36GILViB-0CLNQ4KPvTpSjg1YjZqKpna3FCMrBpqPu6MKC2U98wVZ07fnxsJRfFZkLfSYJxt7CnK7FXHiao03oRabqgOLT_woBeX4gsjoThnpsqQ/s1600-h/louise70339.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340124049126064274" style="WIDTH: 352px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk-0H3CUf8s2gm2-sD8DWN7q36GILViB-0CLNQ4KPvTpSjg1YjZqKpna3FCMrBpqPu6MKC2U98wVZ07fnxsJRfFZkLfSYJxt7CnK7FXHiao03oRabqgOLT_woBeX4gsjoThnpsqQ/s400/louise70339.jpg" border="0" /></a></p><p align="center"><em><span style="color:#3333ff;"><span style="font-size:85%;">"Danse avec les Louise"</span></span></em></p><em><span style="color:#3333ff;"><span style="font-size:85%;"></span></span></em><p align="justify">La performance s'est poursuivie au square Villemin avec d'autres intervenants. Pour ma part j'y ai lu mon poème dédié à Louise, écrit spécialement pour l'occasion <span style="font-size:85%;">(je le reproduis ci-après)</span>. A suivi une mini-pièce sur le thème de la <em>Métamorphose</em> de Kafka, mise en scène par Baptiste MALLEK avec les comédiens Bernard et Raphaël MALLEK, Morgan DERRIEN, et Nicolas BINSSE. Ce billet est l'occasion pour moi de remercier tous ceux qui ont fait le déplacement, qui sont restés jusqu'au bout, les amis photographes qui étaient présents et qui pour certains m'ont envoyé de belles photos : <a href="http://tataloeil.canalblog.com/">Tat</a>, <a href="http://francis75.canalblog.com/">Francis</a>, <a href="http://www.flickr.com/photos/graffalermitageblogspotcom/">Thias </a>(le PGC crew), <a href="http://commentdire.canalblog.com/">Pascal</a>, <a href="http://www.pariscool.com/">Gérard Laurent</a>, <a href="http://www.onlyphotos.org/article-31821013.html">Henri</a>, <a href="http://blabladuneblonde.canalblog.com/">Lydie </a>et j'en oublie sûrement. Enfin, un grand BRAVO et MERCI à Jean-Marc et à sa famille pour l'organisation de cette superbe journée !<br /></p><p align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBj7kUyy7IPQdYrgeBV-XV0951lRDCP0pM2JneEjSqqD9kIvm-MkOp4DmQ3ROfSsDytTgA4y9L3xTp263LuNGxvCKg_1AooCSUOAe0B2frHykvWf69a1En6kuKHdmkl0wDYQEWkg/s1600-h/jm70365.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340124045510303074" style="WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBj7kUyy7IPQdYrgeBV-XV0951lRDCP0pM2JneEjSqqD9kIvm-MkOp4DmQ3ROfSsDytTgA4y9L3xTp263LuNGxvCKg_1AooCSUOAe0B2frHykvWf69a1En6kuKHdmkl0wDYQEWkg/s400/jm70365.jpg" border="0" /></a></p><p align="center"><em><span style="color:#3333ff;">Les fémurs de Rue Meurt d'Art</span></em></p><div align="center">°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° </div><div align="center"><span style="color:#3333ff;"><strong>LOULOU</strong></span><br /></div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRVTkCZWY4oPtuECKuSam_9usISjaVYwO0-F09KSfByD9oejRsuhxQHMVUal4kE5_4D1QOIloztj8vjdUoPd5TUAK_zJnCh9x7GlkwxtVAKG31gsM_w4sln6nOZ0hkzckaHlM6fQ/s1600-h/louise170344.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340124054144381618" style="WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 377px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRVTkCZWY4oPtuECKuSam_9usISjaVYwO0-F09KSfByD9oejRsuhxQHMVUal4kE5_4D1QOIloztj8vjdUoPd5TUAK_zJnCh9x7GlkwxtVAKG31gsM_w4sln6nOZ0hkzckaHlM6fQ/s400/louise170344.jpg" border="0" /></a></div><em><div align="center"><br />Louise, belle garçonne au cou ruisselant de perles fines<br />Celles de nos yeux en ce jour te rendent un hommage...<br /><br />Les années folles furent l'écrin de tes somptueux corsages<br />Quand ton carré d'ébène embrassait tes plus belles mines<br /><br />Mais l'outrage à ta vertu subi à ton jeune âge<br />Fit de toi cette obstinée Vénus inaccessible.<br /><br />Aux loufiats d'Hollywood qui te prirent pour cible<br />A ceux-là tu faisais les yeux noirs sans ambages,<br /><br />Louvoyant pour avoir un seul de tes regards, moi<br />Je dessine bien souvent tes portraits noir et blanc...<br /><br />L'ouvroir de mes rêves s'étend à tout ton cinéma<br />Lourds d'heures muettes qui semblent défier le temps<br /><br />Lou-ange, Lou-démon, au fil de tes longs-métrages<br />Sous ta pose superbe, d'en bas je te contemple,<br /><br />Femme de la toile tu es le canevas d'un mur-temple :<br />L'oubli s'estompe, pour laisser place à ton image. </div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="center">O-O-O</div><div align="center"></div><div align="center"></div><div align="justify"><strong><span style="color:#cc33cc;"><span style="color:#ff0000;"><span style="color:#666666;">ANNONCE :</span> Pour ne pas être en reste, Jean-Marc nous prête son atelier de Colombes le 13 juin prochain pour une expo-photo-poèmes, à l'occasion d'une autre session de collages urbains. Vous y verrez le travail de Paris-Emoi et de Tat à l'Oeil,</span> </span><span style="color:#ff0000;">que j'illustrerai de mes mots. Nous ferons suivre une invitation bientôt !</span></strong></em></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-14669144.post-37303768475436559772009-05-15T16:45:00.006+02:002009-05-15T23:37:07.129+02:00<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 153, 0);"><strong>MOURIR DE RIRE</strong></span><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div align="center"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbtNNU6khG9tE9hv2t0G5L9SP8PQRI8BvqAFBOSVlS6E3aMZ_dX937vRq5-LYZGmlLhSO-fz-2qTtp1D_yhIJtwGDQNwRLIanu9_ckYQXDZoQLNwTMakA88eViVyP5m0NpR3nSTg/s1600-h/malin.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5335393556489860386" style="width: 400px; cursor: pointer; height: 262px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbtNNU6khG9tE9hv2t0G5L9SP8PQRI8BvqAFBOSVlS6E3aMZ_dX937vRq5-LYZGmlLhSO-fz-2qTtp1D_yhIJtwGDQNwRLIanu9_ckYQXDZoQLNwTMakA88eViVyP5m0NpR3nSTg/s400/malin.jpg" border="0" /></a></div><div align="center"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br />Par deux fois cette semaine dans le métro, on m’a demandé ou suggéré de sourire. La première fois, un homme noir un peu agé, entrant dans la rame, s’est mis à nous dire combien il était important de sourire. Bien entendu, sa petite prestation en a mis quelques-uns en joie. L’homme était élégamment vêtu, les traits fins et avenants, la silhouette longiligne. Avec sa cravate, ses chaussures bien cirées, son costard impeccable et sa canette de bière à la main, il avait de l'allure. Son discours, loin d’être décousu, était plein d’espoir et d’humour. C'est vrai, les gens ont toujours l’air un peu déshumanisés dans le métro. Ce thème, en pleine période de crise, peut sembler incongru, et pourtant il était écrit au-dessus de ma tête il y a quelques jours encore.<br /><br />J’avais déjà parlé dans un précédent billet du détournement de la pub de Priceminister «<em>Devenez Radin</em>», et cela me rassure de voir que cette affiche continue de faire réagir. Le message "<em>devenez malin, arrêtez de travailler, de consommer et profitez de la vie</em>", peut sembler facile et pourtant…comment, tout en étant différent, peut-on y rester indifférent ? La crise économique ne laisse personne de bois, elle devient même un argument de vente et de persuasion politique. Elle a bon dos, la crise. En attendant, ceux qui en ont plein le dos et qui trinquent sont ceux qui perdent leur emploi, n'ont pas une salaire qui fait trois fois leur loyer et qui croulent sous les débordements des plus riches. C'est sûr tout ça ne fait rire personne, et je ne suis pas dans la tête des gens qui prennent le métro pour savoir ce qu'ils endurent dans la vie. Je peux l'imaginer seulement...il y a tellement de raisons d'être malheureux.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_sTRXbOQUs3Nvyi3PnQ8OjMGDHsZYzn2dALAq3M4T55EzhmzmHB3auEQiLFjAuC85VrZgSWMTyjl-8dU3AhGR0swRzQPo5XanGw6wGNYIB64HVcW2CbuY2AmIz0LLU7iyC7Wkjw/s1600-h/ben.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 400px; height: 328px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_sTRXbOQUs3Nvyi3PnQ8OjMGDHsZYzn2dALAq3M4T55EzhmzmHB3auEQiLFjAuC85VrZgSWMTyjl-8dU3AhGR0swRzQPo5XanGw6wGNYIB64HVcW2CbuY2AmIz0LLU7iyC7Wkjw/s400/ben.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336160062547767394" border="0" /></a><br /><br />J'ai de la chance, et je la mesure, car pour l'instant j'ai un toit sur ma tête et un boulot. Mais il y a de plus en plus de chômeurs, pas assez de logements, et de plus en plus de gens en situation irrégulière. Le gouvernement dit "qu'il y travaille". Mais ce sont toujours les mêmes problèmes, les mêmes rengaines électorales qui reviennent de mandat en mandat et au bout du compte on n'en sort pas, pendant que d'autres s'en mettent plein les poches alors même qu'ils ont mis leur entreprise en péril <span style="font-size:85%;">(cf. Société Générale)</span>. Je n'ai pas besoin de lire les journaux pour savoir que ça ne va pas, il suffit de regarder autour de soi, dans la rue, pour s'en rendre compte. Le mot "crise" est souvent le corollaire de termes plutôt négatifs...crise de larmes, d'épilepsie, d'urticaire, de nerfs, d'"hystérire"...Oui, je veux bien d'une crise de rire, et pas à coup de "lol" ou de "mdr" au bas des mails ou des SMS comme c'est la tendance. Je parle d'un rire conscient, salvateur, constructif. Cet homme si sympathique qui rit avec sa bière à la main, il a bien raison. Et j'aurais bien trinqué avec lui, même si cela m'attriste de penser qu'il boit comme un trou pour s'en sortir, justement de ce trou, sans savoir sans doute qu'il ne fait que s'y enfoncer.<br /><div style="text-align: center;"><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjBMAVPiMF5SSaBNQb5l41P0RY1GGyQAnzjAOd71GIL6oY7M37bfzBW_o_FEtQ_790-b7Lq7MJ4nhpzf9U0dRUhKDivprEmw8Rn636GXQGENfWB6-1d3l09F295CmNC2xeTdkIcw/s1600-h/doorsmiling.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 189px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjBMAVPiMF5SSaBNQb5l41P0RY1GGyQAnzjAOd71GIL6oY7M37bfzBW_o_FEtQ_790-b7Lq7MJ4nhpzf9U0dRUhKDivprEmw8Rn636GXQGENfWB6-1d3l09F295CmNC2xeTdkIcw/s400/doorsmiling.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336167360608498418" border="0" /></a><br /></div></div>Chrixcelhttp://www.blogger.com/profile/13528683373615158508noreply@blogger.com17