EXPO A L'ATELIER DE RUE MEURT D'ART : DEBRIEFING
Je suis peu présente sur les blogs ces temps-ci car je suis plutôt dans la vie réelle. J'ai planché pendant près d'un mois sur 20 textes pour l'exposition dont j'ai parlé dans le billet précédent. Vous les trouverez dans leur intégralité chez Tat a l'Oeil et Paris-émoi. L'expo dans l'atelier de Colombes était une première pour nous trois, et elle m'a donné envie d'en faire d'autres ! En alternance avec deux collages de l'artiste, elle s'est terminée dans un jardin ensoleillé, dans une ambiance conviviale et artistique !
Je publie ici un poème non présenté à l'expo pour accompagner la photo "Nouvel R" de Tat, qui avait tenu à écrire elle-même le texte sur sa photo. L'anecdote, c'est que ni l'une ni l'autre ne nous étions concertées sur nos textes...qui finalement pour l'une et l'autre sont des variations sur le même thème, jusqu'à la forme, puisque Tat aussi a écrit ses "R" en bleu et en majuscules;)
Et pour ne pas être en Reste, voici le quatrain dont je suis la plus fière, écrit pour l'une des photos de Francis, et qui souligne selon moi l'ensemble du travail de mes deux compères :
Il est de ces images dont on ne peut rien dire
Par peur de faire pâlir leur éclat d’un soupir
Car leur beauté suffit aux regards éphémères
Aussi je laisse aux yeux ce que la langue doit taire.

Par peur de faire pâlir leur éclat d’un soupir
Car leur beauté suffit aux regards éphémères
Aussi je laisse aux yeux ce que la langue doit taire.


A gauche, photos Tat, à droite, photos Francis
je vous invite à aller les voir en plus grand sur leurs pages respectives
Nouvel R
La lettRe se décline en des mots d’oxygène
Un couRant, une chambRe, qui n’en manquent donc pas,
Des bulles qui s’envolent en soufflant dans mes veines
Des veRs libRes à déclaReR pouR s’aimeR en verRs livRes.
Je suis la fille de l’R, une Eve qui Rêve de toi
Cette nuit je pRends le tRain du temps pouR tout RevivRe
L’hoRizon de tes yeux, le paRfum de ton cœuR,
Que je n’ai senti qu’une fois battRe contre le mien
Respirant sous tes poRes la puReté de l’aRdeur
ImpRimant à nos coRps un émoi veRs deux mains,
Je suis ces Rails de feR qui sont tes bRas ouveRts
PaRallèles obscuRes qui ne se rencontRent point
Où des fils d’âmes conveRgent dans tout ce bel étheR !
La lettRe se décline en des mots d’oxygène
Un couRant, une chambRe, qui n’en manquent donc pas,
Des bulles qui s’envolent en soufflant dans mes veines
Des veRs libRes à déclaReR pouR s’aimeR en verRs livRes.
Je suis la fille de l’R, une Eve qui Rêve de toi
Cette nuit je pRends le tRain du temps pouR tout RevivRe
L’hoRizon de tes yeux, le paRfum de ton cœuR,
Que je n’ai senti qu’une fois battRe contre le mien
Respirant sous tes poRes la puReté de l’aRdeur
ImpRimant à nos coRps un émoi veRs deux mains,
Je suis ces Rails de feR qui sont tes bRas ouveRts
PaRallèles obscuRes qui ne se rencontRent point
Où des fils d’âmes conveRgent dans tout ce bel étheR !
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Quelques souvenirs des collages de RUE MEURT d'ART ce jour-là, un Grand Merci à lui, encore !
I. TOUSSAINT LOUVERTURE


II. JEAN JAURES

I. TOUSSAINT LOUVERTURE
II. JEAN JAURES